Le Senat célèbre le Mois du patrimoine asiatique
Afin de célébrer le Mois du patrimoine asiatique, SenCAPlus a demandé à 7 sénateurs comment leur patrimoine asiatique influence leur rôle.
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
J’ai toujours été très fière de faire partie de la communauté pakistanaise du Canada. Lorsque j’ai été nommée sénatrice en 2010, je savais qu’un de mes rôles implicites serait d’être la porte-parole de ma communauté à la Chambre haute.
Je suis la première sénatrice pakistano-canadienne, et je prends cet honneur à cœur dans de nombreux aspects de mon travail au Parlement, que ce soit dans le cadre de mes déclarations ou de mes travaux au sein de comités. Je n’oublie jamais que je représente ma communauté.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mon patrimoine fait partie de mon quotidien. Si j’avais à choisir un seul aspect, ce serait les liens étroits que j’entretiens avec ma famille, non seulement avec mon mari et mes deux filles ici au Canada, mais aussi avec mon père, ainsi que mon frère et mes sœurs et leurs familles au Pakistan, avec lesquels je suis en contact constant. Je célèbre l’Aïd par des prières en compagnie de ma famille et de mes amis. Il s’agit là d’un des nombreux exemples du temps que nous passons ensemble et qui est précieux pour moi.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
J’aurais trop de mal à ne donner qu’un seul nom. Il y a tellement de Canadiens d’origine pakistanaise qui contribuent à tous les aspects de notre société, que ce soit des mères au foyer qui prennent soin de leurs enfants, des médecins, des chefs d’entreprise, des politiciens et des artistes. Il est très difficile de se limiter à une personne. Je suis fière de tous les Canadiens d’origine pakistanaise qui contribuent de manière positive à l’édification de notre magnifique pays.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Salma Ataullahjan
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Originaire de Canton, mon père, arrivé au Canada en 1912 à l’âge de 14 ans, a fait face à de nombreux obstacles, y compris des lois discriminatoires. Les pires l’obligeait à payer une taxe d’entrée, l’empêchait faire venir sa famille au Canada (il est d’ailleurs retourné en Chine quelques années plus tard et s’est marié dans les années 1920), le privait d’embaucher des femmes blanches dans son café (loi provinciale) et lui interdisait de voter (et ce jusqu’en 1945). J’ai beaucoup parlé de ces lois discriminatoires au Sénat et les de mes allocutions publiques.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Le Nouvel An chinois est une fête importante pour ma famille. Je me souviens des festins de mon enfance. Nous nous réunissions avec les familles chinoises des villes avoisinantes.
En 2009, la ‘Guangdong Chinese Overseas Association’ m’a invitée à ma maison ancestrale en Chine. Voici une photo de moi prise dans le palais d’été à Beijing, où je porte le costume traditionnel.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Eleanor Shia des écoles multilingues de Saskatoon et de l’Heritage Chinese Language School. Elle représente également des groupes communautaires chinois à Saskatoon.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Lillian Eva Dyck
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
J’ai toujours pensé que le multiculturalisme était l’une des grandes forces du Canada.
En tant que Canadien d’origine philippine et asiatique, j’ai l’occasion unique de représenter un vaste groupe de personnes, non seulement les résidents de l’Ontario, mais aussi les membres des communautés philippines et asiatiques partout au Canada.
Le Sénat a contribué à une meilleure représentation de groupes souvent sous-représentés au Parlement, comme les Autochtones, les minorités visibles et les femmes. En tant que membres de minorités visibles et sénateurs d’origine asiatique, nous avons le devoir et la capacité de partager et de promouvoir nos valeurs, nos compétences et notre propre culture, et de les mettre à profit dans le cadre de nos diverses fonctions sénatoriales.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
J’ai déjà occupé un des postes de directeurs au sein du Conseil multiculturel du Canada – Asiatiques en Ontario. J’ai aussi coprésidé les célébrations du Mois du patrimoine asiatique dans la région du Grand Toronto. Je cherche sans cesse à entretenir mes racines et des liens d’amitié avec les nombreuses communautés bien distinctes qui célèbrent leur culture.
Comme Canadien d’origine philippine, je participe toujours aux célébrations qui soulignent le Jour de l’indépendance des Philippines, qui ont lieu autour du 12 juin. Il s’agit d’une des journées où je porte le Barong Tagalog, un vêtement traditionnel porté par les hommes qui est brodé et qui est tissé de fibres délicates provenant des feuilles de l’ananas.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Il y a une foule d’organisations qui méritent selon moi une mention spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique. Certaines viennent en aide aux nouveaux immigrants et aux membres de la communauté qui ont besoin de soutien, et d’autres ont pour mission de célébrer une culture en particulier. Tous contribuent à l’édification de la société canadienne. Il est très difficile d’en choisir seulement une.
Plus d'information au sujet du Sénateur Tobias C. Enverga Jr.
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Mes origines indiennes forment une partie importante de mon identité et transparaissent dans tout ce que je fais dans ma vie professionnelle et personnelle. En tant que sénatrice pour la Colombie‑Britannique, je suis fière de travailler sur des dossiers qui touchent de près mon patrimoine asiatique, que ce soit en participant au Groupe d’amitié parlementaire Canada-Pakistan, en dirigeant une enquête sénatoriale sur l’incident du Komagata Maru ou en prenant part à des activités culturelles, comme celles tenues à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mes origines indiennes et africaines font partie intégrante de mon identité et influencent ce que je mange, la langue que j’utilise avec ma famille, la musique que j’écoute, les vêtements que je porte. Je dois avouer que j’aime particulièrement porter le sari. Ma mère m’a toujours dit que le sari était magnifique, car n’importe quelle femme dans le monde pouvait porter ces neuf verges de tissu. Cette image m’est toujours restée.
Pouvez-vous nommer une personne ou un groupe communautaire qui, selon vous, mérite d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
L’honorable Dre Vivienne Poy, ex-sénatrice.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Mobina S. Jaffer
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Ma perception du monde et de mon travail en tant que sénatrice est directement influencée par mon héritage coréen. C’est ce qui définit qui je suis.
Autrement dit, je connais l’histoire de mes ancêtres, qui étaient des membres de la royauté, des combattants de la liberté, des penseurs et autres. Mon patrimoine est imprégné de milliers d’années d’histoire et rempli d’exemples incroyables de résilience, de bravoure, de malheurs et de sacrifices, y compris celui de mes parents immigrants.
Ce patrimoine riche et complexe est une source d’inspiration et de force pour moi. Il me motive à servir les Canadiens du mieux que je le peux.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mes parents avaient promis à mon grand-père paternel en Corée de nous élever, mon frère, ma sœur et moi, le plus possible dans le respect de la culture et des traditions coréennes.
Nous parlions seulement le coréen à la maison (mais il est intéressant de noter que nous avons tous obtenu une spécialisation en anglais au niveau postsecondaire). Nous mangions des mets coréens avec des baguettes et nous respections toutes les grandes traditions culturelles et fêtes coréennes.
C’était comme si nous vivions dans deux mondes, à la maison et ailleurs. Ayant grandi dans Vancouver‑Est où la diversité était la norme, je me suis toujours sentie à ma place parmi mes amis d’origine italienne, portugaise, hongroise, chinoise et allemande, dont les parents étaient tous des immigrants.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
J’estime que des pionniers comme Douglas Jung et l’honorable Dre Vivienne Poy (ex-sénatrice), ainsi que le très révérend Sang‑chul Lee (ancien modérateur de l’Église Unie du Canada et pionnier Canadien d’origine coréenne) méritent une mention toute spéciale pour nous avoir ouvert la voie.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Yonah Martin
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
En tant que premier sénateur canadien d’origine vietnamienne, je crois que mon patrimoine influence de manière importante mon travail. C’est un exemple qui montre comment les Vietnamiens qui ont fui l’oppression dans leur pays ont réussi à se tailler une place ici au Canada et à contribuer à la diversité culturelle d’un pays dont nous partageons les valeurs démocratiques, mais aussi pour devenir de grands artisans de la société canadienne.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Dans le cadre de mes fonctions, j’ai l’occasion de collaborer avec des communautés vietnamo-canadiennes partout au pays et nous célébrons souvent ensemble de nombreuses traditions culturelles. Le Nouvel An lunaire, aussi appelé la Fête de Têt en vietnamien, est la plus grande célébration de l’année. À cette occasion, les membres de cette communauté se réunissent pour partager des mets, danser et chanter.
La diaspora vietnamienne en Amérique du Nord se rallie autour du drapeau du Vietnam du Sud (appelé le drapeau du patrimoine ou de la liberté du Vietnam), qui était le drapeau officiel du pays avant la chute de Saigon en avril 1975, plutôt qu’au drapeau actuel du gouvernement vietnamien.
L’an dernier, j’ai présenté un projet de loi au Sénat. Adoptée le 23 avril 2015, la Loi sur la Journée du parcours vers la liberté désigne le 30 avril comme une journée commémorant le 30 avril 1975, soit la date marquant la chute de Saigon et le début de l’exode des réfugiés de la mer. Il s’agit d’une date importante qui signale les débuts de la communauté vietnamo-canadienne moderne.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Selon moi, l’Association vietnamienne de Toronto mérite d’être reconnue, car en plus de représenter la plus grande communauté vietnamo-canadienne au pays, elle fait beaucoup pour aider la communauté.
Plus d'information au sujet du Sénateur Thanh Hai Ngo
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
Bien que d’origine chinoise, je suis né et j’ai grandi à Singapour. Je me suis installé au Canada où je suis devenu sénateur et à ce titre, je suis honoré de représenter les communautés chinoises et singapouriennes qui se trouvent dans notre beau grand pays.
À titre de sénateur, j’ai la possibilité de promouvoir la grande diversité du Canada et de bâtir des communautés plus unies. J’aime bien apprendre les coutumes et traditions des autres et, par le fait même, de partager et célébrer les miennes.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Ma famille et moi célébrons deux grandes fêtes chinoises : le Nouvel An lunaire et la Fête de la mi‑automne.
Le Nouvel An lunaire, qui tombe généralement à la fin de janvier ou au début de février, marque le début du calendrier chinois. C’est une occasion de côtoyer nos proches et nos amis, de jeter un regard rétrospectif sur l’année qui prend fin et de se tourner vers l’avenir.
La Fête de la mi-automne marque la fin des récoltes et la pleine lune. Nous nous réunissons généralement pour manger des mets délicieux et échanger des gâteaux de lune.
Pouvez-vous nommer une personne ou un groupe communautaire qui, selon vous, mérite d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
L’honorable Dre Vivienne Poy, ex-sénatrice, et Ming-Tat Cheung, directeur du Chinese Culture Centre du Grand Toronto, ont tous les deux beaucoup apporté à la communauté asiatique en faisant valoir la diversité culturelle et le dialogue.
Il est également important de reconnaître le travail des citoyens qui influencent de manière positive la société. En effet, des millions de Canadiens d’origine asiatique contribuent au bien-être et à la prospérité de notre pays tout entier.
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Le Senat célèbre le Mois du patrimoine asiatique
Afin de célébrer le Mois du patrimoine asiatique, SenCAPlus a demandé à 7 sénateurs comment leur patrimoine asiatique influence leur rôle.
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
J’ai toujours été très fière de faire partie de la communauté pakistanaise du Canada. Lorsque j’ai été nommée sénatrice en 2010, je savais qu’un de mes rôles implicites serait d’être la porte-parole de ma communauté à la Chambre haute.
Je suis la première sénatrice pakistano-canadienne, et je prends cet honneur à cœur dans de nombreux aspects de mon travail au Parlement, que ce soit dans le cadre de mes déclarations ou de mes travaux au sein de comités. Je n’oublie jamais que je représente ma communauté.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mon patrimoine fait partie de mon quotidien. Si j’avais à choisir un seul aspect, ce serait les liens étroits que j’entretiens avec ma famille, non seulement avec mon mari et mes deux filles ici au Canada, mais aussi avec mon père, ainsi que mon frère et mes sœurs et leurs familles au Pakistan, avec lesquels je suis en contact constant. Je célèbre l’Aïd par des prières en compagnie de ma famille et de mes amis. Il s’agit là d’un des nombreux exemples du temps que nous passons ensemble et qui est précieux pour moi.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
J’aurais trop de mal à ne donner qu’un seul nom. Il y a tellement de Canadiens d’origine pakistanaise qui contribuent à tous les aspects de notre société, que ce soit des mères au foyer qui prennent soin de leurs enfants, des médecins, des chefs d’entreprise, des politiciens et des artistes. Il est très difficile de se limiter à une personne. Je suis fière de tous les Canadiens d’origine pakistanaise qui contribuent de manière positive à l’édification de notre magnifique pays.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Salma Ataullahjan
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Originaire de Canton, mon père, arrivé au Canada en 1912 à l’âge de 14 ans, a fait face à de nombreux obstacles, y compris des lois discriminatoires. Les pires l’obligeait à payer une taxe d’entrée, l’empêchait faire venir sa famille au Canada (il est d’ailleurs retourné en Chine quelques années plus tard et s’est marié dans les années 1920), le privait d’embaucher des femmes blanches dans son café (loi provinciale) et lui interdisait de voter (et ce jusqu’en 1945). J’ai beaucoup parlé de ces lois discriminatoires au Sénat et les de mes allocutions publiques.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Le Nouvel An chinois est une fête importante pour ma famille. Je me souviens des festins de mon enfance. Nous nous réunissions avec les familles chinoises des villes avoisinantes.
En 2009, la ‘Guangdong Chinese Overseas Association’ m’a invitée à ma maison ancestrale en Chine. Voici une photo de moi prise dans le palais d’été à Beijing, où je porte le costume traditionnel.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Eleanor Shia des écoles multilingues de Saskatoon et de l’Heritage Chinese Language School. Elle représente également des groupes communautaires chinois à Saskatoon.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Lillian Eva Dyck
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
J’ai toujours pensé que le multiculturalisme était l’une des grandes forces du Canada.
En tant que Canadien d’origine philippine et asiatique, j’ai l’occasion unique de représenter un vaste groupe de personnes, non seulement les résidents de l’Ontario, mais aussi les membres des communautés philippines et asiatiques partout au Canada.
Le Sénat a contribué à une meilleure représentation de groupes souvent sous-représentés au Parlement, comme les Autochtones, les minorités visibles et les femmes. En tant que membres de minorités visibles et sénateurs d’origine asiatique, nous avons le devoir et la capacité de partager et de promouvoir nos valeurs, nos compétences et notre propre culture, et de les mettre à profit dans le cadre de nos diverses fonctions sénatoriales.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
J’ai déjà occupé un des postes de directeurs au sein du Conseil multiculturel du Canada – Asiatiques en Ontario. J’ai aussi coprésidé les célébrations du Mois du patrimoine asiatique dans la région du Grand Toronto. Je cherche sans cesse à entretenir mes racines et des liens d’amitié avec les nombreuses communautés bien distinctes qui célèbrent leur culture.
Comme Canadien d’origine philippine, je participe toujours aux célébrations qui soulignent le Jour de l’indépendance des Philippines, qui ont lieu autour du 12 juin. Il s’agit d’une des journées où je porte le Barong Tagalog, un vêtement traditionnel porté par les hommes qui est brodé et qui est tissé de fibres délicates provenant des feuilles de l’ananas.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Il y a une foule d’organisations qui méritent selon moi une mention spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique. Certaines viennent en aide aux nouveaux immigrants et aux membres de la communauté qui ont besoin de soutien, et d’autres ont pour mission de célébrer une culture en particulier. Tous contribuent à l’édification de la société canadienne. Il est très difficile d’en choisir seulement une.
Plus d'information au sujet du Sénateur Tobias C. Enverga Jr.
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Mes origines indiennes forment une partie importante de mon identité et transparaissent dans tout ce que je fais dans ma vie professionnelle et personnelle. En tant que sénatrice pour la Colombie‑Britannique, je suis fière de travailler sur des dossiers qui touchent de près mon patrimoine asiatique, que ce soit en participant au Groupe d’amitié parlementaire Canada-Pakistan, en dirigeant une enquête sénatoriale sur l’incident du Komagata Maru ou en prenant part à des activités culturelles, comme celles tenues à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mes origines indiennes et africaines font partie intégrante de mon identité et influencent ce que je mange, la langue que j’utilise avec ma famille, la musique que j’écoute, les vêtements que je porte. Je dois avouer que j’aime particulièrement porter le sari. Ma mère m’a toujours dit que le sari était magnifique, car n’importe quelle femme dans le monde pouvait porter ces neuf verges de tissu. Cette image m’est toujours restée.
Pouvez-vous nommer une personne ou un groupe communautaire qui, selon vous, mérite d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
L’honorable Dre Vivienne Poy, ex-sénatrice.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Mobina S. Jaffer
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénatrice ?
Ma perception du monde et de mon travail en tant que sénatrice est directement influencée par mon héritage coréen. C’est ce qui définit qui je suis.
Autrement dit, je connais l’histoire de mes ancêtres, qui étaient des membres de la royauté, des combattants de la liberté, des penseurs et autres. Mon patrimoine est imprégné de milliers d’années d’histoire et rempli d’exemples incroyables de résilience, de bravoure, de malheurs et de sacrifices, y compris celui de mes parents immigrants.
Ce patrimoine riche et complexe est une source d’inspiration et de force pour moi. Il me motive à servir les Canadiens du mieux que je le peux.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Mes parents avaient promis à mon grand-père paternel en Corée de nous élever, mon frère, ma sœur et moi, le plus possible dans le respect de la culture et des traditions coréennes.
Nous parlions seulement le coréen à la maison (mais il est intéressant de noter que nous avons tous obtenu une spécialisation en anglais au niveau postsecondaire). Nous mangions des mets coréens avec des baguettes et nous respections toutes les grandes traditions culturelles et fêtes coréennes.
C’était comme si nous vivions dans deux mondes, à la maison et ailleurs. Ayant grandi dans Vancouver‑Est où la diversité était la norme, je me suis toujours sentie à ma place parmi mes amis d’origine italienne, portugaise, hongroise, chinoise et allemande, dont les parents étaient tous des immigrants.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
J’estime que des pionniers comme Douglas Jung et l’honorable Dre Vivienne Poy (ex-sénatrice), ainsi que le très révérend Sang‑chul Lee (ancien modérateur de l’Église Unie du Canada et pionnier Canadien d’origine coréenne) méritent une mention toute spéciale pour nous avoir ouvert la voie.
Plus d'information au sujet de la Sénatrice Yonah Martin
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
En tant que premier sénateur canadien d’origine vietnamienne, je crois que mon patrimoine influence de manière importante mon travail. C’est un exemple qui montre comment les Vietnamiens qui ont fui l’oppression dans leur pays ont réussi à se tailler une place ici au Canada et à contribuer à la diversité culturelle d’un pays dont nous partageons les valeurs démocratiques, mais aussi pour devenir de grands artisans de la société canadienne.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Dans le cadre de mes fonctions, j’ai l’occasion de collaborer avec des communautés vietnamo-canadiennes partout au pays et nous célébrons souvent ensemble de nombreuses traditions culturelles. Le Nouvel An lunaire, aussi appelé la Fête de Têt en vietnamien, est la plus grande célébration de l’année. À cette occasion, les membres de cette communauté se réunissent pour partager des mets, danser et chanter.
La diaspora vietnamienne en Amérique du Nord se rallie autour du drapeau du Vietnam du Sud (appelé le drapeau du patrimoine ou de la liberté du Vietnam), qui était le drapeau officiel du pays avant la chute de Saigon en avril 1975, plutôt qu’au drapeau actuel du gouvernement vietnamien.
L’an dernier, j’ai présenté un projet de loi au Sénat. Adoptée le 23 avril 2015, la Loi sur la Journée du parcours vers la liberté désigne le 30 avril comme une journée commémorant le 30 avril 1975, soit la date marquant la chute de Saigon et le début de l’exode des réfugiés de la mer. Il s’agit d’une date importante qui signale les débuts de la communauté vietnamo-canadienne moderne.
Quelle personne ou groupe communautaire mérite, selon vous, d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
Selon moi, l’Association vietnamienne de Toronto mérite d’être reconnue, car en plus de représenter la plus grande communauté vietnamo-canadienne au pays, elle fait beaucoup pour aider la communauté.
Plus d'information au sujet du Sénateur Thanh Hai Ngo
De quelles façons votre patrimoine asiatique influence-t-il votre travail et votre rôle en tant que sénateur ?
Bien que d’origine chinoise, je suis né et j’ai grandi à Singapour. Je me suis installé au Canada où je suis devenu sénateur et à ce titre, je suis honoré de représenter les communautés chinoises et singapouriennes qui se trouvent dans notre beau grand pays.
À titre de sénateur, j’ai la possibilité de promouvoir la grande diversité du Canada et de bâtir des communautés plus unies. J’aime bien apprendre les coutumes et traditions des autres et, par le fait même, de partager et célébrer les miennes.
Comment demeurez-vous proche de votre patrimoine asiatique ?
Ma famille et moi célébrons deux grandes fêtes chinoises : le Nouvel An lunaire et la Fête de la mi‑automne.
Le Nouvel An lunaire, qui tombe généralement à la fin de janvier ou au début de février, marque le début du calendrier chinois. C’est une occasion de côtoyer nos proches et nos amis, de jeter un regard rétrospectif sur l’année qui prend fin et de se tourner vers l’avenir.
La Fête de la mi-automne marque la fin des récoltes et la pleine lune. Nous nous réunissons généralement pour manger des mets délicieux et échanger des gâteaux de lune.
Pouvez-vous nommer une personne ou un groupe communautaire qui, selon vous, mérite d’être reconnu de manière spéciale à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique pour sa contribution au Canada ?
L’honorable Dre Vivienne Poy, ex-sénatrice, et Ming-Tat Cheung, directeur du Chinese Culture Centre du Grand Toronto, ont tous les deux beaucoup apporté à la communauté asiatique en faisant valoir la diversité culturelle et le dialogue.
Il est également important de reconnaître le travail des citoyens qui influencent de manière positive la société. En effet, des millions de Canadiens d’origine asiatique contribuent au bien-être et à la prospérité de notre pays tout entier.