Le Sénat est l’hôte de la cérémonie d’installation historique de la gouverneure générale
Son Excellence la très honorable Julie Payette est devenue la 29e gouverneure générale du Canada lundi, lors d’une cérémonie d’installation émouvante qui s’est déroulée sur la Colline du Parlement, dans la Chambre du Sénat. L’ancienne astronaute, ingénieure et administratrice succède au très honorable David Johnston à titre de représentante de la chef d’État du Canada, la reine Elisabeth II.
Mme Payette assumera désormais la responsabilité d’une vaste gamme de cérémonies constitutionnelles et protocolaires au nom de la Reine. Ainsi, elle accueillera les familles royales et les chefs d’État étrangers, s’occupera de la convocation, de la prorogation et de la dissolution du Parlement, lira le discours du Trône et accordera la sanction royale aux projets de loi adoptés par le Sénat et la Chambre des communes.
Des centaines d’invités, dont le Président du Sénat, George J. Furey, son homologue de la Chambre des communes, Geoff Regan, et des dignitaires, des parlementaires et d’anciens gouverneurs généraux, se sont levés lorsque Mme Payette a fait son entrée dans la Chambre du Sénat, accompagnée de l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters, pendant que jouait « Fanfare for the Common Man » d’Aaron Copland, l’une des œuvres musicales choisies pour la cérémonie par Mme Payette.
La cérémonie a évoqué à plusieurs reprises l’alliance entre le Parlement et la Couronne. Le Trône du Canada, les symboles de la dynastie des Tudor qui encadrent son dais et le décor cramoisi de la Chambre, ont tous servi de rappel que la Chambre du Sénat est l’endroit où la souveraine, ou sa représentante, la gouverneure générale, s’adresse aux membres assemblés des deux Chambres du Parlement.
Le fils de Mme Payette, Laurier Payette Flynn, qui est âgé de 14 ans, était assis aux côtés de cette dernière lorsque la juge en chef du Canada, Beverley McLachlin, lui a administré les serments d’office. Quelques instants plus tard, une salve d’honneur de 21 coups a été tirée lorsque la nouvelle gouverneure générale est montée sur le trône.
La gouverneure générale, qui s’est exprimée sans avoir recours à des notes, a fait un discours inaugural percutant, dans lequel elle a mentionné tout spécialement les chefs autochtones du Canada et abordé divers enjeux, comme les changements climatiques et la pauvreté, tout en affirmant que des actions concertées sont nécessaires pour mettre en œuvre des changements.
« N’importe qui peut accomplir tout et relever tous les défis s'ils sont disposés à travailler avec les autres, à aller au-delà de leur agenda personnel, à viser des objectifs toujours plus hauts et à faire le nécessaire pour assurer le bien commun », a déclaré la gouverneure générale. « J’espère que ce sera exactement la voie que je suivrai durant mon mandat de gouverneure générale. »
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Le Sénat est l’hôte de la cérémonie d’installation historique de la gouverneure générale
Son Excellence la très honorable Julie Payette est devenue la 29e gouverneure générale du Canada lundi, lors d’une cérémonie d’installation émouvante qui s’est déroulée sur la Colline du Parlement, dans la Chambre du Sénat. L’ancienne astronaute, ingénieure et administratrice succède au très honorable David Johnston à titre de représentante de la chef d’État du Canada, la reine Elisabeth II.
Mme Payette assumera désormais la responsabilité d’une vaste gamme de cérémonies constitutionnelles et protocolaires au nom de la Reine. Ainsi, elle accueillera les familles royales et les chefs d’État étrangers, s’occupera de la convocation, de la prorogation et de la dissolution du Parlement, lira le discours du Trône et accordera la sanction royale aux projets de loi adoptés par le Sénat et la Chambre des communes.
Des centaines d’invités, dont le Président du Sénat, George J. Furey, son homologue de la Chambre des communes, Geoff Regan, et des dignitaires, des parlementaires et d’anciens gouverneurs généraux, se sont levés lorsque Mme Payette a fait son entrée dans la Chambre du Sénat, accompagnée de l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters, pendant que jouait « Fanfare for the Common Man » d’Aaron Copland, l’une des œuvres musicales choisies pour la cérémonie par Mme Payette.
La cérémonie a évoqué à plusieurs reprises l’alliance entre le Parlement et la Couronne. Le Trône du Canada, les symboles de la dynastie des Tudor qui encadrent son dais et le décor cramoisi de la Chambre, ont tous servi de rappel que la Chambre du Sénat est l’endroit où la souveraine, ou sa représentante, la gouverneure générale, s’adresse aux membres assemblés des deux Chambres du Parlement.
Le fils de Mme Payette, Laurier Payette Flynn, qui est âgé de 14 ans, était assis aux côtés de cette dernière lorsque la juge en chef du Canada, Beverley McLachlin, lui a administré les serments d’office. Quelques instants plus tard, une salve d’honneur de 21 coups a été tirée lorsque la nouvelle gouverneure générale est montée sur le trône.
La gouverneure générale, qui s’est exprimée sans avoir recours à des notes, a fait un discours inaugural percutant, dans lequel elle a mentionné tout spécialement les chefs autochtones du Canada et abordé divers enjeux, comme les changements climatiques et la pauvreté, tout en affirmant que des actions concertées sont nécessaires pour mettre en œuvre des changements.
« N’importe qui peut accomplir tout et relever tous les défis s'ils sont disposés à travailler avec les autres, à aller au-delà de leur agenda personnel, à viser des objectifs toujours plus hauts et à faire le nécessaire pour assurer le bien commun », a déclaré la gouverneure générale. « J’espère que ce sera exactement la voie que je suivrai durant mon mandat de gouverneure générale. »