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Le rapport Kirby est toujours aussi pertinent : la Sénatrice Cordy

Il y a un peu plus de dix ans, à la suite d’un nouveau rapport au sujet de la santé au Canada, les membres du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie se sont demandé quel sujet ils devraient alors investiguer.

La décision est vite devenue évidente – et fortement personnelle.

« Tous les sénateurs avaient un ami intime ou un parent qui avait souffert de problèmes de santé mentale à un moment de leur vie, » a expliqué la sénatrice Jane Cordy. « Ce fut une sorte de révélation pour tout le monde. »

En mai 2006, le comité a également ouvert les yeux au reste du pays avec la publication de son dernier rapport dans une série au sujet de la maladie mentale.

Ce dernier rapport, intitulé De l’ombre à la lumière : La transformation des services concernant la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie au Canada, a mené à la création de la Commission de la santé mentale du Canada, sans compter qu’il a fourni une série de recommandations détaillées qui continuent à guider les décisions politiques.

Aujourd’hui, le rapport est communément appelé les Rapports Kirby, portant le nom du président du comité de l’époque, le sénateur Michael Kirby.

Même après dix ans, les souvenirs de liés à cette étude innovatrice – la première au niveau national au sujet de la maladie mentale – restent vifs.

« Nous nous sommes rendus dans toutes les régions du pays, » a indiqué la sénatrice, qui siégeait sur le comité à cette époque. « Je n’oublierai jamais certaines des personnes avec lesquelles nous nous sommes entretenus. »

Une femme a entre autres parlé de son séjour à l’hôpital. Elle était atteinte d’un cancer et son mari souffrait d’une maladie mentale.

L’employeur de son mari lui a envoyé des fleurs, par contre il n’a rien envoyé, ni carte, ni fleurs, pour son mari.

« Ce témoignage a confirmé aux yeux des membres du Comité les préjugés qui entourent les personnes qui souffrent d’une maladie mentale, » a dit la sénatrice.

Une autre femme, qui souffrait de dépression, était en larmes devant le comité.

« J’aurais préféré avoir le cancer du sein plutôt qu’une maladie mentale, parce que comme ça, je n’aurais pas perdu ma famille et mes amis, » a-t-elle dit en pleurant.

La sénatrice Cordy tamponnait ses propres yeux.

« Je me suis dit, ‘Je ne pense pas que les sénateurs sont censés pleurer quand ils entendent des témoins’. »

Aujourd’hui, la Commission de la santé mentale du Canada continue à bâtir sur ce qui a été recommandé dans les Rapports Kirby. L’organisation donne des recommandations au gouvernement et aux fournisseurs de services, et a aussi créé la première stratégie nationale pour réduire la stigmatisation de la maladie mentale.

Le rapport a également encouragé le financement de programmes au niveau communautaire, et aussi des réformes afin de faciliter l’accès aux prestations d’assurance-emploi et de compassion, pour ne donner que quelques exemples de ses 118 recommandations.

Le rapport Kirby est toujours aussi pertinent

Le rapport comprenait un plan compréhensif pour le changement, et le Sénat était bien placé pour entreprendre une telle étude.

« Les sénateurs n’entreprennent pas ces études pour être réélus, mais bien parce que c’est la bonne chose à faire, » a indiqué la sénatrice Cordy. « Nous avons pu prendre le temps de nous concentrer sur la question de la santé mentale et de la maladie mentale. »

« Ce rapport me tient particulièrement à cœur et je le classerais en tête de tout le travail que j’ai réalisé. Je dis cela parce qu’il a permis de changer les choses. »

Le retour de la semaine de la santé mentale avec le nouveau slogan Parlez Haut et Fort montre à quel point on a déjà progressé.

« Il reste encore beaucoup de travail à faire, » a conclu la sénatrice Cordy.

« Mais je pense que nous avons parcouru beaucoup de chemin. »

Le rapport Kirby est toujours aussi pertinent : la Sénatrice Cordy

Il y a un peu plus de dix ans, à la suite d’un nouveau rapport au sujet de la santé au Canada, les membres du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie se sont demandé quel sujet ils devraient alors investiguer.

La décision est vite devenue évidente – et fortement personnelle.

« Tous les sénateurs avaient un ami intime ou un parent qui avait souffert de problèmes de santé mentale à un moment de leur vie, » a expliqué la sénatrice Jane Cordy. « Ce fut une sorte de révélation pour tout le monde. »

En mai 2006, le comité a également ouvert les yeux au reste du pays avec la publication de son dernier rapport dans une série au sujet de la maladie mentale.

Ce dernier rapport, intitulé De l’ombre à la lumière : La transformation des services concernant la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie au Canada, a mené à la création de la Commission de la santé mentale du Canada, sans compter qu’il a fourni une série de recommandations détaillées qui continuent à guider les décisions politiques.

Aujourd’hui, le rapport est communément appelé les Rapports Kirby, portant le nom du président du comité de l’époque, le sénateur Michael Kirby.

Même après dix ans, les souvenirs de liés à cette étude innovatrice – la première au niveau national au sujet de la maladie mentale – restent vifs.

« Nous nous sommes rendus dans toutes les régions du pays, » a indiqué la sénatrice, qui siégeait sur le comité à cette époque. « Je n’oublierai jamais certaines des personnes avec lesquelles nous nous sommes entretenus. »

Une femme a entre autres parlé de son séjour à l’hôpital. Elle était atteinte d’un cancer et son mari souffrait d’une maladie mentale.

L’employeur de son mari lui a envoyé des fleurs, par contre il n’a rien envoyé, ni carte, ni fleurs, pour son mari.

« Ce témoignage a confirmé aux yeux des membres du Comité les préjugés qui entourent les personnes qui souffrent d’une maladie mentale, » a dit la sénatrice.

Une autre femme, qui souffrait de dépression, était en larmes devant le comité.

« J’aurais préféré avoir le cancer du sein plutôt qu’une maladie mentale, parce que comme ça, je n’aurais pas perdu ma famille et mes amis, » a-t-elle dit en pleurant.

La sénatrice Cordy tamponnait ses propres yeux.

« Je me suis dit, ‘Je ne pense pas que les sénateurs sont censés pleurer quand ils entendent des témoins’. »

Aujourd’hui, la Commission de la santé mentale du Canada continue à bâtir sur ce qui a été recommandé dans les Rapports Kirby. L’organisation donne des recommandations au gouvernement et aux fournisseurs de services, et a aussi créé la première stratégie nationale pour réduire la stigmatisation de la maladie mentale.

Le rapport a également encouragé le financement de programmes au niveau communautaire, et aussi des réformes afin de faciliter l’accès aux prestations d’assurance-emploi et de compassion, pour ne donner que quelques exemples de ses 118 recommandations.

Le rapport Kirby est toujours aussi pertinent

Le rapport comprenait un plan compréhensif pour le changement, et le Sénat était bien placé pour entreprendre une telle étude.

« Les sénateurs n’entreprennent pas ces études pour être réélus, mais bien parce que c’est la bonne chose à faire, » a indiqué la sénatrice Cordy. « Nous avons pu prendre le temps de nous concentrer sur la question de la santé mentale et de la maladie mentale. »

« Ce rapport me tient particulièrement à cœur et je le classerais en tête de tout le travail que j’ai réalisé. Je dis cela parce qu’il a permis de changer les choses. »

Le retour de la semaine de la santé mentale avec le nouveau slogan Parlez Haut et Fort montre à quel point on a déjà progressé.

« Il reste encore beaucoup de travail à faire, » a conclu la sénatrice Cordy.

« Mais je pense que nous avons parcouru beaucoup de chemin. »

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