Les agriculteurs et producteurs d’aliments du Canada doivent avoir accès au monde entier
Il y a tout un monde de gens qui ont faim, et les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens sont prêts à les nourrir, mais ils ont besoin de l’aide du gouvernement fédéral pour leur ouvrir de nouveaux marchés étrangers, selon le rapport d’un comité sénatorial publié le mardi 9 mai 2017.
« Un petit coup de main du gouvernement fédéral pourrait faire un monde de différence pour les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens, » a soutenu le sénateur Ghislain Maltais, président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, lors du dépôt du rapport du comité intitulé L’accès au marché mondial : donner le monde aux producteurs et transformateurs canadiens.
Le rapport, qui compte 18 recommandations, résulte d’une étude approfondie qui s’est déroulée sur deux ans et qui portait sur le secteur agricole et agroalimentaire du Canada et ses possibilités de croissance sur la scène internationale. Le Canada exporte plus de la moitié de sa production agricole et alimentaire, mais ce secteur ne représente que 6,6 % du produit intérieur brut du pays.
Le comité estime que le gouvernement fédéral devrait chercher à conclure plus d’accords commerciaux multilatéraux et mettre sur pied un comité national afin de surveiller les barrières non tarifaires qui empêchent les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens de vendre leurs marchandises sur les marchés étrangers.
« Un meilleur accès aux marchés étrangers permettrait à ce secteur de l’économie canadienne de croître, de devenir plus rentable, de créer plus d’emplois et de stimuler les dépenses dans d’autres secteurs de l’économie, » a expliqué le sénateur Terry Mercer, vice-président du comité.
Le comité estime également qu’au pays, le gouvernement devrait prendre des mesures pour rendre le secteur plus concurrentiel et plus productif, notamment en lui donnant un meilleur accès aux subventions offertes aux agriculteurs et producteurs d’aliments qui souhaitent investir dans les nouvelles technologies, ainsi qu’en améliorant le Programme des travailleurs étrangers temporaires afin de réduire l’impact de la pénurie de main-d’œuvre dans l’ensemble du secteur.
Le comité fait également appel au gouvernement pour qu’il travaille étroitement avec les provinces et les territoires en vue d’éliminer les obstacles au commerce interprovincial qui font en sorte qu’il est plus difficile pour un agriculteur canadien de vendre ses produits dans une autre province que dans un pays étranger.
Le comité a consulté 500 témoins et intervenants clés entre 2014 et 2017.
Le secteur agricole et agroalimentaire du Canada exporte plus de la moitié de ce qu’il produit. Dans un marché mondial concurrentiel, les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens se classent au 5e rang des exportations agricoles et au 11e rang des exportations agroalimentaires.
Le renforcement de l’économie canadienne est une grande priorité pour les sénateurs. L’élimination d’obstacles au commerce intérieur entre provinces et territoires fait partie des recommandations du comité de l’agriculture. Le Comité sénatorial des banques et du commerce a également fait une étude approfondie de ce problème en 2016. Le gouvernement a adopté les recommandations comprises dans le rapport de ce comité, déposé en juin 2016, intitulé Des murs à démolir : Démantèlement des obstacles au commerce intérieur au Canada.
En avril 2017, le gouvernement fédéral, ainsi que les gouvernements provinciaux et territoriaux, ont annoncé l’Accord de libre-échange canadien, une entente qui a pour but d’éliminer les barrières qui empêchent la libre circulation des biens entre provinces et territoires.
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Les agriculteurs et producteurs d’aliments du Canada doivent avoir accès au monde entier
Il y a tout un monde de gens qui ont faim, et les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens sont prêts à les nourrir, mais ils ont besoin de l’aide du gouvernement fédéral pour leur ouvrir de nouveaux marchés étrangers, selon le rapport d’un comité sénatorial publié le mardi 9 mai 2017.
« Un petit coup de main du gouvernement fédéral pourrait faire un monde de différence pour les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens, » a soutenu le sénateur Ghislain Maltais, président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, lors du dépôt du rapport du comité intitulé L’accès au marché mondial : donner le monde aux producteurs et transformateurs canadiens.
Le rapport, qui compte 18 recommandations, résulte d’une étude approfondie qui s’est déroulée sur deux ans et qui portait sur le secteur agricole et agroalimentaire du Canada et ses possibilités de croissance sur la scène internationale. Le Canada exporte plus de la moitié de sa production agricole et alimentaire, mais ce secteur ne représente que 6,6 % du produit intérieur brut du pays.
Le comité estime que le gouvernement fédéral devrait chercher à conclure plus d’accords commerciaux multilatéraux et mettre sur pied un comité national afin de surveiller les barrières non tarifaires qui empêchent les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens de vendre leurs marchandises sur les marchés étrangers.
« Un meilleur accès aux marchés étrangers permettrait à ce secteur de l’économie canadienne de croître, de devenir plus rentable, de créer plus d’emplois et de stimuler les dépenses dans d’autres secteurs de l’économie, » a expliqué le sénateur Terry Mercer, vice-président du comité.
Le comité estime également qu’au pays, le gouvernement devrait prendre des mesures pour rendre le secteur plus concurrentiel et plus productif, notamment en lui donnant un meilleur accès aux subventions offertes aux agriculteurs et producteurs d’aliments qui souhaitent investir dans les nouvelles technologies, ainsi qu’en améliorant le Programme des travailleurs étrangers temporaires afin de réduire l’impact de la pénurie de main-d’œuvre dans l’ensemble du secteur.
Le comité fait également appel au gouvernement pour qu’il travaille étroitement avec les provinces et les territoires en vue d’éliminer les obstacles au commerce interprovincial qui font en sorte qu’il est plus difficile pour un agriculteur canadien de vendre ses produits dans une autre province que dans un pays étranger.
Le comité a consulté 500 témoins et intervenants clés entre 2014 et 2017.
Le secteur agricole et agroalimentaire du Canada exporte plus de la moitié de ce qu’il produit. Dans un marché mondial concurrentiel, les agriculteurs et producteurs d’aliments canadiens se classent au 5e rang des exportations agricoles et au 11e rang des exportations agroalimentaires.
Le renforcement de l’économie canadienne est une grande priorité pour les sénateurs. L’élimination d’obstacles au commerce intérieur entre provinces et territoires fait partie des recommandations du comité de l’agriculture. Le Comité sénatorial des banques et du commerce a également fait une étude approfondie de ce problème en 2016. Le gouvernement a adopté les recommandations comprises dans le rapport de ce comité, déposé en juin 2016, intitulé Des murs à démolir : Démantèlement des obstacles au commerce intérieur au Canada.
En avril 2017, le gouvernement fédéral, ainsi que les gouvernements provinciaux et territoriaux, ont annoncé l’Accord de libre-échange canadien, une entente qui a pour but d’éliminer les barrières qui empêchent la libre circulation des biens entre provinces et territoires.
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