Explorer les options pour une économie à faibles émissions de carbone dans l’est du Canada
Face à la réalité pressante des changements climatiques et de ses graves conséquences, le Canada et 194 autres pays signataires ont conclu un accord à Paris, il y a deux ans, en vue de limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius. Pour se conformer à l’Accord de Paris de 2015, le gouvernement du Canada s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les Canadiens de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 et ce, d’ici 2030. Les Canadiens doivent donc trouver une façon d’éliminer 219 mégatonnes d’émissions de GES d’ici 13 ans et il s’agit là d’un objectif très ambitieux.
Dans le cadre de son étude sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, le Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles a passé quatre jours à étudier les effets, les défis, les opportunités et les coûts associés à cette transition lors d’une mission d’étude dans l’est du Canada. Le comité a fait escale à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador), à Summerside (Île-du-Prince-Édouard), à Saint John (Nouveau-Brunswick) et à Halifax (Nouvelle-Écosse). Le comité prévoit présenter au gouvernement fédéral un rapport final sur ses conclusions ainsi que ses principales recommandations d’ici décembre 2017.
Jour 1 : St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)
Lors de la première étape de la mission d’étude, les sénateurs se sont rendus à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, pour une journée entière de rencontres qui portaient sur les technologies propres et l’innovation environnementale.
Les sénateurs en ont appris davantage sur le projet du bas du fleuve Churchill, un aménagement hydroélectrique qui procurera une source d’énergie renouvelable, écologique et à long terme. De plus, ils ont eu l’occasion d’entendre des suggestions quant à l’utilisation des revenus qui proviendraient de la tarification du carbone.
Jour 2 : Summerside (Île-du-Prince-Édouard)
Les sénateurs ont quitté St. John’s en direction de la province reconnue pour sa terre rougeâtre, l’Île-du-Prince-Édouard, plus précisément vers la Ville de Summerside.
Les sénateurs ont rencontré divers représentants municipaux et experts en changements climatiques à la Credit Union Place, un bâtiment qui présente plusieurs caractéristiques de construction durable, dont des puits géothermiques, une technologie de transfert de la chaleur et même un parc solaire.
Les sénateurs ont également eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les éoliennes du parc éolien de Summerside, sur l’usine de traitement des eaux usées et sur une maison passive (maison à très faible consommation énergétique) mise sur pied par un constructeur local de résidences éconergétiques.
Jour 3 : Saint John (Nouveau-Brunswick)
Le matin suivant, les membres du comité sont arrivés à Saint John, où le président du comité, le sénateur Richard Neufeld, a rencontré Ray Hubble, le directeur régional par intérim du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, pour voir le campus et s’adresser aux étudiants.
Les sénateurs ont poursuivi leur mission d’étude à la Centrale nucléaire de Point Lepreau et se sont informés au sujet du projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada au cours d’une rencontre avec des représentants de l’industrie pétrolière de la région.
Jour 4 : Halifax (Nouvelle-Écosse)
Lors de la dernière journée de leur mission d’étude, les sénateurs sont arrivés à Halifax, où ils ont appris comment il est possible d’utiliser le dioxyde de carbone des déchets pour créer des produits en béton abordables et plus écologiques. Ils ont été accueillis par des représentants du College of Sustainability à l’Université Dalhousie, ils ont visité des laboratoires de la Faculté des Sciences et ils ont participé à un forum de discussion avec des étudiants ainsi que des membres de la faculté et du public. Les sénateurs ont conclu leur mission d’étude en discutant avec des citoyens après leur présentation à l’Université Dalhousie.
Cette mission d’étude a permis aux membres du Comité de comprendre et de cerner les principales considérations et les principaux défis associés à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone au Canada.
Articles connexes
Étiquettes
Nouvelles des comités
Explorer les options pour une économie à faibles émissions de carbone dans l’est du Canada
Face à la réalité pressante des changements climatiques et de ses graves conséquences, le Canada et 194 autres pays signataires ont conclu un accord à Paris, il y a deux ans, en vue de limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius. Pour se conformer à l’Accord de Paris de 2015, le gouvernement du Canada s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les Canadiens de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 et ce, d’ici 2030. Les Canadiens doivent donc trouver une façon d’éliminer 219 mégatonnes d’émissions de GES d’ici 13 ans et il s’agit là d’un objectif très ambitieux.
Dans le cadre de son étude sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, le Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles a passé quatre jours à étudier les effets, les défis, les opportunités et les coûts associés à cette transition lors d’une mission d’étude dans l’est du Canada. Le comité a fait escale à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador), à Summerside (Île-du-Prince-Édouard), à Saint John (Nouveau-Brunswick) et à Halifax (Nouvelle-Écosse). Le comité prévoit présenter au gouvernement fédéral un rapport final sur ses conclusions ainsi que ses principales recommandations d’ici décembre 2017.
Jour 1 : St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)
Lors de la première étape de la mission d’étude, les sénateurs se sont rendus à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, pour une journée entière de rencontres qui portaient sur les technologies propres et l’innovation environnementale.
Les sénateurs en ont appris davantage sur le projet du bas du fleuve Churchill, un aménagement hydroélectrique qui procurera une source d’énergie renouvelable, écologique et à long terme. De plus, ils ont eu l’occasion d’entendre des suggestions quant à l’utilisation des revenus qui proviendraient de la tarification du carbone.
Jour 2 : Summerside (Île-du-Prince-Édouard)
Les sénateurs ont quitté St. John’s en direction de la province reconnue pour sa terre rougeâtre, l’Île-du-Prince-Édouard, plus précisément vers la Ville de Summerside.
Les sénateurs ont rencontré divers représentants municipaux et experts en changements climatiques à la Credit Union Place, un bâtiment qui présente plusieurs caractéristiques de construction durable, dont des puits géothermiques, une technologie de transfert de la chaleur et même un parc solaire.
Les sénateurs ont également eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les éoliennes du parc éolien de Summerside, sur l’usine de traitement des eaux usées et sur une maison passive (maison à très faible consommation énergétique) mise sur pied par un constructeur local de résidences éconergétiques.
Jour 3 : Saint John (Nouveau-Brunswick)
Le matin suivant, les membres du comité sont arrivés à Saint John, où le président du comité, le sénateur Richard Neufeld, a rencontré Ray Hubble, le directeur régional par intérim du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, pour voir le campus et s’adresser aux étudiants.
Les sénateurs ont poursuivi leur mission d’étude à la Centrale nucléaire de Point Lepreau et se sont informés au sujet du projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada au cours d’une rencontre avec des représentants de l’industrie pétrolière de la région.
Jour 4 : Halifax (Nouvelle-Écosse)
Lors de la dernière journée de leur mission d’étude, les sénateurs sont arrivés à Halifax, où ils ont appris comment il est possible d’utiliser le dioxyde de carbone des déchets pour créer des produits en béton abordables et plus écologiques. Ils ont été accueillis par des représentants du College of Sustainability à l’Université Dalhousie, ils ont visité des laboratoires de la Faculté des Sciences et ils ont participé à un forum de discussion avec des étudiants ainsi que des membres de la faculté et du public. Les sénateurs ont conclu leur mission d’étude en discutant avec des citoyens après leur présentation à l’Université Dalhousie.
Cette mission d’étude a permis aux membres du Comité de comprendre et de cerner les principales considérations et les principaux défis associés à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone au Canada.