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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère des Services aux Autochtones

La stérilisation forcée

30 avril 2019


Je vous souhaite la bienvenue, moi aussi, monsieur le ministre O’Regan. À titre de ministre des Services aux Autochtones, dont le mandat est, entre autres, d’améliorer les services de santé pour les Autochtones, pourriez-vous nous dire quelles mesures ont été prises par le ministère pour enquêter sur la stérilisation forcée des femmes autochtones au Canada et pour mettre fin à cette pratique. Je vous pose cette question alors que le cas le plus récent d’une femme autochtone victime de stérilisation forcée a été signalé en décembre 2018 et surtout alors que le Comité contre la torture des Nations Unies a décidé, pendant le même mois, d’inclure officiellement la stérilisation forcée dans les actes de torture?

L’honorable Seamus O’Regan, C.P., député, ministre des Services aux Autochtones [ + ]

Tout d’abord, madame la sénatrice, merci beaucoup de cette question. La stérilisation forcée est une violation des droits de la personne. C’est profondément troublant que cela puisse arriver au Canada. Nous savons que pour régler le problème, tous les ordres du gouvernement doivent collaborer. C’est pourquoi Santé Canada a créé un groupe de travail fédéral, provincial et territorial pour améliorer la sécurité culturelle dans les systèmes de santé. Nous continuerons de collaborer pour garantir un accès sûr et culturellement adapté aux services de santé pour toutes les femmes autochtones.

De plus, permettez-moi d’ajouter que, grâce à la création d’un comité consultatif sur la santé et le bien-être des femmes autochtones, Santé Canada informe mon ministère des problèmes existants ou nouveaux, notamment en lien avec la santé sexuelle et la santé reproductive. Des fonctionnaires rencontrent aujourd’hui ce comité consultatif. Je suis impatient de connaître le résultat de cette réunion.

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