Vacciner les jeunes enfants contre la COVID-19 pour mieux les protéger : sénateurs Mégie, Moodie, Ravalia, Kutcher
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Le 19 novembre 2021, Santé Canada a marqué un jalon important dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19 avec l’homologation du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de cinq à 11 ans.
Santé Canada avait reçu, le 18 octobre 2021, une demande de Pfizer-BioNTech qui visait à faire autoriser l’utilisation du vaccin Comirnaty contre la COVID-19 chez les enfants de cinq à 11 ans. Ayant considéré toutes les données d’efficacité et de sécurité, ainsi que les avantages et les risques du vaccin, il a été conclu que le vaccin respecte les standards les plus rigoureux et qu’il est sécuritaire et efficace. Ainsi, Santé Canada a autorisé l’administration d’une série vaccinale de deux doses de 10 microgrammes à trois semaines d’intervalle. Ces doses généraient chez eux une réponse immunitaire comparable à celle observée après deux doses de 30 microgrammes chez les 12 ans et plus.
Le fait que cette nouvelle tranche de la population canadienne peut maintenant se faire vacciner est une étape importante dans la lutte contre la COVID-19 au Canada. Il influera sur la trajectoire de la pandémie et les taux d’infection dans la communauté. Ces dernières semaines, les enfants âgés de moins de 12 ans affichent les taux de propagation les plus élevés dans le pays. Cet élargissement de la campagne de vaccination contribuera à ralentir la propagation de la maladie vers les groupes les plus vulnérables de la société et les personnes non vaccinées. En date d’aujourd’hui, 79,02 % de la population canadienne a reçu au moins une dose du vaccin. Une campagne de vaccination pour les enfants permettra donc d’atteindre un taux d’immunité collective plus élevé qui permettra de contrôler la pandémie plus efficacement.
De plus, chaque jeune enfant sera enfin protégé de la COVID-19. Selon les données présentées à Santé Canada, les essais cliniques de Pfizer effectués sur plus de 4 600 participants de cinq à 11 ans (3 100 ayant reçu le vaccin et 1 538 ayant reçu un placebo) ont démontré que le vaccin est efficace à 90,7 % pour prévenir la COVID-19 chez les enfants de cette tranche d’âge. De plus, aucun effet secondaire grave n’a été signalé.
Par ailleurs, aucun cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) n’a été signalé durant les essais cliniques du vaccin Comirnaty. Certains parents s’inquiètent de l’apparition de cas de myocardite chez les enfants lorsque le vaccin sera administré à l’échelle du pays. D’une part, dans la population générale, le risque de développer une myocardite à la suite d’une infection par la COVID-19 est beaucoup plus élevé que celui de la développer à la suite de l’administration d’un vaccin ARNm COVID-19. D’autre part, la majorité des cas de myocardite, qui ont été signalés au cours des derniers mois, étaient bénins et les personnes s’en sont rétablies rapidement.
Bien que les enfants soient moins à risque de tomber sévèrement malades de la COVID-19, il est faux de penser que la maladie est bénigne chez eux ou qu’ils en sont moins affectés. Les hospitalisations chez les enfants sont à la hausse. Aux États-Unis, on rapporte que près d’un tiers des hospitalisations chez les jeunes ont eu lieu chez des enfants qui étaient par ailleurs en bonne santé. Les enfants risquent également de développer des symptômes de la COVID longue après une infection.
Les enfants les plus jeunes sont aussi plus susceptibles de développer le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C). Ce syndrome est l’une des principales répercussions graves de la COVID-19 qui a été observée depuis le début de la pandémie. Bien que son taux d’incidence fût bas, le MIS-C est apparu surtout chez des enfants qui étaient en bonne santé avant d’avoir été infectés. Les enfants qui en sont atteints sont davantage admis aux soins intensifs et des décès ont été recensés.
La vaccination représente une couche de protection de plus pour nos jeunes enfants qui vivent au quotidien avec les conséquences désastreuses de la COVID-19. Les écoles comptent toujours des cas actifs, ce qui entraîne inévitablement la fermeture des classes et peut avoir un impact négatif sur la santé mentale des enfants. Bien que des mesures soient systématiquement appliquées pour arrêter la propagation du virus dans les classes, certains parents vivent avec l’idée que leurs enfants n’auront aucune protection immunitaire s’ils sont exposés au virus.
L’annonce de Santé Canada vient les rassurer et leur offre enfin une manière sécuritaire et efficace de protéger leurs enfants et de retourner, peu à peu, à la vie normale. Santé Canada continuera d’ailleurs à surveiller l’innocuité et l’efficacité du vaccin Comirnaty pour les enfants âgés de cinq à 11 ans. Pfizer-BioNtech devra aussi continuer de fournir des données sur l’utilisation réelle du vaccin.
Une chose est certaine : la vaccination des enfants de cinq à 11 ans leur donnera enfin la liberté de s’épanouir et de vivre leur enfance en toute sécurité.
Les sénateurs Marie-Françoise Mégie, Rosemary Moodie, Mohamed-Iqbal Ravalia et Stan Kutcher ont tous travaillé comme médecins. Ils représentent respectivement la division de Rougement au Québec, l’Ontario, Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse au Sénat.
Le 19 novembre 2021, Santé Canada a marqué un jalon important dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19 avec l’homologation du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de cinq à 11 ans.
Santé Canada avait reçu, le 18 octobre 2021, une demande de Pfizer-BioNTech qui visait à faire autoriser l’utilisation du vaccin Comirnaty contre la COVID-19 chez les enfants de cinq à 11 ans. Ayant considéré toutes les données d’efficacité et de sécurité, ainsi que les avantages et les risques du vaccin, il a été conclu que le vaccin respecte les standards les plus rigoureux et qu’il est sécuritaire et efficace. Ainsi, Santé Canada a autorisé l’administration d’une série vaccinale de deux doses de 10 microgrammes à trois semaines d’intervalle. Ces doses généraient chez eux une réponse immunitaire comparable à celle observée après deux doses de 30 microgrammes chez les 12 ans et plus.
Le fait que cette nouvelle tranche de la population canadienne peut maintenant se faire vacciner est une étape importante dans la lutte contre la COVID-19 au Canada. Il influera sur la trajectoire de la pandémie et les taux d’infection dans la communauté. Ces dernières semaines, les enfants âgés de moins de 12 ans affichent les taux de propagation les plus élevés dans le pays. Cet élargissement de la campagne de vaccination contribuera à ralentir la propagation de la maladie vers les groupes les plus vulnérables de la société et les personnes non vaccinées. En date d’aujourd’hui, 79,02 % de la population canadienne a reçu au moins une dose du vaccin. Une campagne de vaccination pour les enfants permettra donc d’atteindre un taux d’immunité collective plus élevé qui permettra de contrôler la pandémie plus efficacement.
De plus, chaque jeune enfant sera enfin protégé de la COVID-19. Selon les données présentées à Santé Canada, les essais cliniques de Pfizer effectués sur plus de 4 600 participants de cinq à 11 ans (3 100 ayant reçu le vaccin et 1 538 ayant reçu un placebo) ont démontré que le vaccin est efficace à 90,7 % pour prévenir la COVID-19 chez les enfants de cette tranche d’âge. De plus, aucun effet secondaire grave n’a été signalé.
Par ailleurs, aucun cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) n’a été signalé durant les essais cliniques du vaccin Comirnaty. Certains parents s’inquiètent de l’apparition de cas de myocardite chez les enfants lorsque le vaccin sera administré à l’échelle du pays. D’une part, dans la population générale, le risque de développer une myocardite à la suite d’une infection par la COVID-19 est beaucoup plus élevé que celui de la développer à la suite de l’administration d’un vaccin ARNm COVID-19. D’autre part, la majorité des cas de myocardite, qui ont été signalés au cours des derniers mois, étaient bénins et les personnes s’en sont rétablies rapidement.
Bien que les enfants soient moins à risque de tomber sévèrement malades de la COVID-19, il est faux de penser que la maladie est bénigne chez eux ou qu’ils en sont moins affectés. Les hospitalisations chez les enfants sont à la hausse. Aux États-Unis, on rapporte que près d’un tiers des hospitalisations chez les jeunes ont eu lieu chez des enfants qui étaient par ailleurs en bonne santé. Les enfants risquent également de développer des symptômes de la COVID longue après une infection.
Les enfants les plus jeunes sont aussi plus susceptibles de développer le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C). Ce syndrome est l’une des principales répercussions graves de la COVID-19 qui a été observée depuis le début de la pandémie. Bien que son taux d’incidence fût bas, le MIS-C est apparu surtout chez des enfants qui étaient en bonne santé avant d’avoir été infectés. Les enfants qui en sont atteints sont davantage admis aux soins intensifs et des décès ont été recensés.
La vaccination représente une couche de protection de plus pour nos jeunes enfants qui vivent au quotidien avec les conséquences désastreuses de la COVID-19. Les écoles comptent toujours des cas actifs, ce qui entraîne inévitablement la fermeture des classes et peut avoir un impact négatif sur la santé mentale des enfants. Bien que des mesures soient systématiquement appliquées pour arrêter la propagation du virus dans les classes, certains parents vivent avec l’idée que leurs enfants n’auront aucune protection immunitaire s’ils sont exposés au virus.
L’annonce de Santé Canada vient les rassurer et leur offre enfin une manière sécuritaire et efficace de protéger leurs enfants et de retourner, peu à peu, à la vie normale. Santé Canada continuera d’ailleurs à surveiller l’innocuité et l’efficacité du vaccin Comirnaty pour les enfants âgés de cinq à 11 ans. Pfizer-BioNtech devra aussi continuer de fournir des données sur l’utilisation réelle du vaccin.
Une chose est certaine : la vaccination des enfants de cinq à 11 ans leur donnera enfin la liberté de s’épanouir et de vivre leur enfance en toute sécurité.
Les sénateurs Marie-Françoise Mégie, Rosemary Moodie, Mohamed-Iqbal Ravalia et Stan Kutcher ont tous travaillé comme médecins. Ils représentent respectivement la division de Rougement au Québec, l’Ontario, Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse au Sénat.