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« Angry Inuk »

La chasse aux phoques fait l’objet d’opinions polarisées, mais est-ce vraiment nécessaire ?

Les gens qui s’opposent à cette chasse font beaucoup de bruit, notamment en passant par les médias et les vedettes pour réclamer son interdiction complète.

Toutefois, pour la réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril du Nunavut, ces groupes de manifestants provoquent le phénomène « Angry Inuk » (Inuk furieux), car ces derniers se sentent marginalisés et incompris par les militants qui ne se rendent pas compte de l’importance vitale de la chasse aux phoques pour les gens qui la pratiquent depuis des siècles.

C’est ce qui a inspiré le titre de son documentaire Angry Inuk.

Arnaquq-Baril s’est jointe à un groupe de jeunes leaders qui ont comparu devant le Comité sénatorial permanent des peuples autochtones lors de la Journée nationale des Autochtones pour offrir une projection spéciale en avant-première de son nouveau film.

« Alethea exprime avec éloquence le point de vue des Inuits sur la chasse aux phoques dans son excellent film primé Angry Inuk, » a déclaré le sénateur Dennis Patterson, originaire du Nunavut.

Les Inuits ont survécu pendant des milliers d’années dans le climat le plus rigoureux du monde. Les phoques sont au cœur de leur survie.

Il serait difficile de trouver une source de nourriture plus durable et moins cruelle. En effet, ces animaux se déplacent librement jusqu’à leur dernier jour, un petit nombre sont chassés comparativement à leur population, ils représentent une source précieuse de nourriture et leur fourrure offre chaleur et prospérité.

Pendant ce temps, la viande importée du sud coûte une fortune et les communautés du Nord dépérissent dans un état de crise de plus en plus normalisé.

« Le film raconte la vraie histoire d’une industrie et d’un peuple qui souffrent depuis des décennies des calomnies enlisées dans l’ignorance et semées par les médias nationaux, ainsi que d’une règlementation mal avisée de l’Union européenne qui interdit l’importation de produits du phoque de provenance canadienne, » a déclaré le sénateur Patterson.

Ainsi, en suivant l’avocate et la dessinatrice de vêtements en peau de phoque Aaju Peter de son atelier de l’Arctique aux rues des pays scandinaves, en passant par le Parlement européen à Bruxelles, le film d’Alethea Arnaquq-Baril fait valoir de solides arguments en faveur d’un réexamen de l’interdiction visant la chasse aux phoques et remet en question la moralité d’une société qui fait passer les droits des animaux avant ceux des humains.

Angry Inuk a gagné le prix du public aux Hot Docs de 2016 – le plus grand festival de films documentaires de l’Amérique du Nord, qui se tient chaque année à Toronto. Le film sortira à l’automne.

 

Photo: Réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril, personnage principal du film Aaju Peter, sénateurs, producteurs de l'Office national du film du Canada (ONF) et coproducteurs d'Eyesteel Film

 Photo: Arnaquq-Baril et le sénateur Patterson

 Photo (gauche à droite): le Commissaire de l'ONF Claude Joli-Coeur, le sénateur Dennis Patterson, Aaju Peter, le sénateur Charlie Watt and le sénateur Tobias Enverga

 

« Angry Inuk »

La chasse aux phoques fait l’objet d’opinions polarisées, mais est-ce vraiment nécessaire ?

Les gens qui s’opposent à cette chasse font beaucoup de bruit, notamment en passant par les médias et les vedettes pour réclamer son interdiction complète.

Toutefois, pour la réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril du Nunavut, ces groupes de manifestants provoquent le phénomène « Angry Inuk » (Inuk furieux), car ces derniers se sentent marginalisés et incompris par les militants qui ne se rendent pas compte de l’importance vitale de la chasse aux phoques pour les gens qui la pratiquent depuis des siècles.

C’est ce qui a inspiré le titre de son documentaire Angry Inuk.

Arnaquq-Baril s’est jointe à un groupe de jeunes leaders qui ont comparu devant le Comité sénatorial permanent des peuples autochtones lors de la Journée nationale des Autochtones pour offrir une projection spéciale en avant-première de son nouveau film.

« Alethea exprime avec éloquence le point de vue des Inuits sur la chasse aux phoques dans son excellent film primé Angry Inuk, » a déclaré le sénateur Dennis Patterson, originaire du Nunavut.

Les Inuits ont survécu pendant des milliers d’années dans le climat le plus rigoureux du monde. Les phoques sont au cœur de leur survie.

Il serait difficile de trouver une source de nourriture plus durable et moins cruelle. En effet, ces animaux se déplacent librement jusqu’à leur dernier jour, un petit nombre sont chassés comparativement à leur population, ils représentent une source précieuse de nourriture et leur fourrure offre chaleur et prospérité.

Pendant ce temps, la viande importée du sud coûte une fortune et les communautés du Nord dépérissent dans un état de crise de plus en plus normalisé.

« Le film raconte la vraie histoire d’une industrie et d’un peuple qui souffrent depuis des décennies des calomnies enlisées dans l’ignorance et semées par les médias nationaux, ainsi que d’une règlementation mal avisée de l’Union européenne qui interdit l’importation de produits du phoque de provenance canadienne, » a déclaré le sénateur Patterson.

Ainsi, en suivant l’avocate et la dessinatrice de vêtements en peau de phoque Aaju Peter de son atelier de l’Arctique aux rues des pays scandinaves, en passant par le Parlement européen à Bruxelles, le film d’Alethea Arnaquq-Baril fait valoir de solides arguments en faveur d’un réexamen de l’interdiction visant la chasse aux phoques et remet en question la moralité d’une société qui fait passer les droits des animaux avant ceux des humains.

Angry Inuk a gagné le prix du public aux Hot Docs de 2016 – le plus grand festival de films documentaires de l’Amérique du Nord, qui se tient chaque année à Toronto. Le film sortira à l’automne.

 

Photo: Réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril, personnage principal du film Aaju Peter, sénateurs, producteurs de l'Office national du film du Canada (ONF) et coproducteurs d'Eyesteel Film

 Photo: Arnaquq-Baril et le sénateur Patterson

 Photo (gauche à droite): le Commissaire de l'ONF Claude Joli-Coeur, le sénateur Dennis Patterson, Aaju Peter, le sénateur Charlie Watt and le sénateur Tobias Enverga

 

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