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Le Canada doit offrir aux travailleurs migrants temporaires des voies d’accès à la résidence permanente : sénatrice Omidvar

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La pandémie de COVID‑19 a montré l’importance des travailleurs migrants temporaires qui entrent au Canada au titre de la catégorie dite des travailleurs peu qualifiés. Nous comprenons maintenant à quel point ces travailleurs sont essentiels à notre santé personnelle et à notre sécurité alimentaire. Cependant, le libellé que nous utilisons pour les étiqueter est péjoratif.

Les étiquettes et la langue sont importantes, car elles façonnent nos idées, marquent notre imaginaire et définissent une terminologie abstraite. Les étiquettes « hautement qualifiés » et « peu qualifiés » ne sont plus exactes ni pertinentes parce que nous savons que nous avons besoin de compétences de tous les niveaux pour subvenir à nos besoins. Par conséquent, une nouvelle ère appelle à un nouveau libellé. Nous devons réfléchir sur ce que nous appelons compétences essentielles et travailleurs essentiels.

Nous avons également besoin d’une voie d’accès permanente à la résidence permanente pour ces travailleurs, auxquels il faut cesser d’imposer le statut de travailleur temporaire. Comme l’a montré le programme gouvernemental de résidence temporaire à la résidence permanente, les travailleurs essentiels manifestent beaucoup d’intérêt. Ce point de vue est exprimé par de nombreux Canadiens.

Selon un sondage de Nanos Research de 2021 (en anglais seulement) commandé par le sénateur Rob Black et moi-même, plus de huit Canadiens sur dix sont favorables ou plutôt favorables à l’idée de permettre aux travailleurs migrants temporaires de rester au Canada. Les répondants ont également dit qu’ils comprenaient parfaitement l’importance de ces travailleurs pour le secteur agricole et pour notre alimentation. Les résultats de ce sondage sont semblables à ceux d’un sondage beaucoup plus vaste mené par Environics, qui a révélé que les Canadiens d’aujourd’hui sont beaucoup plus sensibles que par le passé au travail essentiel que font les migrants.

Le fait d’offrir aux travailleurs migrants la possibilité de présenter une demande de résidence permanente éliminerait une grande partie de la vulnérabilité associée au statut temporaire, et les employeurs profiteraient d’une main-d’œuvre composée principalement de résidents permanents. Une partie du travail, comme la production animale, la transformation des aliments et la serriculture, se fait tout au long de l’année. Les employeurs gagneraient également à maintenir une main-d’œuvre stable sans avoir à engager de dépenses annuelles pour le recrutement, le transport, la formation, le logement et les questions juridiques et médicales.

De plus, les travailleurs profiteraient de ce changement, car il leur permettrait de migrer au Canada avec leur famille, ce qui aiderait à réduire l’isolement et à revitaliser les communautés rurales, en accueillant non pas une, mais plusieurs familles de la même communauté.

Le gouvernement canadien doit agir rapidement pour récompenser ces travailleurs essentiels pour leur apport et ouvrir davantage de voies d’accès à la résidence permanente. Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi essentiel à la santé de notre pays.

La sénatrice Ratna Omidvar représente l’Ontario au Sénat.

Cet article a été publié le 24 février 2022 dans le journal The Hamilton Spectator (en anglais seulement).

Avis aux lecteurs : L’honorable Ratna Omidvar a pris sa retraite du Sénat du Canada en novembre 2024. Apprenez-en advantage sur son travail au Parlement.

La pandémie de COVID‑19 a montré l’importance des travailleurs migrants temporaires qui entrent au Canada au titre de la catégorie dite des travailleurs peu qualifiés. Nous comprenons maintenant à quel point ces travailleurs sont essentiels à notre santé personnelle et à notre sécurité alimentaire. Cependant, le libellé que nous utilisons pour les étiqueter est péjoratif.

Les étiquettes et la langue sont importantes, car elles façonnent nos idées, marquent notre imaginaire et définissent une terminologie abstraite. Les étiquettes « hautement qualifiés » et « peu qualifiés » ne sont plus exactes ni pertinentes parce que nous savons que nous avons besoin de compétences de tous les niveaux pour subvenir à nos besoins. Par conséquent, une nouvelle ère appelle à un nouveau libellé. Nous devons réfléchir sur ce que nous appelons compétences essentielles et travailleurs essentiels.

Nous avons également besoin d’une voie d’accès permanente à la résidence permanente pour ces travailleurs, auxquels il faut cesser d’imposer le statut de travailleur temporaire. Comme l’a montré le programme gouvernemental de résidence temporaire à la résidence permanente, les travailleurs essentiels manifestent beaucoup d’intérêt. Ce point de vue est exprimé par de nombreux Canadiens.

Selon un sondage de Nanos Research de 2021 (en anglais seulement) commandé par le sénateur Rob Black et moi-même, plus de huit Canadiens sur dix sont favorables ou plutôt favorables à l’idée de permettre aux travailleurs migrants temporaires de rester au Canada. Les répondants ont également dit qu’ils comprenaient parfaitement l’importance de ces travailleurs pour le secteur agricole et pour notre alimentation. Les résultats de ce sondage sont semblables à ceux d’un sondage beaucoup plus vaste mené par Environics, qui a révélé que les Canadiens d’aujourd’hui sont beaucoup plus sensibles que par le passé au travail essentiel que font les migrants.

Le fait d’offrir aux travailleurs migrants la possibilité de présenter une demande de résidence permanente éliminerait une grande partie de la vulnérabilité associée au statut temporaire, et les employeurs profiteraient d’une main-d’œuvre composée principalement de résidents permanents. Une partie du travail, comme la production animale, la transformation des aliments et la serriculture, se fait tout au long de l’année. Les employeurs gagneraient également à maintenir une main-d’œuvre stable sans avoir à engager de dépenses annuelles pour le recrutement, le transport, la formation, le logement et les questions juridiques et médicales.

De plus, les travailleurs profiteraient de ce changement, car il leur permettrait de migrer au Canada avec leur famille, ce qui aiderait à réduire l’isolement et à revitaliser les communautés rurales, en accueillant non pas une, mais plusieurs familles de la même communauté.

Le gouvernement canadien doit agir rapidement pour récompenser ces travailleurs essentiels pour leur apport et ouvrir davantage de voies d’accès à la résidence permanente. Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi essentiel à la santé de notre pays.

La sénatrice Ratna Omidvar représente l’Ontario au Sénat.

Cet article a été publié le 24 février 2022 dans le journal The Hamilton Spectator (en anglais seulement).

Avis aux lecteurs : L’honorable Ratna Omidvar a pris sa retraite du Sénat du Canada en novembre 2024. Apprenez-en advantage sur son travail au Parlement.

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