Importation illégale de volaille : un sénateur promet d’agir
Les manœuvres frauduleuses qui visent la volaille à la frontière font perdre au Canada 140 millions de dollars par année et privent les Canadiens de 4 500 emplois, mais le gouvernement fédéral n’intervient pas.
« Pourquoi le ministre n’agit‑il pas dans ce dossier? C’est une excellente question, » a déploré le sénateur Percy Mockler.
Il attend toujours une réponse.
Des poulets à griller des États‑Unis sont importés au Canada sous la fausse étiquette de « volaille de réforme, » un terme de l’industrie qui désigne les poules pondeuses qui ne sont plus productives.
Les poulets à griller, à la chair tendre et succulente, sont assujettis à des contrôles à l’importation, mais pas la volaille de réforme. Des exportateurs américains sans scrupules tirent parti de cette faille pour éviter de payer des droits de douane.
Il existe pourtant une solution toute simple.
Des scientifiques de l’Université Trent ont mis au point un test d’ADN que peuvent utiliser les agents d’inspection des aliments pour s’assurer que la volaille importée est bien de la volaille de réforme.
« L’industrie est prête à coopérer, » a affirmé le sénateur Mockler.
Or, lorsque le sénateur a questionné le ministre de l’Agriculture Lawrence MacAulay au sujet de l’importation illégale de volaille, lors de la Période des questions au Sénat le mois dernier, la réponse a été pour le moins évasive.
« Nous évaluons actuellement la situation, » a expliqué le ministre MacAulay, qui a tout de même concédé que le problème « dure depuis de nombreuses années. »
Pendant ce temps, les consommateurs canadiens risquent d’acheter malgré eux de vieilles poules pondeuses au supermarché, car les exigences en matière d’étiquetage sont peu sévères.
« L’étiquetage du produit s’impose, » s’est insurgé le sénateur Mockler. « Les consommateurs s’y fient, plus que jamais auparavant. »
À défaut d’une intervention gouvernementale, le sénateur Mockler agira.
Il est prêt à déposer un projet de loi d’intérêt public qui imposerait des tests d’ADN et permettrait aux Canadiens de savoir ce qu’ils consomment.
« S’il existait des contrôles à l’importation des volailles de réforme au Canada, on créerait une activité économique de 140 millions de dollars et 4 500 emplois à travers le Canada, » a conclu le sénateur Mockler.
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Les manœuvres frauduleuses qui visent la volaille à la frontière font perdre au Canada 140 millions de dollars par année et privent les Canadiens de 4 500 emplois, mais le gouvernement fédéral n’intervient pas.
« Pourquoi le ministre n’agit‑il pas dans ce dossier? C’est une excellente question, » a déploré le sénateur Percy Mockler.
Il attend toujours une réponse.
Des poulets à griller des États‑Unis sont importés au Canada sous la fausse étiquette de « volaille de réforme, » un terme de l’industrie qui désigne les poules pondeuses qui ne sont plus productives.
Les poulets à griller, à la chair tendre et succulente, sont assujettis à des contrôles à l’importation, mais pas la volaille de réforme. Des exportateurs américains sans scrupules tirent parti de cette faille pour éviter de payer des droits de douane.
Il existe pourtant une solution toute simple.
Des scientifiques de l’Université Trent ont mis au point un test d’ADN que peuvent utiliser les agents d’inspection des aliments pour s’assurer que la volaille importée est bien de la volaille de réforme.
« L’industrie est prête à coopérer, » a affirmé le sénateur Mockler.
Or, lorsque le sénateur a questionné le ministre de l’Agriculture Lawrence MacAulay au sujet de l’importation illégale de volaille, lors de la Période des questions au Sénat le mois dernier, la réponse a été pour le moins évasive.
« Nous évaluons actuellement la situation, » a expliqué le ministre MacAulay, qui a tout de même concédé que le problème « dure depuis de nombreuses années. »
Pendant ce temps, les consommateurs canadiens risquent d’acheter malgré eux de vieilles poules pondeuses au supermarché, car les exigences en matière d’étiquetage sont peu sévères.
« L’étiquetage du produit s’impose, » s’est insurgé le sénateur Mockler. « Les consommateurs s’y fient, plus que jamais auparavant. »
À défaut d’une intervention gouvernementale, le sénateur Mockler agira.
Il est prêt à déposer un projet de loi d’intérêt public qui imposerait des tests d’ADN et permettrait aux Canadiens de savoir ce qu’ils consomment.
« S’il existait des contrôles à l’importation des volailles de réforme au Canada, on créerait une activité économique de 140 millions de dollars et 4 500 emplois à travers le Canada, » a conclu le sénateur Mockler.