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Rencontrez les participants de Vision autochtone au Sénat 2018

Selon les membres du Comité sénatorial des peuples autochtones, les jeunes sont les leaders d’aujourd’hui, et de demain.

Alors que le comité poursuit son étude sur l’établissement d’une nouvelle relation entre le Canada, les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les sénateurs savent qu’ils n’auront pas une idée complète de la situation à moins que les voix des jeunes soient entendues.

C’est pourquoi, pour la troisième année consécutive, des sénateurs ont invité des gens de partout au pays à nommer des jeunes autochtones de leur communauté pour qu’ils aient l’occasion de partager leurs expériences et leurs réflexions avec le comité au cours d’une audience officielle. Que ce soit en cernant les défis ou en partageant des exemples de réussite, le comité cherche à comprendre ce qui, selon les milléniaux, est au cœur de cette nouvelle relation et comment le Sénat peut les aider à relever ces défis.

L’événement aura lieu à Ottawa, le 6 juin 2018, et il comprendra d’autres activités au programme qui visent à faire découvrir aux jeunes les rouages du Parlement tout en leur permettant de tisser des liens avec d’autres jeunes autochtones de partout au Canada.

 

Rencontrez les jeunes leaders de Visions Autochtones au Sénat 2018

Colette Trudeau (Métis – Colombie‑Britannique)

Colette est fière d’appartenir à la Nation métisse; elle est née à Matsqui (Colombie‑Britannique). En tant que directrice des jeunes et du programme ORAAP (Plan d’action pour les Autochtones hors réserve) pour la Nation métisse de sa province, elle travaille fort pour garantir la viabilité de sa nation grâce à un régime de gouvernance des jeunes et à la création de programme et de services communautaires efficaces. Elle supervise actuellement des programmes et des initiatives concernant : les communautés métisses actives; l’expérience de la violence chez les Métis et la campagne Sashing our Warriors; et la métissisation des établissements d’enseignement postsecondaires. Elle espère qu’en faisant ce travail, elle amènera les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux à reconnaître les droits inhérents du peuple métis en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.


 

Spirit River Striped Wolf (Premières Nations – Alberta)

Spirit est un étudiant de premier cycle dans le cadre d’un programme de baccalauréat en étude des politiques; il est aussi bénévole au sein d’un groupe qui milite pour les personnes de couleur faisant partie de la communauté LGBT2QIA+. À l’université, il a travaillé sur un projet d’innovation sociale qu’il a aidé à baptiser « Otahpiaaki » lors de sa fondation en 2016. En langue des Pieds-Noirs, le mot décrit le moment où la semelle et l’empeigne d’un mocassin sont cousues ensemble. La mission du projet consiste à soutenir les entrepreneurs autochtones et à aider à réaliser les recommandations décrites dans le rapport du Conseil national de développement économique des Autochtones, rapport intitulé Réconciliation : stimuler l’économie canadienne de 27,7 milliards. Spirit espère contribuer au développement de sa communauté des Premières Nations et d’autres aussi qui ont souffert du génocide culturel.


 

Rae-Anne Harper (Premières Nations et Métis – Saskatchewan)

Rae-Anne est actuellement présidente du Conseil des jeunes Autochtones de l’Association nationale des centres d’amitié. Au sein des centres d’amitié, elle a travaillé pour les jeunes en coordonnant des programmes jeunesse et des camps pour les jeunes Autochtones à risque qui vivent en milieu urbain; elle a organisé des ateliers sur le patrimoine, sur la culture, sur les droits de la personne et la sensibilisation aux centres d’amitié. Elle a aussi milité en faveur des jeunes des centres d’amitié à diverses conférences et activités nationales. Cette expérience l’a encouragée à continuer à travailler avec les jeunes et elle espère faire carrière dans le mouvement et créer d’autres programmes viables pour les jeunes Autochtones qui vivent en milieu urbain.


 

Amanda Fredlund (Premières Nations – Manitoba)

Amanda fait actuellement partie de l’Aboriginal Students Council et elle dirige, à titre de coprésidente, le Women’s Council qu’elle a aidé à fonder au cours de l’année écoulée. Amanda espère que ce groupe de femmes offrira un appui aux femmes autochtones dans le campus et qu’il établira de bonnes relations avec des alliés sur le campus. Son inspiration pour venir en aide aux autres sur le campus vient du fait qu’elle a vu d’autres leaders accomplir de grandes choses. En tant que femme autochtone, elle estime qu’il lui incombe d’aider à guider et à éduquer celles qui viendront après elle. Selon elle, agir autrement serait un manque de respect envers le Créateur. Elle espère attirer l’attention sur les enjeux importants pour les étudiants afin qu’ils puissent réussir et donner l’exemple en effectuant des changements positifs dans leur communauté. Elle compte aussi mettre en lumière la question du développement des langues dans les campus (Appel à l’action no 16 dans les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation) et l’état lamentable des voies ferrées délabrées et sapées par les eaux dans le nord du Manitoba. Cette situation a isolé des communautés désormais aux prises avec un coût de la vie grandissant et une diminution des ressources.


 

Ruth Kaviok (Inuits – Nunavut)

Ruth est une jeune inuite de 20 ans originaire d’Arviat (Nunavut). Elle milite pour la prévention du suicide, la lutte contre les changements climatiques et l’importance de l’éducation. En 2016, à l’école secondaire John‑Arnalukjuak, elle a été l’élève qui a prononcé le discours d’adieu en inuktitut. À l’échelle nationale, Ruth a remporté le prix « Les citoyens politiques au quotidien », décerné par l’organisme Samara, pour avoir puisé dans le savoir inuit et les sciences occidentales afin de mieux faire comprendre comment les changements climatiques influent sur l’Inuit Nunangat. En plus de s’impliquer dans la vie de sa communauté, Ruth acquiert des compétences d’entrepreneure grâce au Programme Inspire Nunavut. Elle est en train d’élaborer un plan d’entreprise pour établir des serres de culture hydroponique. Son objectif consiste à offrir des options abordables à sa communauté en vendant des produits frais cultivés à Arviat. Ruth est étudiante dans le cadre du programme Nunavut Sivuniksavut à Ottawa et elle accroît ainsi ses connaissances sur l’histoire des Inuits et du Nunavut.


 

Kieran McMonagle (Métis – Ontario)

Kieran est mentor dans le cadre du programme d’encadrement pour la réussite des études secondaires à l’intention des Premières Nations, des Métis et des Inuits (PNMI). Elle appuie plus de 300 étudiants autochtones et leur famille dans le District de Keewatin Patricia. Elle a été la première à encadrer ainsi des étudiants des PNMI en Ontario, et son programme, appelé « Four Directions », est maintenant appliqué un peu partout dans la province. Opérer des changements positifs pour les jeunes Autochtones dans le système éducationnel public, voilà ce qui l’encourage à poursuivre son travail. Kieran a pour but d’accroître le taux de réussite scolaire et le taux d’étudiants autochtones à obtenir leur diplôme d’études secondaires. Cette année, sa première cohorte d’étudiants termine ses études secondaires. Dans le passé, environ 30 % des étudiants autochtones ont obtenu leur diplôme à temps dans son école secondaire, mais avec son appui, environ 80 % devraient franchir cette étape cette année.


 

Theoren Swappie (Premières Nations – Québec)

Theoren est un fier Montagnais-Naskapi qui vit dans la communauté septentrionale éloignée de Schefferville (Québec), où il travaille au poste d’essence local et fréquente l’école Jimmy‑Sandy Memorial. Dans ses temps libres, il adore participer à des activités culturelles, par exemple camper dans la nature. Il est membre de la communauté LGBTQ et espère poursuivre une carrière dans le domaine de la mode, une fois qu’il aura terminé ses études secondaires l’an prochain.


 

Kayla Bernard (Premières Nations – Nouvelle‑Écosse)

Kayla milite pour la santé mentale, les jeunes et les Autochtones. Elle est étudiante en loisirs thérapeutiques à l’Université Dalhousie et elle espère utiliser ses études pour faire découvrir les loisirs de ce genre aux communautés isolées de tout le Canada. Elle a été chef de file dans les scouts et elle est maintenant commissaire régionale à la jeunesse. Elle a travaillé avec la Nova Scotia Sea School, avec les programmes jeunesse Phoenix et avec les responsables d’un camp de lutte contre l’angoisse pour les enfants. Elle parle de ce qu’elle a vécu – crises psychologiques, tentatives de suicide et sans‑abrisme – aux jeunes et à l’ensemble de la communauté pour partager avec eux son histoire qui a débouché sur l’espoir.


 

Bryanna Brown (Inuite – Terre-Neuve-et-Labrador)

Pendant sa première année d’université, Bryanna était l’une des premières employées autochtones du partenariat de recherche Traditions et transitions, où elle travaillait en étroite collaboration avec les professeurs Tom Gordon et Hans Rollman. Ce travail lui a permis de se familiariser avec son patrimoine et sa culture inuits, ainsi que des événements historiques qui ont contribué à façonner sa famille, sa vie et la manière dont elle pratique sa culture aujourd’hui. Bryanna a également aidé à organiser la toute première Conférence internationale pour leaders inuits. Cette année, elle suit une formation pour devenir l’une des premières instructrices autochtones en secourisme de l’Ambulance Saint-Jean grâce à Indspire. Bryanna aspire à créer ses propres entreprises un jour afin d’aider les femmes autochtones qui ont survécu à la traite de personnes et à la violence sexuelle ou autre. Elle aimerait aussi obtenir une éducation de qualité pour pouvoir mettre les compétences qu’elle acquerra au service de sa communauté autochtone. Elle aimerait améliorer la représentation autochtone dans tous les domaines. Il est important pour elle de triompher et de survivre à ses traumatismes afin de donner le meilleur d’elle-même et ainsi offrir un exemple inspirant à d’autres qui connaissent peut-être les mêmes difficultés, qu’ils soient autochtones ou non.

Rencontrez les participants de Vision autochtone au Sénat 2018

Selon les membres du Comité sénatorial des peuples autochtones, les jeunes sont les leaders d’aujourd’hui, et de demain.

Alors que le comité poursuit son étude sur l’établissement d’une nouvelle relation entre le Canada, les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les sénateurs savent qu’ils n’auront pas une idée complète de la situation à moins que les voix des jeunes soient entendues.

C’est pourquoi, pour la troisième année consécutive, des sénateurs ont invité des gens de partout au pays à nommer des jeunes autochtones de leur communauté pour qu’ils aient l’occasion de partager leurs expériences et leurs réflexions avec le comité au cours d’une audience officielle. Que ce soit en cernant les défis ou en partageant des exemples de réussite, le comité cherche à comprendre ce qui, selon les milléniaux, est au cœur de cette nouvelle relation et comment le Sénat peut les aider à relever ces défis.

L’événement aura lieu à Ottawa, le 6 juin 2018, et il comprendra d’autres activités au programme qui visent à faire découvrir aux jeunes les rouages du Parlement tout en leur permettant de tisser des liens avec d’autres jeunes autochtones de partout au Canada.

 

Rencontrez les jeunes leaders de Visions Autochtones au Sénat 2018

Colette Trudeau (Métis – Colombie‑Britannique)

Colette est fière d’appartenir à la Nation métisse; elle est née à Matsqui (Colombie‑Britannique). En tant que directrice des jeunes et du programme ORAAP (Plan d’action pour les Autochtones hors réserve) pour la Nation métisse de sa province, elle travaille fort pour garantir la viabilité de sa nation grâce à un régime de gouvernance des jeunes et à la création de programme et de services communautaires efficaces. Elle supervise actuellement des programmes et des initiatives concernant : les communautés métisses actives; l’expérience de la violence chez les Métis et la campagne Sashing our Warriors; et la métissisation des établissements d’enseignement postsecondaires. Elle espère qu’en faisant ce travail, elle amènera les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux à reconnaître les droits inhérents du peuple métis en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.


 

Spirit River Striped Wolf (Premières Nations – Alberta)

Spirit est un étudiant de premier cycle dans le cadre d’un programme de baccalauréat en étude des politiques; il est aussi bénévole au sein d’un groupe qui milite pour les personnes de couleur faisant partie de la communauté LGBT2QIA+. À l’université, il a travaillé sur un projet d’innovation sociale qu’il a aidé à baptiser « Otahpiaaki » lors de sa fondation en 2016. En langue des Pieds-Noirs, le mot décrit le moment où la semelle et l’empeigne d’un mocassin sont cousues ensemble. La mission du projet consiste à soutenir les entrepreneurs autochtones et à aider à réaliser les recommandations décrites dans le rapport du Conseil national de développement économique des Autochtones, rapport intitulé Réconciliation : stimuler l’économie canadienne de 27,7 milliards. Spirit espère contribuer au développement de sa communauté des Premières Nations et d’autres aussi qui ont souffert du génocide culturel.


 

Rae-Anne Harper (Premières Nations et Métis – Saskatchewan)

Rae-Anne est actuellement présidente du Conseil des jeunes Autochtones de l’Association nationale des centres d’amitié. Au sein des centres d’amitié, elle a travaillé pour les jeunes en coordonnant des programmes jeunesse et des camps pour les jeunes Autochtones à risque qui vivent en milieu urbain; elle a organisé des ateliers sur le patrimoine, sur la culture, sur les droits de la personne et la sensibilisation aux centres d’amitié. Elle a aussi milité en faveur des jeunes des centres d’amitié à diverses conférences et activités nationales. Cette expérience l’a encouragée à continuer à travailler avec les jeunes et elle espère faire carrière dans le mouvement et créer d’autres programmes viables pour les jeunes Autochtones qui vivent en milieu urbain.


 

Amanda Fredlund (Premières Nations – Manitoba)

Amanda fait actuellement partie de l’Aboriginal Students Council et elle dirige, à titre de coprésidente, le Women’s Council qu’elle a aidé à fonder au cours de l’année écoulée. Amanda espère que ce groupe de femmes offrira un appui aux femmes autochtones dans le campus et qu’il établira de bonnes relations avec des alliés sur le campus. Son inspiration pour venir en aide aux autres sur le campus vient du fait qu’elle a vu d’autres leaders accomplir de grandes choses. En tant que femme autochtone, elle estime qu’il lui incombe d’aider à guider et à éduquer celles qui viendront après elle. Selon elle, agir autrement serait un manque de respect envers le Créateur. Elle espère attirer l’attention sur les enjeux importants pour les étudiants afin qu’ils puissent réussir et donner l’exemple en effectuant des changements positifs dans leur communauté. Elle compte aussi mettre en lumière la question du développement des langues dans les campus (Appel à l’action no 16 dans les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation) et l’état lamentable des voies ferrées délabrées et sapées par les eaux dans le nord du Manitoba. Cette situation a isolé des communautés désormais aux prises avec un coût de la vie grandissant et une diminution des ressources.


 

Ruth Kaviok (Inuits – Nunavut)

Ruth est une jeune inuite de 20 ans originaire d’Arviat (Nunavut). Elle milite pour la prévention du suicide, la lutte contre les changements climatiques et l’importance de l’éducation. En 2016, à l’école secondaire John‑Arnalukjuak, elle a été l’élève qui a prononcé le discours d’adieu en inuktitut. À l’échelle nationale, Ruth a remporté le prix « Les citoyens politiques au quotidien », décerné par l’organisme Samara, pour avoir puisé dans le savoir inuit et les sciences occidentales afin de mieux faire comprendre comment les changements climatiques influent sur l’Inuit Nunangat. En plus de s’impliquer dans la vie de sa communauté, Ruth acquiert des compétences d’entrepreneure grâce au Programme Inspire Nunavut. Elle est en train d’élaborer un plan d’entreprise pour établir des serres de culture hydroponique. Son objectif consiste à offrir des options abordables à sa communauté en vendant des produits frais cultivés à Arviat. Ruth est étudiante dans le cadre du programme Nunavut Sivuniksavut à Ottawa et elle accroît ainsi ses connaissances sur l’histoire des Inuits et du Nunavut.


 

Kieran McMonagle (Métis – Ontario)

Kieran est mentor dans le cadre du programme d’encadrement pour la réussite des études secondaires à l’intention des Premières Nations, des Métis et des Inuits (PNMI). Elle appuie plus de 300 étudiants autochtones et leur famille dans le District de Keewatin Patricia. Elle a été la première à encadrer ainsi des étudiants des PNMI en Ontario, et son programme, appelé « Four Directions », est maintenant appliqué un peu partout dans la province. Opérer des changements positifs pour les jeunes Autochtones dans le système éducationnel public, voilà ce qui l’encourage à poursuivre son travail. Kieran a pour but d’accroître le taux de réussite scolaire et le taux d’étudiants autochtones à obtenir leur diplôme d’études secondaires. Cette année, sa première cohorte d’étudiants termine ses études secondaires. Dans le passé, environ 30 % des étudiants autochtones ont obtenu leur diplôme à temps dans son école secondaire, mais avec son appui, environ 80 % devraient franchir cette étape cette année.


 

Theoren Swappie (Premières Nations – Québec)

Theoren est un fier Montagnais-Naskapi qui vit dans la communauté septentrionale éloignée de Schefferville (Québec), où il travaille au poste d’essence local et fréquente l’école Jimmy‑Sandy Memorial. Dans ses temps libres, il adore participer à des activités culturelles, par exemple camper dans la nature. Il est membre de la communauté LGBTQ et espère poursuivre une carrière dans le domaine de la mode, une fois qu’il aura terminé ses études secondaires l’an prochain.


 

Kayla Bernard (Premières Nations – Nouvelle‑Écosse)

Kayla milite pour la santé mentale, les jeunes et les Autochtones. Elle est étudiante en loisirs thérapeutiques à l’Université Dalhousie et elle espère utiliser ses études pour faire découvrir les loisirs de ce genre aux communautés isolées de tout le Canada. Elle a été chef de file dans les scouts et elle est maintenant commissaire régionale à la jeunesse. Elle a travaillé avec la Nova Scotia Sea School, avec les programmes jeunesse Phoenix et avec les responsables d’un camp de lutte contre l’angoisse pour les enfants. Elle parle de ce qu’elle a vécu – crises psychologiques, tentatives de suicide et sans‑abrisme – aux jeunes et à l’ensemble de la communauté pour partager avec eux son histoire qui a débouché sur l’espoir.


 

Bryanna Brown (Inuite – Terre-Neuve-et-Labrador)

Pendant sa première année d’université, Bryanna était l’une des premières employées autochtones du partenariat de recherche Traditions et transitions, où elle travaillait en étroite collaboration avec les professeurs Tom Gordon et Hans Rollman. Ce travail lui a permis de se familiariser avec son patrimoine et sa culture inuits, ainsi que des événements historiques qui ont contribué à façonner sa famille, sa vie et la manière dont elle pratique sa culture aujourd’hui. Bryanna a également aidé à organiser la toute première Conférence internationale pour leaders inuits. Cette année, elle suit une formation pour devenir l’une des premières instructrices autochtones en secourisme de l’Ambulance Saint-Jean grâce à Indspire. Bryanna aspire à créer ses propres entreprises un jour afin d’aider les femmes autochtones qui ont survécu à la traite de personnes et à la violence sexuelle ou autre. Elle aimerait aussi obtenir une éducation de qualité pour pouvoir mettre les compétences qu’elle acquerra au service de sa communauté autochtone. Elle aimerait améliorer la représentation autochtone dans tous les domaines. Il est important pour elle de triompher et de survivre à ses traumatismes afin de donner le meilleur d’elle-même et ainsi offrir un exemple inspirant à d’autres qui connaissent peut-être les mêmes difficultés, qu’ils soient autochtones ou non.

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