DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE
La transformation des services concernant la santé mentale, la maladie
mentale et la toxicomanie au Canada
La Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie
L’honorable Michael J.L.Kirby, président
L’honorable Wilbert Joseph Keon, vice-président
Mai 2006
Le visage humain de la maladie mentale et de la toxicomanie
CHAPITRE 1: VIVRE AVEC UNE MALADIE MENTALE : LE TÉMOIGNAGE DES MALADES 1
1.2 RAPPORTS AVEC LES SERVICES DE SANTÉ MENTALE ET DE LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE.. 3
1.2.1 Confusion et frustration. 3
1.2.2 Ignorance et manque de compassion. 4
1.3 QUE VEULENT CEUX ET CELLES QUI ONT UNE MALADIE MENTALE? 7
1.3.1 Les déterminants sociaux de la santé mentale. 7
1.3.3 Un logement décent et sûr8
1.4 STIGMATISATION ET DISCRIMINATION.. 12
1.4.1 Stigmatisation et discrimination dans le logement12
1.4.2 Stigmatisation et discrimination dans les professions de la santé. 13
1.4.3 Stigmatisation et discrimination lors du retour au travail15
1.4.4 Stigmatisation et discrimination dans la société. 16
1.4.5 Suggestions pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination 18
1.4.5.1 Éducation et sensibilisation. 18
1.4.5.2 Honte et discrimination dans les médias19
1.4.5.3 Reconnaissance de la gravité de la maladie mentale19
CHAPITRE 2: LE TÉMOIGNAGE DES FAMILLES. 23
2.2 RAPPORT AVEC LES SERVICES DE SANTÉ MENTALE ET DE LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE.. 23
2.2.1 Manque d’information. 26
2.3 LES INCIDENCES SUR LA FAMILLE.. 28
2.3.1 Effets physiques et affectifs. 28
2.3.2 Manque de reconnaissance et de soutien. 30
2.4 QUE VEULENT LES AIDANTS FAMILIAUX?. 32
2.4.1 Information et éducation. 32
2.4.5 Accès aux renseignements personnels sur la santé. 35
CHAPITRE 3: VISION ET PRINCIPES. 43
3.1.1 Limites du présent rapport à l’égard des toxicomanies. 43
3.1.2 Quelques questions de « langage ». 44
3.1.3 Les dimensions mentales et physiques de la maladie. 47
3.2.1 La nécessité d’un système axé sur le rétablissement51
3.6 TRANSFORMER LA VISION EN RÉALITÉ.. 63
ANNEXE: MODÈLE DE RÉTABLISSEMENT.. 67
CHAPITRE 4: QUESTIONS D’ORDRE JURIDIQUE.. 73
4.1 ACCÈS AUX RENSEIGNEMENTS PERSONNELS SUR LA SANTÉ 73
4.1.2 Trouver un moyen de progresser75
4.1.2.1 Vie privée et âge requis pour consentir75
4.1.2.2 Le role des professionnels de la santé76
4.1.2.3 Subrogés et directives préalables78
4.2 CHARTE DES DROITS DU PATIENT.. 81
4.2.2 Consultation des intéressés. 82
4.2.3.1 Obstacles théoriques83
4.2.3.3 Loi canadienne sur la santé mentale85
4.2.3.4 Modifier la Loi canadienne sur les droits de la personne87
4.3 LES DISPOSITIONS DU CODE CRIMINEL RELATIVES AUX TROUBLES MENTAUX 89
4.3.2 Pouvoir des Commissions d’examen de rendre une ordonnance d’évaluation 89
4.3.3 Pouvoir de la Commission d’examen d’ordonner un traitement91
4.3.4 Aptitude à recevoir une sentence. 95
Organisation et prestation des services
CHAPITRE 5: VERS UN RÉSEAU DE SERVICES TRANSFORMÉ.. 101
5.1 CONSENSUS SUR L’ORIENTATION DE LA RÉFORME DES SOINS DE SANTÉ MENTALE.. 101
5.2 CERTAINS AVANTAGES DES SERVICES COMMUNAUTAIRES. ..... 107
5.2.1 De nombreux services communautaires permettent de réaliser des économies 107
5.2.2 Autres avantages des services offerts dans la collectivité. 109
5.3 UNE GAMME DE SOINS INTÉGRÉS. 110
5.3.1 Une gamme locale et complexe de services. 115
5.4 ASSURER LA TRANSITION AUX SERVICES COMMUNAUTAIRES 119
5.5 LA NÉCESSITÉ D’UN FONDS DE TRANSITION.. 123
5.6 LES VOLETS DU FONDS DE TRANSITION EN SANTÉ MENTALE 129
5.6.1 L’Initiative d’aide au logement pour la santé mentale. 130
5.6.2 Le panier de services communautaires. 135
5.6.3 Promotion des soins en collaboration. 137
5.6.3.1 Ressources humaines140
5.7.1 Soutien des aidants naturels. 143
5.7.1.1 Soutien du revenu. 143
CHAPITRE 6: LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS. 147
6.2 INTERVENTION PRÉCOCE.. 148
6.2.1 Les années préscolaires. 148
6.2.2 Les enfants d’âge scolaire. 150
6.2.2.1 Dépistage de la maladie mentale152
6.2.2.1.1 Obstacles d’ordre juridique. 154
6.2.2.1.2 Obstacles d’ordre pratique. 155
6.2.2.2 Stigmatisation et discrimination. 156
6.2.3 Après l’école — Le passage au système pour adultes. 157
6.2.3.1 Services de santé mentale157
6.3 PÉNURIE DE PROFESSIONNELS EN SANTÉ MENTALE TRAITANT LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS. 161
6.3.1 Mesures de transition. 162
6.3.1.1 Mettre en commun les ressources existantes — La télépsychiatrie162
6.3.1.2 Mettre l’accent sur des modèles de traitement non traditionnels — La thérapie de groupe163
6.3.1.3 Travailler en coopération — Les conférences de cas164
6.4 INCLURE LES ADOLESCENTS ET LES SOIGNANTS MEMBRES DE LA FAMILLE DANS LE TRAITEMENT.. 166
7.2 BESOINS DE TRAITEMENTS SPÉCIALISÉS. 172
7.3 LIEU DE PRESTATION DES SERVICES. 174
7.3.1 La réalité : un modèle de soins axé sur le fournisseur174
7.3.2 L’idéal: un système de santé mentale axé sur le client175
7.3.2.1 Adaptation des services aux endroits où vivent les aînés176
7.3.2.1.1 Aînés vivant chez eux. 176
7.3.2.1.2 Aînés vivant chez des aidants familiaux...... 178
7.3.2.1.3 Aînés vivant dans des établissements de soins actifs ou de soins de longue durée. 179
7.3.2.2 Gestion de la transition. 182
7.4 LE DOUBLE PRÉJUDICE DE LA MALADIE MENTALE ET DU VIEILLISSEMENT 184
CHAPITRE 8: MILIEU DE TRAVAIL ET EMPLOI. 187
8.1.1 Les nombreux facteurs qui contribuent au déclenchement d’une maladie mentale 188
8.1.2 La nature épisodique de la maladie mentale. 190
8.1.3 La diversité des liens entre maladie mentale et travail191
8.1.4 Bien des points de recherche restent sans réponse. 192
8.2 L’IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA SANTÉ MENTALE EN MILIEU DE TRAVAIL 193
8.2.1 L’impact des tendances économiques mondiales sur la santé mentale au travail196
8.3 INITIATIVES À PARTIR DU LIEU DE TRAVAIL. 197
8.3.1 Prévention primaire. 198
8.3.2 Intervention secondaire. 200
8.3.2.1 La gestion des limitations fonctionnelles200
8.3.2.2 Aménagement du lieu de travail201
8.3.2.2.1 Autres aménagements en matière de santé mentale 203
8.3.2.3 Programmes d’aide aux employés (PAE)203
8.4 POSSIBILITÉS DE FORMATION.. 205
8.4.1 Les programmes de réadaptation professionnelle. 206
8.4.3 Initiatives de développement économique des consommateurs. 207
8.4.4 Le modèle du « club ». 207
8.4.6 Initiatives fédérales. 208
8.5 ASSURANCE ET SOUTIEN DU REVENU.. 210
8.5.1 Commissions des accidents de travail210
8.5.2 Les régimes d’assurance-invalidité des employeurs. 212
8.5.3 Programmes d’aide sociale provinciaux et territoriaux. 214
8.5.4 Les programmes fédéraux de sécurité du revenu. 217
8.5.4.1 Les prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (RPC‑I)217
8.5.4.2 Assurance-emploi (AE)221
8.5.4.3 Crédit d’impôt pour personnes handicapées222
CHAPITRE 9: LA TOXICOMANIE.. 225
9.3 DES COUPABLES BIEN CONNUS ET LE TORT QU’ILS CAUSENT 229
9.4 UNE NOUVELLE MENACE — LE JEU COMPULSIF. 231
9.5 LES PERSONNES LES PLUS VULNÉRABLES. 232
9.5.1 Premières nations, Inuits et Métis. 232
9.5.4 Les enfants et les jeunes. 234
9.6 RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT.. 236
9.7 DE NOUVELLES IDÉES QUI FONCTIONNENT.. 236
9.7.1 Le traitement intégré de troubles concomitants. 237
9.7.2 La formation en soutien social et familial238
9.7.3 La réduction des méfaits. 238
9.7.3.1 Les programmes d’échange de seringues (PES)239
9.7.3.2 Les centres d’injection supervisés (CIS)239
9.7.3.3 Vin et bière dans les refuges240
9.7.4 Le tribunal de traitement de la toxicomanie (TTT)241
9.7.5 Programmes de jour et programmes de désintoxication à domicile 241
9.8 ÉTAPES MENANT À L’INTÉGRATION.. 242
9.8.1 Miser sur les points communs. 242
9.8.1.2 L’entraide et le soutien par les pairs243
9.8.1.3 Les services communautaires non médicaux. 244
9.8.1.4 Les principaux déterminants de la santé244
9.8.1.5 L’intervention précoce244
9.8.2 L’approche graduelle. 245
9.8.2.1 Le modèle du quadrant246
9.8.2.2 Une perspective nationale commune247
9.8.2.3 Perspective à long terme248
CHAPITRE 10: ENTRAIDE ET SOUTIEN PAR LES PAIRS. 251
10.2 ENTRAIDE ET SOUTIEN PAR LES PAIRS: POURQUOI?. 252
10.2.1 Trouver un endroit où l’on peut s’identifier à d’autres. 252
10.2.2 Compenser l’impuissance du role patient-usager254
10.2.3 Trouver l’espoir dans un océan de désespoir254
10.2.4 Une forme d’usurpation de l’identité. 255
10.2.5 Recouvrer sa propre histoire. 255
10.2.6 Répondre aux besoins d’information. 256
10.2.8 Trouver la voie de la guérison. 258
10.3 L’ENTRAIDE ET LE SOUTIEN PAR LES PAIRS AU CANADA.. ....... 258
10.3.1 Organisations bénévoles. 259
10.3.2 Soutien rémunéré des pairs. 260
10.4 RECHERCHE SUR L’ENTRAIDE ET LE SOUTIEN DES PAIRS. ..... 262
10.5.1 Prestation des services. 265
10.6 CONTRADICTIONS ET DÉFIS. 268
10.6.1 Travail rémunéré et bénévolat268
10.6.2 Services financés (liés) et non financés (libres mais sans ressources)269
10.6.3 Les limites de la recherche sur les pratiques exemplaires. 270
10.7 MAINTENIR ET PROTÉGER.. 271
Recherche et technologie de l’information
CHAPITRE 11: LA RECHERCHE, L’ÉTHIQUE ET LA VIE PRIVÉE.. 277
11.2 LES SOURCES DE FINANCEMENT POUR LA RECHERCHE EN SANTÉ MENTALE AU CANADA 278
11.2.1 Le rôle fondamental des Instituts de recherche en santé du Canada 278
11.2.2 Le financement fédéral de la recherche sur la santé mentale. 280
11.2.3 Autres sources de financement pour la recherche sur la santé mentale 281
11.2.4 Un financement ciblé est nécessaire. 284
11.3 DIFFUSION DES RÉSULTATS DE RECHERCHE.. 288
11.4 APPLICATION DES CONNAISSANCES. 290
11.5 UN PROGRAMME NATIONAL DE RECHERCHE.. 293
11.7 RECHERCHE SUR DES SUJETS HUMAINS. 298
CHAPITRE 12: LA TÉLÉSANTÉ MENTALE AU CANADA.. 301
12.2 AVANTAGES DE LA TÉLÉSANTÉ MENTALE.. 304
12.2.2 Améliorer le recrutement et la rétention dans les collectivités rurales 305
12.2.3 Soins en collaboration. 306
12.2.4 Collectivités autochtones. 306
12.3.1 Questions de compétences: autorisation d’exercer et rémunération 307
12.3.4 Ressources humaines. 311
CHAPITRE 13: LE RÔLE DIRECT DU FÉDÉRAL
13.1 LES PREMIÈRES NATIONS ET LES InuitS
13.1.2 Programmes et services fédéraux
13.1.3 Évaluation des besoins du groupe client
13.1.3.1 Les programmes et services d’Affaires indiennes et du Nord Canada
13.1.3.2 Les programmes et services de Santé Canada.
13.1.3.3 Confusion entre ministères et ordres de gouvernements
13.2 LES DÉLINQUANTS SOUS RESPONSABILITÉ FÉDÉRALE
13.2.1 La compétence fédérale.
13.2.2 Programmes et services fédéraux
13.2.2.1 Centres de réception.
13.2.2.2 Centres de traitement
13.2.2.3 Établissements ordinaires
13.2.2.4 Services de santé communautaires
13.2.3 Évaluation des besoins du groupe client
13.2.3.2 Intégration communautaire
13.2.3.4 Groupes particuliers — isolement, femmes, Autochtones
13. 3LES FORCES ARMÉES CANADIENNES.
13.3.1 La compétence fédérale.
13.3.2 Programmes et services fédéraux.
13.3.2.1 Services généraux de santé mentale
13.3.2.2 Soutien en cas de stress opérationnel
13.3.2.3 Stress et toxicomanie
13.3.2.4 Congés et libérations pour cause médicale
13.3.3 Évaluation des besoins du groupe client
13.3.3.1 Soins généraux de santé mentale
13.3.3.2 Résultats des interventions en santé mentale
13.3.3.3 Recours en cas de problèmes de santé mentale355
13.3.4 Commentaire du Comité. 356
13.4 LES ANCIENS COMBATTANTS. 358
13.4.1 La compétence fédérale. 358
13.4.2 Programmes et services fédéraux. 360
13.4.2.1 Pension d’invalidité360
13.4.2.2 Programme de soins de santé361
13.4.2.3 Efforts conjoints en santé mentale362
13.4.3 Évaluation des besoins du groupe client364
13.4.3.1 Pension d’invalidité364
13.4.3.3 Prestation de service366
13.4.4 Commentaire du Comité. 367
13.5 LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA.. 369
13.5.1 La compétence fédérale. 369
13.5.2 Programmes et services fédéraux. 370
13.5.3 Évaluation des besoins du groupe client372
13.5.4 Commentaire du Comité. 374
13.6 LES IMMIGRANTS ET RÉFUGIÉS. 375
13.6.1 La compétence fédérale. 376
13.6.2 Programmes et services fédéraux. 378
13.6.2.1 Programme fédéral de santé intérimaire378
13.6.2.2 Autres initiatives379
13.6.3 Évaluation des besoins du groupe client380
13.6.4 Commentaire du Comité. 382
13.7 LES EMPLOYÉS DE LA FONCTION PUBLIQUE FÉDÉRALE.. ....... 384
13.7.1 La compétence fédérale. 384
13.7.2 Programmes et services fédéraux. 385
13.7.3 Évaluation des besoins du groupe client387
13.7.4 Commentaire du Comité. 390
13.8 VERS UNE STRATÉGIE GLOBALE VISANT LA CLIENTÈLE FÉDÉRALE 392
13.8.1 Approche axée sur les déterminants de la santé. 393
13.8.2 Activités visant à éliminer la stigmatisation. 394
13.8.4 Évaluation de l’assurance fédérale en santé mentale. 395
13.8.5 Coordination et rapport au Parlement397
CHAPITRE 14: LES PEUPLES AUTOCHTONES DU CANADA.. 401
14.1.1 Un comité consultatif national des Autochtones. 402
14.2 Le BIEN-ÊTRE COMME OBJECTIF. 404
14.2.1 La santé mentale plutôt que la maladie mentale. 405
14. 3LE BIEN‑ÊTRE PAR LA GUÉRISON.. 406
14.3.1 La nécessité de guérir407
14.4 STRATÉGIE DE BIEN‑ÊTRE ET DE GUÉRISON.. 408
14.5 AGIR SUR LES DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ POUR CHAQUE GROUPE 411
14.5.1 Approches propres à chaque groupe et culture. 411
14.5.2 Des appuis familiaux et communautaires. 413
14.5.3 Les enfants et les jeunes. 413
14.5.4 Les conditions socio-économiques. 416
14.6 AGIR SUR LES CHAMPS DE COMPÉTENCE
14.6.1 Définir le rôle du gouvernement fédéral420
14.6.2 Focaliser les efforts des ministères fédéraux. 421
14.7 AGIR SUR LA PRESTATION DES PROGRAMMES ET SERVICES 425
14.7.1 Pouvoir et compétence de la collectivité. 426
14.7.2 Accommodement culturel428
14.8 MESURES PARTICULIÈRES. 433
14.8.1 Reconduction de la Fondation autochtone de guérison. 433
14.8.2 Accroissement des ressources humaines en santé. 436
14.8.3 Prévention du suicide. 440
14.8.4 Réduction de l’alcoolisme et de la toxicomanie. 445
14.9 ÉVALUER LES DONNÉES ET LE FINANCEMENT.. 447
14.9.1 Des données élargies. 447
14.9.2 Remanier le financement450
14.9.3 Financement destiné aux jeunes. 453
Planification stratégique et coordination intergouvernementale
CHAPITRE 15: PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE ET PRÉVENTION DES TROUBLES 459
15.2 PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE : LES DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ MENTALE.. 460
15.3 PRÉVENTION DES TROUBLES MENTAUX : FACTEURS DE RISQUES ET FACTEURS DE PROTECTION.. 464
15.4 LE BESOIN DE DONNÉES SCIENTIFIQUES CONCRÈTES. 465
15.5 LE RÔLE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL. 468
15.6 PRÉVENTION DU SUICIDE.. 473
CHAPITRE 16 : INITIATIVES NATIONALES POUR LA SANTÉ MENTALE.. 479
16.1 VERS UNE STRATÉGIE NATIONALE EN MATIÈRE DE SANTÉ MENTALE 479
16.1.1 De quel type de stratégie nationale avons-nous besoin?. 479
16.1.2 Éléments d’une « stratégie nationale ». 481
16.1.3 Création de la Commission canadienne de la santé mentale. 482
16.1.4 La dimension nationale du présent rapport484
16.2 PROPOSITION DE CRÉATION D’UNE COMMISSION CANADIENNE DE LA SANTÉ MENTALE.. 485
16.2.1 Raison d’être : pourquoi faut-il créer une commission?. 485
16.2.2 Principes directeurs de la Commission canadienne de la santé mentale 487
16.2.3 Mission/mandat de la Commission. 488
16.2.4 Fonctionnement de la Commission. 488
16.2.5 Activités de la Commission. 489
16.2.6 Composition du conseil de la Commission. 492
16.2.7 Personnel de la Commission. 493
16.2.8 Financement de la Commission. 493
16.3 MISE EN ACTIVITÉ DE LA COMMISSION.. 495
16.4 AUTRES COMMENTAIRES SUR LA CRÉATION DE LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SANTÉ MENTALE.. 496
16.4.1 Nature de la « représentation » au sein de la Commission. 496
16.4.2 Campagne contre la stigmatisation. 497
16.4.3 Centre d’échange des connaissances. 502
16.5 NÉCESSITÉ D’UN INVESTISSEMENT FÉDÉRAL EN SANTÉ MENTALE 505
16.5.1 Gestion du Fonds de transition. 508
16.5.2 Calcul estimatif du coût total du Panier de services communautaires 510
16.5.3 Initiative d’aide au logement pour la santé mentale. 512
16.5.4 Autres éléments du Fonds de transition. 516
16.5.4.3 Soutien par les pairs520
16.7 FINANCEMENT DU SOUTIEN FÉDÉRAL À LA SANTÉ MENTALE 521
16.8 COÛT TOTAL ET MOYENS POSSIBLES D’ÉQUILIBRER LES RECETTES ET LES DÉPENSES. 526
EPILOGUE — LE VISAGE HUMAIN D’UN SYSTÈME TRANSFORMÉ.. 529
ORDRE DE RENVOI
Extrait des Journaux du Sénat du jeudi 7 octobre 2004:
L'honorable sénateur Kirby propose, appuyé par l'honorable sénateur Losier-Cool,
Que Le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie soit autorisé à examiner, pour en faire rapport, les questions qu'ont suscitées le dépôt de son rapport final sur le système de soins de santé au Canada en octobre 2002 et les développements subséquents. En particulier, le Comité doit être autorisé à examiner la santé mentale et la maladie mentale;
Que les mémoires reçus et les témoignages entendus sur l'étude de la santé mentale et des maladies mentales par le Comité durant la trente-septième législature soient déférés au Comité;
Que le Comité présente son rapport final au plus tard le 16 décembre 2005 et qu'il conserve tous les pouvoirs nécessaires pour diffuser ses conclusions jusqu'au 31 mars 2006.
La motion, mise aux voix, est adoptée.
_____________________________________
Extrait des Journaux du Sénat du jeudi 20 octobre 2005:
L'honorable sénateur Kirby propose, appuyé par l'honorable sénateur Pépin,
Que par dérogation à l'ordre adopté par le Sénat le jeudi 7 octobre 2004, Le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie autorisé à examiner, pour en faire rapport, les questions qu'ont suscitées le dépôt de son rapport final sur le système des soins de santé au Canada en octobre 2002 et les développements (la santé mentale et la maladie mentale), soit habileté à présenter son rapport final au plus tard le 30 juin 2006 et qu'il conserve tous les pouvoirs nécessaires pour diffuser ses conclusions jusqu'au 31 octobre 2006;
Que le Comité soit autorisé, nonobstant les pratiques habituelles, à déposer son rapport auprès du greffier du Sénat si le Sénat ne siège pas, et que ledit rapport soit réputé avoir été déposé au Sénat.
Après débat,
La motion, mise aux voix, est adoptée.
_____________________________________
Extrait des Journaux du Sénat du mardi 25 avril 2006:
L'honorable sénateur Keon propose, appuyé par l'honorable sénateur Startton,
Que Le Comité sénatorial permanent des Affaires sociales, des sciences et de la technologie soit autorisé à examiner, pour en faire rapport, les questions qu'ont suscitées le dépôt de son rapport final sur le système de soins de santé au Canada en octobre 2002 et les développements subséquents. En particulier, le Comité doit être autorisé à examiner la santé mentale et la maladie mentale;
Que les mémoires reçus et les témoignages entendus sur l'étude de la santé mentale et des maladies mentales par le Comité durant les trente-septième et trente-huitième législatures soient déférés au Comité;
Que le Comité présente son rapport final au plus tard le 30 juin 2006 et qu'il conserve tous les pouvoirs nécessaires pour diffuser ses conclusions jusqu'au 30 septembre 2006, et
Que le Comité soit autorisé, nonobstant les pratiques habituelles, à déposer son rapport auprès du greffier du Sénat si le Sénat ne siège pas, et que ledit rapport soit réputé avoir été déposé au Sénat.
Paul C. Bélisle
Greffier du
Sénat
Les sénateurs suivants ont participé à l’étude sur la santé mentale du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie :
L’horable Michael J. L. Kirby, president du Comité
L’honorable Wilbert Joseph Keon, vice-président du Comité
Les Honorables sénateurs:
Catherine S. Callbeck
Andrée Champagne
Ethel M. Cochrane
Joan Cook
Jane Mary Cordy
Art Eggleton
Joyce Fairbairn, P.C.
J. Michael Forrestall
Aurélien Gill
Marjory LeBreton
Viola Léger (retired)
Yves Morin (retired)
Lucie Pépin
Brenda Robertson (retired)
Marilyn Trenholme Counsell
Membres d’office du Comité :
Les honorables sénateurs: Jack Austin P.C. ou (William Rompkey) et Noёl A. Kinsella
ou (Terrance Stratton)
Autres sénateurs ayant participé de temps à autre à cette etude :
Les honorables sénateurs Di Nino, Dyck, Johnson, Kinsella, Lynch-Staunton, Mercer, Milne, Murray, Pearson, St.Germain, Stratton and Tardif.
Le Comité tient à remercier publiquement tous ceux qui lui ont prêté une aide précieuse au cours des deux dernières années et dont les énormes efforts lui ont permis de publier ses rapports sur la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie.
Il tient en particulier à exprimer sa profonde reconnaissance aux personnes suivantes :
MM. Howard Chodos et Tim Riordan Raaflaub des Services d’information et de recherche parlementaires qui, en leur qualité d’attachés de recherche affectés à plein temps au Comité, ont joué un rôle clé dans la rédaction de toutes les ébauches de rapports que le Comité a produites au cours de son étude. Mme Odette Madore, qui a collaboré à la rédaction de nos trois premiers rapports, et Mme Nancy Miller Chenier, qui a participé à la production de ce dernier volume. Le Comité est aussi reconnaissant aux nombreux autres attachés de recherche des Services d’information et de recherche parlementaires qui ont contribué à la rédaction de nombreux chapitres du présent rapport. Sans leur extraordinaire appui et leur dévouement, ces documents n’auraient pu être produits avec autant de brio et dans des délais aussi courts.
Mme Josée Thérien, la greffière du Comité, et son adjointe, Mme Louise Pronovost, qui ont organisé toutes les réunions du Comité portant sur la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie, et se sont notamment occupées de préparer l’audition des témoins, de superviser la traduction et l’impression des rapports, de répondre à des milliers de demandes de renseignements sur les travaux du Comité et de distribuer des exemplaires des rapports.
Le Dr Duncan Sinclair, ancien
président de
Le personnel de chacun des membres du Comité, dont la charge de travail s’est trouvée substantiellement accrue ces deux dernières années.
M. Steve Lurie, pour son aide inestimable sur de nombreux aspects techniques et sur les estimations de coûts utilisées dans le rapport.
Dr. David Goldbloom pour ses précieux et sages conseils.
Sheryl Pedersen, auteure de L’histoire de Julie qui est présentée dans l’épilogue du présent rapport.
À tous et à toutes, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements pour l’excellent travail accompli.
Depuis de nombreux mois, le Comité travaille de longues heures, épaulé par un grand nombre d'agents de la procédure, d’attachés de recherche, d’agents d'administration, de rédacteurs, de journalistes, d'interprètes, de traducteurs, de messagers, ainsi que d’employés des publications, de la télédiffusion, de l’imprimerie, des services techniques et des services logistiques, qui ont assuré le bon déroulement des travaux et la production des rapports du Comité. Nous tenons à les remercier pour l'efficacité et le grand dévouement dont ils ont fait preuve.
AVANT-PROPOS
Dans son étude sur les services psychiatriques au Canada intitulée Au service de l’esprit, l’Association canadienne pour la santé mentale faisait le constat suivant :
Aucune autre affection,
sauf peut-être la lèpre, n’a causé au patient autant de confusion, d’erreurs
d’aiguillage et d’opprobre que la maladie mentale […] Quelle que soit l’époque,
les personnes atteintes ont été exclues, bannies de
Ces propos datent de près d’un demi-siècle. Et pourtant, Le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie a recueilli plus de deux mille témoignages, livrés par des personnes atteintes de maladie mentale et des membres de leurs familles, qui confirment que la situation n’a pas changé.
Pour les membres du Comité, il était douloureux d’entendre ces témoignages. Chacun de nous a été profondément troublé en écoutant et en lisant ces récits et, au fil des mois, nous avons ressenti la déchirure jusqu’au fond de notre âme.
Les membres du Comité ont été touchés en raison de leurs propres expériences. Notre groupe, comme tout groupe d’une douzaine de personnes, a vécu l’impact de la maladie mentale sur la famille : une belle-sœur aux prises avec la schizophrénie, un neveu qui s’est enlevé la vie, une fille qui a lutté contre l’anorexie pendant des années, une sœur qui a dû être hospitalisée à maintes reprises pour dépression grave; rares sont les familles qui ne sont pas affectées par la maladie mentale.
C’est en raison de ce vécu personnel que le rapport est devenu pour nous beaucoup plus qu’une simple étude de politiques : elle a pris l’allure d’un véritable apostolat.
Nous savons à quel point il est difficile
d’améliorer la situation des personnes atteintes de maladie mentale. Nous
savons qu’il sera encore plus difficile de modifier des attitudes profondément
enracinées et d’atténuer l’opprobre et
Et, pourtant, nous sommes convaincus qu’il est désormais possible d’effectuer de réels changements. Nous avons parcouru le Canada et rencontré des politiciens, des hauts fonctionnaires, des fournisseurs de services de santé mentale et une multitude de simples citoyens qui veulent s’investir afin de démarginaliser les personnes aux prises avec la maladie mentale.
Nous invitons les lecteurs à travailler à nos côtés à la transformation des services offerts en santé mentale, en maladie mentale et en toxicomanie au Canada, de sorte que les personnes atteintes de maladie mentale puissent enfin passer De l’ombre à la lumière.
J'espère que les Canadiens nous accueilleront au sein de la société en nous traitant comme des partenaires à part entière. Nous ne voulons pas être craints ou pris en pitié. N'oubliez pas que nous pourrions être vos mères et vos pères, vos sœurs et vos frères, vos amis, vos collègues de travail et vos enfants. Tendez-nous la main et voyagez avec nous sur la voie du rétablissement.
|
Roy Muise — 9 mai 2005 -
|
[1] Association canadienne pour la santé mentale, (1963), Au service de l’esprit : une étude des services psychiatriques au Canada, Toronto, p. 1.
[2] 9 May 2005, /fr/Content/SEN/Committee/381/soci/15eva-f.htm?Language=F&Parl=38&Ses=1&comm_id=47
Le Rapport du comité est disponible en format PDF : Partie 1 et Partie 2 (Portable Document Format). Les documents électroniques conservent ainsi leur présentation d'origine -- texte, graphiques, photos et couleurs -- et ils peuvent être visualisés sur divers systèmes (DOS, UNIX, WINDOWS, MAC, etc.).
Les utilisateurs de Windows, Macintosh, DOS et UNIX ont accès sans frais au lecteur Acrobat pour visualiser, parcourir et imprimer les documents de type PDF.
Si vous avez besoin d'un lecteur, vous pouvez accéder à Adobe Systems Incorporated.