La hausse marquée des infections sexuellement transmissibles doit être freinée : sénateur Cormier

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Depuis ma nomination au Sénat du Canada, en novembre 2016, je demeure profondément attaché à la cause de la santé publique et de la sécurité et je continue de sensibiliser la population et de promouvoir la lutte contre le VIH-sida ainsi que les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
Nous devons absolument faire la lumière sur ces enjeux – comme certains l’ont fait dernièrement à l’occasion de la Journée mondiale du sida (en anglais seulement) ou du Sommet de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial –, parce qu’ils nuisent considérablement à la prospérité économique, sociale et culturelle de notre pays. Le Canada ne peut pas espérer assurer convenablement sa souveraineté et devenir l’une des économies les plus vigoureuses du G7 s’il ne s’attaque pas adéquatement à ses problèmes de santé publique, comme la hausse alarmante des taux de transmission des ITSS.
Les statistiques ont de quoi faire peur. Depuis 10 ans, les cas de chlamydia ont augmenté de 49 %, ceux de gonorrhée de 81 % et ceux de syphilis de 178 %. En 2017, le nombre de cas signalés d’infection au VIH a atteint un sommet jamais vu depuis 2008.
Le 22 octobre 2025, j’ai déposé à la Chambre haute une publication riche en données intitulée Vers une santé publique juste et équitable : Pour en finir avec le VIH/SIDA et les ITSS, qui fait l’état des lieux sur la transmission des ITSS. Cette publication présente 34 recommandations stratégiques issues du débat qui a eu lieu au Sénat pendant la 44e législature. Parmi ces recommandations figurent l’augmentation du financement fédéral pour la lutte contre le VIH-sida, l’inclusion du savoir traditionnel et des voix autochtones, la reconnaissance de la syphilis comme un problème de santé publique moderne et la décriminalisation de la non-divulgation du VIH.
Dans un esprit de collaboration et de solidarité, sept sénateurs de différents horizons professionnels et groupes parlementaires se sont joints à moi pour contribuer au débat, il s’agit des sénateurs Joan Kingston, Rosemary Moodie, Flordeliz (Gigi) Osler, Kim Pate, Mohamed-Iqbal Ravalia, Paula Simons et Kristopher Wells. Je les remercie du fond du cœur de nous avoir ainsi fait profiter de leur sagesse dans un dossier important qui touche l’ensemble des Canadiens. La publication qui en a résulté n’aurait jamais pu voir le jour sans leur contribution inestimable.
Le contenu de ce document a aussi sous-tendu une table ronde – organisée par mon bureau en partenariat avec le Réseau juridique VIH – tenue le 27 novembre 2025 et au cours de laquelle des experts ont fait part de leur point de vue sur la situation du VIH-sida et d’autres ITSS au Canada et sur les conclusions de la publication.
Les ITSS sont largement évitables, traitables et, dans plusieurs cas, curables. Pourtant, elles continuent d’avoir de graves répercussions sociales et économiques sur la population canadienne, et plus particulièrement sur les groupes marginalisés. Bon nombre de problèmes, comme la mise en œuvre des innovations technologiques liées à la prévention, au dépistage et au traitement des ITSS, pourraient être surmontés grâce à des efforts concertés appropriés.
Bien que le gouvernement ait déjà entrepris de freiner la progression des ITSS et du VIH-sida, il reste encore beaucoup à faire. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent agir immédiatement et de manière concertée afin que chacun ait accès à la prévention, au dépistage, au traitement et à l’éducation en santé sexuelle.
Comme nous le disons dans la publication rendue publique en octobre 2025 : « L’inaction entraine des conséquences graves pour la santé publique au Canada. » J’espère sincèrement que cette publication saura inspirer mes concitoyens à agir afin de freiner la transmission des ITSS au pays.
Le sénateur René Cormier représente le Nouveau-Brunswick.
Une version de cet article a été publiée dans L'Acadie Nouvelle le 2 décembre 2025.
Depuis ma nomination au Sénat du Canada, en novembre 2016, je demeure profondément attaché à la cause de la santé publique et de la sécurité et je continue de sensibiliser la population et de promouvoir la lutte contre le VIH-sida ainsi que les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
Nous devons absolument faire la lumière sur ces enjeux – comme certains l’ont fait dernièrement à l’occasion de la Journée mondiale du sida (en anglais seulement) ou du Sommet de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial –, parce qu’ils nuisent considérablement à la prospérité économique, sociale et culturelle de notre pays. Le Canada ne peut pas espérer assurer convenablement sa souveraineté et devenir l’une des économies les plus vigoureuses du G7 s’il ne s’attaque pas adéquatement à ses problèmes de santé publique, comme la hausse alarmante des taux de transmission des ITSS.
Les statistiques ont de quoi faire peur. Depuis 10 ans, les cas de chlamydia ont augmenté de 49 %, ceux de gonorrhée de 81 % et ceux de syphilis de 178 %. En 2017, le nombre de cas signalés d’infection au VIH a atteint un sommet jamais vu depuis 2008.
Le 22 octobre 2025, j’ai déposé à la Chambre haute une publication riche en données intitulée Vers une santé publique juste et équitable : Pour en finir avec le VIH/SIDA et les ITSS, qui fait l’état des lieux sur la transmission des ITSS. Cette publication présente 34 recommandations stratégiques issues du débat qui a eu lieu au Sénat pendant la 44e législature. Parmi ces recommandations figurent l’augmentation du financement fédéral pour la lutte contre le VIH-sida, l’inclusion du savoir traditionnel et des voix autochtones, la reconnaissance de la syphilis comme un problème de santé publique moderne et la décriminalisation de la non-divulgation du VIH.
Dans un esprit de collaboration et de solidarité, sept sénateurs de différents horizons professionnels et groupes parlementaires se sont joints à moi pour contribuer au débat, il s’agit des sénateurs Joan Kingston, Rosemary Moodie, Flordeliz (Gigi) Osler, Kim Pate, Mohamed-Iqbal Ravalia, Paula Simons et Kristopher Wells. Je les remercie du fond du cœur de nous avoir ainsi fait profiter de leur sagesse dans un dossier important qui touche l’ensemble des Canadiens. La publication qui en a résulté n’aurait jamais pu voir le jour sans leur contribution inestimable.
Le contenu de ce document a aussi sous-tendu une table ronde – organisée par mon bureau en partenariat avec le Réseau juridique VIH – tenue le 27 novembre 2025 et au cours de laquelle des experts ont fait part de leur point de vue sur la situation du VIH-sida et d’autres ITSS au Canada et sur les conclusions de la publication.
Les ITSS sont largement évitables, traitables et, dans plusieurs cas, curables. Pourtant, elles continuent d’avoir de graves répercussions sociales et économiques sur la population canadienne, et plus particulièrement sur les groupes marginalisés. Bon nombre de problèmes, comme la mise en œuvre des innovations technologiques liées à la prévention, au dépistage et au traitement des ITSS, pourraient être surmontés grâce à des efforts concertés appropriés.
Bien que le gouvernement ait déjà entrepris de freiner la progression des ITSS et du VIH-sida, il reste encore beaucoup à faire. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent agir immédiatement et de manière concertée afin que chacun ait accès à la prévention, au dépistage, au traitement et à l’éducation en santé sexuelle.
Comme nous le disons dans la publication rendue publique en octobre 2025 : « L’inaction entraine des conséquences graves pour la santé publique au Canada. » J’espère sincèrement que cette publication saura inspirer mes concitoyens à agir afin de freiner la transmission des ITSS au pays.
Le sénateur René Cormier représente le Nouveau-Brunswick.
Une version de cet article a été publiée dans L'Acadie Nouvelle le 2 décembre 2025.