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Le secteur agricole vigoureux de la Saskatchewan prend racine dans de saines pratiques agricoles : sénateur Klyne

Un champ agricole vert en Saskatchewan avec un ciel bleu, une grange rouge et des silos à grains.

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En Saskatchewan, nous comprenons l’importance que revêt la santé des sols. En matière de protection de la santé des sols, notre province est bien placée pour être leader. En fait, notre province n’a guère d’autre choix que de montrer la voie : nous abritons plus de 40 % de l’ensemble des terres cultivées du Canada et nous possédons un tiers des herbes indigènes et des terres fourragères du pays.

En ma qualité de membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts – qui mène une nouvelle étude sur la santé des sols – je suis au fait de la santé des sols au Canada. Notre comité a recueilli les témoignages de nombreux experts, notamment des universitaires, des chercheurs et des scientifiques, des associations industrielles, des associations agricoles et de producteurs, ainsi que des hauts fonctionnaires des ministères fédéral, provinciaux et territoriaux de l’agriculture.

Partout au Canada, le sol assure la subsistance de nos forêts et de nos prairies, ainsi que de leurs plantes et de leurs animaux. Il s’agit également d’une ressource vitale pour le mode de vie des Canadiens, notamment dans les secteurs de la construction, de la foresterie et, bien sûr, de l’agriculture. Nous espérons que les résultats de cette étude serviront de guide au gouvernement fédéral pour mieux protéger cette ressource si précieuse.

Malheureusement, les sols n’ont pas été généralement considérés comme précieux et n’ont donc pas toujours reçu l’attention qu’ils méritent. La production agricole, le développement commercial et les effets des changements climatiques peuvent tous affecter la santé et la productivité des sols, et entraîner des conséquences sur la sécurité alimentaire. Si nous voulons garantir que les sols canadiens restent sains pour les générations futures et que nous pouvons maximiser leur potentiel économique, nous devons prendre des mesures pour protéger leur santé et leur intégrité.

Les témoignages que nous avons recueillis tout au long de cette étude sont clairs : des progrès ont été réalisés, mais les gouvernements peuvent faire mieux pour protéger la santé des sols. La dégradation et l’érosion des sols sont un enjeu, et certains agriculteurs n’ont pas encore adopté des pratiques agricoles modernes et respectueuses de l’environnement. Les effets perturbateurs des changements climatiques sont également préoccupants.

La Saskatchewan a toutefois démontré qu’il était possible d’améliorer la santé des sols et d’augmenter le rendement des cultures tout en œuvrant pour un environnement plus propre. Au cours des trois dernières décennies, la production céréalière de la Saskatchewan a augmenté : nous en avons produit 40 millions de tonnes en 2020.

Au fil des ans, de nouvelles pratiques agricoles telles que la culture de couverture (planter des cultures pour couvrir le sol), l’agriculture sans labour (planter des cultures sans travailler le sol), le pâturage en rotation (déplacer les animaux d’une zone à l’autre pour les faire paitre) et la culture intercalaire (planter deux ou plusieurs cultures l’une à côté de l’autre) ont tous contribué à rendre l’agriculture plus durable. La Saskatchewan a adopté très tôt un grand nombre de ces stratégies – par exemple, environ 95 % des terres ensemencées en cultures annuelles dans notre province sont aujourd’hui cultivées avec un minimum de labour ou sans labour.

La technologie peut également jouer un rôle important dans la gestion de la santé des sols. Les agriculteurs modernes utilisent désormais des outils tels que la cartographie numérique des sols pour gérer l’utilisation de l’eau, améliorer la fertilité et maximiser le rendement des cultures. Des agriculteurs et d’autres experts ont fait part à notre comité de l’importance de la surveillance de la santé des sols et de l’importance de l’échange des données. Nous devons mieux suivre les données relatives aux sols et les utiliser pour améliorer l’état des sols. Le gouvernement de la Saskatchewan investit actuellement plus de 35 millions de dollars par an dans l’innovation et la recherche agricoles. C’est un bon début, mais nous pouvons toujours faire plus.

La Saskatchewan est à l’avant-garde en matière de santé des sols et d’agriculture durable. J’espère que tous les Canadiens prendront conscience de l’importance des sols et du rôle qu’ils jouent dans notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de la nourriture que nous mangeons, du bois qui compose nos maisons ou du niveau de carbone dans notre atmosphère. Je remercie tous les agriculteurs et les autres intervenants qui ont contribué à l’étude de notre comité sénatorial sur la santé des sols. J’espère que les Canadiens continueront à travailler ensemble pour protéger cette ressource qui nous est si précieuse.

Le sénateur Marty Klyne représente la Saskatchewan au Sénat. Il fait également partie du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Une version de cet article a été publiée le 20 avril 2023 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

En Saskatchewan, nous comprenons l’importance que revêt la santé des sols. En matière de protection de la santé des sols, notre province est bien placée pour être leader. En fait, notre province n’a guère d’autre choix que de montrer la voie : nous abritons plus de 40 % de l’ensemble des terres cultivées du Canada et nous possédons un tiers des herbes indigènes et des terres fourragères du pays.

En ma qualité de membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts – qui mène une nouvelle étude sur la santé des sols – je suis au fait de la santé des sols au Canada. Notre comité a recueilli les témoignages de nombreux experts, notamment des universitaires, des chercheurs et des scientifiques, des associations industrielles, des associations agricoles et de producteurs, ainsi que des hauts fonctionnaires des ministères fédéral, provinciaux et territoriaux de l’agriculture.

Partout au Canada, le sol assure la subsistance de nos forêts et de nos prairies, ainsi que de leurs plantes et de leurs animaux. Il s’agit également d’une ressource vitale pour le mode de vie des Canadiens, notamment dans les secteurs de la construction, de la foresterie et, bien sûr, de l’agriculture. Nous espérons que les résultats de cette étude serviront de guide au gouvernement fédéral pour mieux protéger cette ressource si précieuse.

Malheureusement, les sols n’ont pas été généralement considérés comme précieux et n’ont donc pas toujours reçu l’attention qu’ils méritent. La production agricole, le développement commercial et les effets des changements climatiques peuvent tous affecter la santé et la productivité des sols, et entraîner des conséquences sur la sécurité alimentaire. Si nous voulons garantir que les sols canadiens restent sains pour les générations futures et que nous pouvons maximiser leur potentiel économique, nous devons prendre des mesures pour protéger leur santé et leur intégrité.

Les témoignages que nous avons recueillis tout au long de cette étude sont clairs : des progrès ont été réalisés, mais les gouvernements peuvent faire mieux pour protéger la santé des sols. La dégradation et l’érosion des sols sont un enjeu, et certains agriculteurs n’ont pas encore adopté des pratiques agricoles modernes et respectueuses de l’environnement. Les effets perturbateurs des changements climatiques sont également préoccupants.

La Saskatchewan a toutefois démontré qu’il était possible d’améliorer la santé des sols et d’augmenter le rendement des cultures tout en œuvrant pour un environnement plus propre. Au cours des trois dernières décennies, la production céréalière de la Saskatchewan a augmenté : nous en avons produit 40 millions de tonnes en 2020.

Au fil des ans, de nouvelles pratiques agricoles telles que la culture de couverture (planter des cultures pour couvrir le sol), l’agriculture sans labour (planter des cultures sans travailler le sol), le pâturage en rotation (déplacer les animaux d’une zone à l’autre pour les faire paitre) et la culture intercalaire (planter deux ou plusieurs cultures l’une à côté de l’autre) ont tous contribué à rendre l’agriculture plus durable. La Saskatchewan a adopté très tôt un grand nombre de ces stratégies – par exemple, environ 95 % des terres ensemencées en cultures annuelles dans notre province sont aujourd’hui cultivées avec un minimum de labour ou sans labour.

La technologie peut également jouer un rôle important dans la gestion de la santé des sols. Les agriculteurs modernes utilisent désormais des outils tels que la cartographie numérique des sols pour gérer l’utilisation de l’eau, améliorer la fertilité et maximiser le rendement des cultures. Des agriculteurs et d’autres experts ont fait part à notre comité de l’importance de la surveillance de la santé des sols et de l’importance de l’échange des données. Nous devons mieux suivre les données relatives aux sols et les utiliser pour améliorer l’état des sols. Le gouvernement de la Saskatchewan investit actuellement plus de 35 millions de dollars par an dans l’innovation et la recherche agricoles. C’est un bon début, mais nous pouvons toujours faire plus.

La Saskatchewan est à l’avant-garde en matière de santé des sols et d’agriculture durable. J’espère que tous les Canadiens prendront conscience de l’importance des sols et du rôle qu’ils jouent dans notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de la nourriture que nous mangeons, du bois qui compose nos maisons ou du niveau de carbone dans notre atmosphère. Je remercie tous les agriculteurs et les autres intervenants qui ont contribué à l’étude de notre comité sénatorial sur la santé des sols. J’espère que les Canadiens continueront à travailler ensemble pour protéger cette ressource qui nous est si précieuse.

Le sénateur Marty Klyne représente la Saskatchewan au Sénat. Il fait également partie du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Une version de cet article a été publiée le 20 avril 2023 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

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