DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès de l'honorable Mark Warawa, député
20 juin 2019
Honorables sénateurs, j’ai pris la parole dans de telles circonstances trop souvent au cours des dernières années. Ce matin, nous avons tous appris avec tristesse que notre bon ami et collègue Mark Warawa était décédé tôt ce matin après un bref, mais courageux combat contre le cancer.
Mark a entrepris sa carrière dans le service public en tant que conseiller municipal d’Abbotsford, poste qu’il a occupé pendant 14 ans. Il a ensuite fait son entrée sur la scène politique fédérale, étant élu député en 2004 dans la circonscription de Langley.
Après avoir été réélu cinq fois en tant que député fédéral, Mark a annoncé en janvier dernier qu’il prenait sa retraite et qu’il avait bien hâte de passer plus de temps avec sa famille.
Nous avons tous été bouleversés lorsque, le 14 avril dernier, Mark a annoncé qu’il se trouvait à l’hôpital, où les médecins pensaient qu’il souffrait peut-être d’un cancer du pancréas.
Devant cette terrible nouvelle, il a fait preuve d’un grand courage. Voici ce qu’il écrit :
Nous faisons entièrement confiance à Dieu. Beaucoup de larmes ont été versées, mais le Dieu qui nous a créés m’a déjà guéri et sauvé la vie. Chose plus importante encore, je sais que Dieu m’aime et qu’il souhaite que je lui fasse confiance. C’est le cas!
Moins d’une semaine plus tard, une lueur d’espoir est apparue. Mark a fait le point sur sa situation :
Mes chers amis, je me préparais à devoir choisir entre une intervention chirurgicale risquée ou les soins palliatifs, mais je viens d’apprendre une nouvelle miraculeuse que nous espérions tous et pour laquelle nous avions prié. Merci, Seigneur Jésus.
Les médecins venaient de l’informer que son cancer du côlon était traitable et que la tumeur au pancréas était bénigne. Selon le nouveau pronostic, il avait encore de nombreuses années à vivre.
Il en a été autrement. Seulement quelques jours après, Mark a appris que le cancer s’était répandu dans ses poumons et dans ses ganglions lymphatiques. Des tests supplémentaires ont révélé que son état était chronique. Le nouveau pronostic des médecins était maintenant de deux ans maximum.
Le 7 mai, Mark a eu assez de force pour venir prononcer à Ottawa son discours d’adieu à la Chambre des communes. À ses collègues qui lui offraient une ovation debout, il a dit :
Peut-être que je serai là longtemps et peut-être pas. Nul ne le sait.
Tout au long de cette épreuve, sa foi en Dieu est demeurée inébranlable. Le passage favori de Mark dans les saintes Écritures était le verset 16 du chapitre 3 de l’Évangile selon saint Jean, qui se trouve à être aussi le verset que je préfère. Le voici :
Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Il y a quelques semaines seulement, Mark a écrit :
Je sais que Dieu peut me guérir immédiatement, me guérir progressivement ou me ramener chez moi, au ciel.
Comme vous le savez, chers collègues, ce matin, Mark a été ramené chez lui.
Comme sa famille a déclaré plus tôt aujourd’hui :
Mark a une nouvelle adresse au ciel, où il espère vous voir un jour.
Au nom de tous les sénateurs, j’offre mes plus sincères condoléances à Diane, l’épouse de Mark depuis 46 ans, à leurs cinq enfants, Jonathan, Ryan, Nathan, Eric et Kristin, ainsi qu’à leurs dix petits-enfants. Aujourd’hui, vous êtes dans nos cœurs et dans nos prières, et nous espérons que vous reposerez en paix dans l’amour divin. Merci.
Honorables sénateurs, je ne pense pas pouvoir rendre à Mark un hommage aussi éloquent que celui du sénateur Plett. Ce ne serait d’ailleurs pas approprié de ma part car je ne le connaissais pas autant que Don et bien d’autres personnes. Par respect, je n’ajouterai rien.