Réduire les obstacles à l’inclusion et à la cohésion
sociales pour lutter contre la marginalité
Ottawa, 18 juin 2013 – Dans son plus récent rapport, le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie met en lumière les efforts fructueux que déploient tous les secteurs de la société pour faire participer plus activement les Canadiens qui, pour diverses raisons, se retrouvent marginalisés et n’ont que peu d’influence sur les grandes décisions qui les concernent.
En novembre 2011, le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie a reçu du Sénat un ordre de renvoi lui demandant « d’examiner, pour en faire rapport, la cohésion et l’exclusion sociales au Canada ». Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne de l’étude sur la pauvreté, le logement et l’itinérance dans les grands centres urbains au cours de laquelle le Comité avait entendu plus de 170 témoins, et qu’il a conclue en déposant, en décembre 2009, son rapport intitulé Pauvreté, logement, itinérance : Les trois fronts de la lutte contre l'exclusion.
Le présent rapport, intitulé Réduire les obstacles à l’inclusion et à la cohésion sociales pour lutter contre la marginalité, fait état des barrières récurrentes à l’inclusion et présente 39 recommandations pour un Canada plus inclusif et plus cohésif. Grâce aux éléments probants recueillis dans le cadre de ses travaux de recherche ainsi qu’auprès des témoins, et en s’appuyant sur des exemples d’expériences réussies, le Comité a dégagé les différents obstacles qui nuisent à l’inclusion et propose des pistes de solutions en faveur d’une inclusion et d’une cohésion plus grandes dans notre pays.
« Le Comité a cherché des moyens de renforcer l’économie, de dynamiser les institutions civiles et politiques et de bâtir des collectivités plus florissantes et plus sûres au Canada », a déclaré l’honorable Kelvin K. Ogilvie, président du Comité. « Les solutions proposées dans le rapport visent à amener les personnes marginalisées à participer pleinement à la vie économique, sociale et civique de leur communauté », a-t-il renchéri.
« Personne, au Canada, ne devrait se sentir exclu », a ajouté l’honorable Art Eggleton, vice‑président du Comité. « Nous devons veiller à ce que nos concitoyens s’engagent davantage et contribuent à l’amélioration de nos communautés et donc de notre pays. »
Comme cela a été le cas lors de l’étude précédente du Comité ainsi que dans le rapport de ce dernier sur l’accessibilité à l’éducation postsecondaire, les preuves statistiques, les témoignages et les mémoires ont permis d’identifier des groupes particuliers vulnérables à la marginalisation économique et sociale. Il s’agit des immigrants récents ainsi que des minorités visibles, religieuses et sexuelles, des Autochtones vivant en milieu urbain et des personnes handicapées. En outre, le Comité a appris que les jeunes et les personnes âgées se heurtent aussi à des obstacles qui empêchent leur inclusion sociale au sein de leur communauté. Pour chacun de ces groupes, il existe des initiatives destinées à réduire ou à éliminer certaines difficultés, mais des problèmes tenaces demeurent.
« Des programmes, au demeurant bien intentionnés, peuvent exacerber l’exclusion », a souligné l’honorable Judith Seidman. « Ainsi, certaines recommandations visent à réformer les programmes concernés pour limiter les problèmes. »
Le Comité espère que les recommandations contenues dans le rapport recevront toute l’attention qu’elles méritent.
Pour lire le rapport et ses recommandations ou pour en apprendre davantage sur le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie, aller à http://senate-senat.ca/soci-f.asp.
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