Des sénateurs en apprennent davantage sur la robotique et l’intelligence artificielle dans le système de santé
Le lundi 15 mai, les sénateurs sont retournés à l’école afin d’en apprendre davantage sur l’utilisation des robots dans le milieu médical. Les membres du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie se sont rendus à l’Université d’Ottawa et à l’Hôpital d’Ottawa et ont tenu une mission d’étude dans le cadre de leur étude sur le rôle de la robotique, de l’intelligence artificielle (IA) et l’impression 3D dans le système de santé.
Mission d’étude à l’Université d’Ottawa
Wojtek Michalowski, professeur en informatique de la santé, et Ian Kerr, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique, en droit et en technologie, ont décrit comment l’IA procure aux médecins de nouvelles façons de traiter leurs patients. Ils ont abordé les questions d’éthique que posent la délégation de la prise de décisions médicales à des machines et le concept de l’attribution de qualités humaines à des robots.
Le sénateur René Cormier (assis) attend pendant qu’un robot crée une représentation 3D de sa personne.Des membres de la Faculté de génie ont démontré l’utilité des appareils haptiques dans la formation médicale. Le mot « haptique » est un terme lié à l’IA qui désigne la reproduction de la sensation du toucher dans les appareils électroniques. On s’en sert pour mieux comprendre les interventions chirurgicales en reproduisant l’interaction entre les instruments chirurgicaux et les tissus humains.
Le sénateur Kelvin Kenneth Ogilvie se sert d’un appareil haptique, un instrument robotique qui sert à aider les patients ayant subi un AVC à réapprendre à écrire.Les sénateurs se sont ensuite arrêtés au laboratoire de robotique Bioln de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, où des chercheurs travaillent à l’amélioration de la façon dont les robots humanoïdes de la prochaine génération interagiront avec les humains.Le professeur Emil M. Petriu a présenté aux sénateurs un robot de couleur orange appelé Pumpkin, pendant que l’adjointe de recherche Miriam Goubran a fait la démonstration d‘une main robotique semblable à une main humaine qui possède des capacités sensorielles de toucher et de manipulation des objets.
L’adjointe de recherche Miriam Goubran montre comment fonctionne un gant-prothèse dans le laboratoire de robotique Bioln.
À partir de la gauche, la sénatrice Carolyn Stewart Olsen, le sénateur René Cormier, le sénateur Art Eggleton et la sénatrice Marie-Françoise Mégie interagissent avec le robot Pumpkin dans le laboratoire de robotique Bioln.
Mission d’étude à l’Hôpital d’Ottawa
Ensuite, les membres du comité se sont rendus à l’Hôpital d’Ottawa, où se trouve le premier programme d’impression médicale 3D en milieu hospitalier au Canada.
Le Dr Adnan Sheikh, directeur médical du programme d’impression 3D, Leonid Chepelev, médecin résident en radiologie, le Dr Paul E. Beaulé et le Dr Frank J. Rybicki ont expliqué comment le haut degré de précision de l’impression 3D permet de répondre à l’anatomie unique de chaque patient.
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Des sénateurs en apprennent davantage sur la robotique et l’intelligence artificielle dans le système de santé
Le lundi 15 mai, les sénateurs sont retournés à l’école afin d’en apprendre davantage sur l’utilisation des robots dans le milieu médical. Les membres du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie se sont rendus à l’Université d’Ottawa et à l’Hôpital d’Ottawa et ont tenu une mission d’étude dans le cadre de leur étude sur le rôle de la robotique, de l’intelligence artificielle (IA) et l’impression 3D dans le système de santé.
Mission d’étude à l’Université d’Ottawa
Wojtek Michalowski, professeur en informatique de la santé, et Ian Kerr, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique, en droit et en technologie, ont décrit comment l’IA procure aux médecins de nouvelles façons de traiter leurs patients. Ils ont abordé les questions d’éthique que posent la délégation de la prise de décisions médicales à des machines et le concept de l’attribution de qualités humaines à des robots.
Le sénateur René Cormier (assis) attend pendant qu’un robot crée une représentation 3D de sa personne.Des membres de la Faculté de génie ont démontré l’utilité des appareils haptiques dans la formation médicale. Le mot « haptique » est un terme lié à l’IA qui désigne la reproduction de la sensation du toucher dans les appareils électroniques. On s’en sert pour mieux comprendre les interventions chirurgicales en reproduisant l’interaction entre les instruments chirurgicaux et les tissus humains.
Le sénateur Kelvin Kenneth Ogilvie se sert d’un appareil haptique, un instrument robotique qui sert à aider les patients ayant subi un AVC à réapprendre à écrire.Les sénateurs se sont ensuite arrêtés au laboratoire de robotique Bioln de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, où des chercheurs travaillent à l’amélioration de la façon dont les robots humanoïdes de la prochaine génération interagiront avec les humains.Le professeur Emil M. Petriu a présenté aux sénateurs un robot de couleur orange appelé Pumpkin, pendant que l’adjointe de recherche Miriam Goubran a fait la démonstration d‘une main robotique semblable à une main humaine qui possède des capacités sensorielles de toucher et de manipulation des objets.
L’adjointe de recherche Miriam Goubran montre comment fonctionne un gant-prothèse dans le laboratoire de robotique Bioln.
À partir de la gauche, la sénatrice Carolyn Stewart Olsen, le sénateur René Cormier, le sénateur Art Eggleton et la sénatrice Marie-Françoise Mégie interagissent avec le robot Pumpkin dans le laboratoire de robotique Bioln.
Mission d’étude à l’Hôpital d’Ottawa
Ensuite, les membres du comité se sont rendus à l’Hôpital d’Ottawa, où se trouve le premier programme d’impression médicale 3D en milieu hospitalier au Canada.
Le Dr Adnan Sheikh, directeur médical du programme d’impression 3D, Leonid Chepelev, médecin résident en radiologie, le Dr Paul E. Beaulé et le Dr Frank J. Rybicki ont expliqué comment le haut degré de précision de l’impression 3D permet de répondre à l’anatomie unique de chaque patient.