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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée nationale des peuples autochtones

20 juin 2022


Honorables sénateurs, je tiens à remercier les conservateurs de m’accorder ce créneau.

Comme demain est la Journée nationale des peuples autochtones, j’aimerais rendre un hommage particulier aux Premières Nations de tout le pays. J’ai depuis longtemps le privilège d’entretenir des liens étroits avec les communautés et les gens de la base, en particulier avec les Premières Nations du Manitoba. C’est à ces gens que je fais référence lorsque je parle de la « Mary Jane collective » que j’amène avec moi dans le cadre de mon travail au Sénat. Ce sont également eux qui m’orientent et me guident dans les nombreuses initiatives que je propose, tant dans cette enceinte qu’en comité.

Ainsi, en cette Journée nationale des peuples autochtones, je souhaite reconnaître et louer la résilience et l’ingéniosité de ces personnes, celles qui sont bien trop souvent négligées et sous-estimées. Chers collègues, je parle souvent des vides en matière de compétence auxquels sont confrontés les membres des Premières Nations, des vides qui exacerbent souvent les nombreux problèmes qu’ils affrontent dans leur vie quotidienne.

Vivant sous le régime de la Loi sur les Indiens et sur des terres relevant du gouvernement fédéral tout en étant simultanément soumises à la compétence et à l’autorité des provinces, les Premières Nations sont confrontées à une contrainte unique et complexe qui entrave souvent leur progrès. Toutefois, ne vous y trompez pas, les Premières Nations sont désireuses et capables de se lever, de s’attaquer aux nombreux problèmes qui les assaillent et de les surmonter. Je sais que c’est vrai, car je suis témoin de leurs capacités tous les jours.

Les Premières Nations sont fortes, sages, intelligentes, responsables et débrouillardes. Elles sont constituées d’avocats, d’universitaires et de médecins. Elles sont constituées de femmes qui sont des gardiennes respectées du savoir. Elles sont constituées de jeunes dynamiques et motivés à devenir des agents de changement et à créer un avenir meilleur non seulement pour eux, mais aussi pour les sept générations à venir.

Des lacunes juridiques et des contraintes législatives ont effectivement limité les progrès des Premières Nations dans de nombreux domaines. En tant que sénateurs, nous devrions tous en être conscients et continuer à résoudre ces problèmes à mesure que nous débattrons et adopterons de nouvelles mesures législatives.

Honorables sénateurs, je peux vous dire que les Premières Nations ne ressemblent à aucune autre sur cette planète. Confrontées à d’incroyables difficultés, elles ont démontré qu’elles peuvent faire bien plus que simplement survivre. Lorsqu’on leur en a donné l’occasion, elles ont démontré qu’elles pouvaient prospérer et s’épanouir.

Kinanâskomitin. Merci.

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