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Période des questions au Sénat — Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture

Cette semaine, les sénateurs ont bombardé de questions le ministre de l’Agriculture Lawrence MacAulay, lors de la période des questions à la Chambre haute. Ils cherchaient à obtenir des faits qui démontrent que les accords de libre‑échange proposés seraient avantageux pour les Canadiens.

Le mardi 21 juin 2016, le sénateur Terry Mercer, qui étudie les accords commerciaux dans le cadre de ses fonctions de vice‑président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, a posé une question sur le Partenariat transpacifique et l’accord de libre‑échange entre le Canada et l’Union européenne.

« Les gens s’inquiètent de l’impact éventuel de ces accords sur notre capacité concurrentielle dans le monde, » a déclaré le sénateur Mercer. « À quel point êtes‑vous convaincu que ces accords permettront effectivement au Canada d’accroître ses parts de marché ? »

Le ministre MacAulay a répondu que le gouvernement avait l’intention de ratifier l’accord avec l’Union européenne, qu’il a présenté comme « un accord historique qui nous donne accès à un marché de 500 millions de personnes dont le PIB s’élève à 20 billions de dollars ».

Le ministre a ajouté que le gouvernement allait mettre en place un service de « soutien à la transition » pour aider l’industrie laitière canadienne, qui s’inquiète des répercussions que pourraient avoir les nouveaux accords commerciaux.

Le président du Comité de l’agriculture, le sénateur Ghislain Maltais, a mis en lumière un autre irritant pour l’industrie laitière, le lait diafiltré, qui représente du lait qui a subi une telle transformation qu’il peut être importé au Canada sans être assujetti aux droits de douane.

Les brèches dans la réglementation applicable au lait diafiltré font perdre « des centaines de millions de dollars » aux producteurs canadiens, a souligné le sénateur Maltais.

« Vous savez comme moi que ce produit entre au Canada de façon illégale. Nous ne devrions pas attendre plus longtemps avant de mettre fin à cette pratique. Pour ce faire, il faut seulement de la volonté, de votre part et de celle de votre gouvernement. »

Le ministre a refusé de se prononcer sur le sujet.

« Cet enjeu me préoccupe beaucoup et je peux vous assurer que le gouvernement s’en préoccupe lui aussi grandement, » a‑t‑il fait savoir. « J’espère et je crois que nous serons en mesure d’élaborer une politique qui assurera la durabilité et la viabilité à long terme de l’industrie laitière. »

Le ministre MacAulay a aussi mentionné que le gouvernement se penchera sur les nouvelles technologies agricoles. Le sénateur Maltais lui a rappelé que le Comité sénatorial de l’agriculture avait justement produit un « excellent » rapport sur le sujet l’an dernier.

Le ministre a répondu au sénateur qu’il aimerait recevoir le rapport. M. MacAulay s’est par ailleurs fait poser des questions concernant le rapport récent du Comité sénatorial des banques et du commerce sur les barrières au commerce intérieur.

« Il est inutile de faire les choses deux fois, » a répondu le ministre.

La sénateure Pierrette Ringuette, a quant à elle demandé si le gouvernement avait l’intention d’aider les jeunes agriculteurs à assumer les frais de démarrage, qui « sont pratiquement insoutenables. »

« Je sais ce que vous avez en tête, » a répondu le ministre. « Mais mon ministère n’offre aucun programme pouvant aider une personne à se procurer une ferme à un prix plus avantageux que la valeur marchande. »

Période des questions au Sénat — Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture

Cette semaine, les sénateurs ont bombardé de questions le ministre de l’Agriculture Lawrence MacAulay, lors de la période des questions à la Chambre haute. Ils cherchaient à obtenir des faits qui démontrent que les accords de libre‑échange proposés seraient avantageux pour les Canadiens.

Le mardi 21 juin 2016, le sénateur Terry Mercer, qui étudie les accords commerciaux dans le cadre de ses fonctions de vice‑président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, a posé une question sur le Partenariat transpacifique et l’accord de libre‑échange entre le Canada et l’Union européenne.

« Les gens s’inquiètent de l’impact éventuel de ces accords sur notre capacité concurrentielle dans le monde, » a déclaré le sénateur Mercer. « À quel point êtes‑vous convaincu que ces accords permettront effectivement au Canada d’accroître ses parts de marché ? »

Le ministre MacAulay a répondu que le gouvernement avait l’intention de ratifier l’accord avec l’Union européenne, qu’il a présenté comme « un accord historique qui nous donne accès à un marché de 500 millions de personnes dont le PIB s’élève à 20 billions de dollars ».

Le ministre a ajouté que le gouvernement allait mettre en place un service de « soutien à la transition » pour aider l’industrie laitière canadienne, qui s’inquiète des répercussions que pourraient avoir les nouveaux accords commerciaux.

Le président du Comité de l’agriculture, le sénateur Ghislain Maltais, a mis en lumière un autre irritant pour l’industrie laitière, le lait diafiltré, qui représente du lait qui a subi une telle transformation qu’il peut être importé au Canada sans être assujetti aux droits de douane.

Les brèches dans la réglementation applicable au lait diafiltré font perdre « des centaines de millions de dollars » aux producteurs canadiens, a souligné le sénateur Maltais.

« Vous savez comme moi que ce produit entre au Canada de façon illégale. Nous ne devrions pas attendre plus longtemps avant de mettre fin à cette pratique. Pour ce faire, il faut seulement de la volonté, de votre part et de celle de votre gouvernement. »

Le ministre a refusé de se prononcer sur le sujet.

« Cet enjeu me préoccupe beaucoup et je peux vous assurer que le gouvernement s’en préoccupe lui aussi grandement, » a‑t‑il fait savoir. « J’espère et je crois que nous serons en mesure d’élaborer une politique qui assurera la durabilité et la viabilité à long terme de l’industrie laitière. »

Le ministre MacAulay a aussi mentionné que le gouvernement se penchera sur les nouvelles technologies agricoles. Le sénateur Maltais lui a rappelé que le Comité sénatorial de l’agriculture avait justement produit un « excellent » rapport sur le sujet l’an dernier.

Le ministre a répondu au sénateur qu’il aimerait recevoir le rapport. M. MacAulay s’est par ailleurs fait poser des questions concernant le rapport récent du Comité sénatorial des banques et du commerce sur les barrières au commerce intérieur.

« Il est inutile de faire les choses deux fois, » a répondu le ministre.

La sénateure Pierrette Ringuette, a quant à elle demandé si le gouvernement avait l’intention d’aider les jeunes agriculteurs à assumer les frais de démarrage, qui « sont pratiquement insoutenables. »

« Je sais ce que vous avez en tête, » a répondu le ministre. « Mais mon ministère n’offre aucun programme pouvant aider une personne à se procurer une ferme à un prix plus avantageux que la valeur marchande. »

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