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Art et architecture

Bad Medicine Woman (La mauvaise femme-médecine)

Ce que j’aime de l’art autochtone est qu’il raconte des histoires, renforce la souveraineté, solidifie les traditions et donne une voix aux peuples autochtones. Il peut aussi être politique, véhiculer des messages importants et opérer des changements de société, notamment transformer l’histoire de l’art autochtone.

L’art et les actions de l’artiste odawa Daphne Odjig ont ouvert des portes et transformé la vision de l’art autochtone. En 2014, Mme Odjig a expliqué que tout ce qui est traditionnel est contemporain pour les peuples autochtones. Avec ces mots, elle a repositionné l’art autochtone comme contributrice de l’avenir. Dans ma langue, l’inuktitut, ce concept se dit sivumut, qui signifie « aller de l’avant ensemble ».

Pionnière et défenseure de l’art autochtone depuis les années 1960, Mme Odjig a fondé Odjig Indian Prints of Canada, à Winnipeg, en 1971, qu’elle a vite agrandi et renommé New Warehouse Gallery, la toute première galerie d’art détenue par une Autochtone au Canada. Pendant cette période, elle a aussi lancé Professional Native Indian Artists Inc. (PNIAI). Mme Odjig a invité Jackson Beardy, Alex Janvier, Norval Morrisseau, Carl Ray, Joseph Sánchez et Eddy Cobiness à se joindre à elle pour appuyer les artistes autochtones et leur art.

La manière dont une personne voit et interprète l’art jette un éclairage sur sa positionnalité et son savoir situé. Laissez-moi m’expliquer avec un exemple personnel. Même s’il n’y a pas de serpents sur ma terre natale, le Nunavut, notre langue a un mot pour cet animal : qaglugiaq. L’origine de ce mot inuktitut nous provient fort probablement de la Bible. Je pourrais facilement interpréter La mauvaise femme-médecine d’un point de vue chrétien, en me basant sur l’histoire originelle d’Adam et Ève, dans laquelle les serpents, les femmes et les esprits sont mauvais. Je préfère toutefois interpréter cette œuvre inspirante d’un point de vue autochtone décolonial, selon lequel les femmes, particulièrement les chamanes, sont respectées et acceptent que les esprits les guident vers la transformation.

D’un point de vue culturel anishinaabe, le serpent dans La mauvaise femme-médecine symbolise la transformation et non le mal. On remarque d’ailleurs que l’animal sort de l’utérus, évoquant le concept de renaissance. Et si les esprits incolores derrière la femme sont vus par plusieurs comme de mauvais esprits, en tant que femme inuite, je les vois comme des guides que seules les personnes initiées au monde spirituel peuvent voir. Interpréter La mauvaise femme-médecine sous un angle inuit ou anishinaabe permet de démanteler les histoires coloniales implantées entourant l’histoire de l’art autochtone. Lorsque cette œuvre est interprétée selon une perspective autochtone, elle s’inscrit dans les revendications de Mme Odjig pour transformer les mentalités.

Le savoir traditionnel et ancestral des peuples autochtones est encore aujourd’hui violemment séparé des forces coloniales. Mme Odjig a remarqué le manque de reconnaissance de l’art autochtone dans le monde artistique plus vaste et a alors vu l’art comme un véhicule pour changer les idées fausses. Pour moi, La mauvaise femme-médecine représente le pouvoir transformateur de l’histoire de l’art autochtone que Mme Odjig avait imaginé. C’est grâce au travail de Mme Odjig, et à celui de ses pairs de PNIAI, que l’art autochtone a pu émerger dans le monde artistique et le transformer d’une manière plus représentative. Mme Odjig a ouvert des portes et inspiré les générations futures d’artistes, sivumut.

ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᐃᓅᓕᓴᐅᑎ ᐊᕐᓇᖅ

ᐊᓕᐊᓇᐃᒍᓱᖕᓂᕋ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᕐᓄᑦ ᐅᓂᒃᑳᖓᓄᑦ, ᓴᙱᓕᕙᓪᓕᐊᓂᖓᓄᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᓂᖅ, ᐱᒋᐊᒃᑲᓐᓂᕐᓂᕐᒧᑦ ᐃᓕᖅᑯᓯᕆᔭᐅᔪᑦ ᐊᒻᒪ ᓂᐱᖃᕐᓂᖓᑕ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᓐᓄᑦ. ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᒐᕙᒪᓕᕆᔾᔪᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᑦ, ᐱᒋᐊᖅᑎᑦᑎᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᓂᑦ ᑐᓴᒐᒃᓴᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐃᓂᖃᖅᑎᑦᑎᓂᖅ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᔪᓄᑦ ᓄᓇᓕᒋᔭᑉᑎᓐᓂ, ᐃᓚᒋᓗᒍ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᓂᖓ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᖃᖓᓂᑕᐃᑦ.

ᐊᑕᕙ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎ ᑕᕝᓂ ᐊᒡᔨᐅᑉ ᓴᓇᙳᐊᒐᖓ ᐊᒻᒪ ᖃᓄᐃᓕᐅᖅᓯᒪᓂᖓ ᒪᑐᐃᖅᓯᒪᔪᖅ ᐊᒻᒪ ᐊᓯᙳᖅᑎᑦᑎᓯᒪᔪᑦ ᑐᑭᓯᐊᔾᔪᑎᒋᔭᐅᔪᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ. 2014-ᖑᑎᓪᓗᒍ, ᐊᒡᔨᒡ ᐅᖃᐅᓯᖃᓚᐅᖅᑐᖅ ᐃᓕᖅᑯᓯᖅ ᐅᑉᓗᒥᓯᐅᑎᐅᖏᓐᓇᖅᑐᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᖕᓄᑦ, ᓄᑖᒧᑦ ᑐᕌᖅᑐᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓄᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ ᓴᖅᑭᑎᑦᓯᔪᑦ ᓯᕗᓂᒧᑦ. ᐅᖃᐅᓯᖅᑎᒍᑦ, ᐃᓄᒃᑎᑐᖅ, ᓇᓗᓇᐃᔭᕈᑎᒋᔭᐅᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᓯᕗᒧᑦ, ᑐᑭᖓ ᓯᕗᒧᐊᕐᓂᖅ ᐊᑕᐅᑦᓯᒃᑯᑦ.

ᐊᖅᑯᑎ ᐊᒻᒪ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᐃᑲᔪᖅᓯᒪᔪᑦ ᑕᐃᒪᖓᑦ 1960-ᒥ, ᐊᒡᔨᐅᑉ ᓴᖅᑭᑎᑕᐅᔪᑦ ᐊᒡᔨᒡ ᐃᖅᑭᓖᑦ ᑎᑎᖅᑐᒐᐃᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᕕᓂᐲᒃ 1971-ᖑᑎᓪᓗᒍ, ᐊᒻᒪ ᐊᖏᓪᓕᕆᐊᖅᖢᒍ ᐊᒻᒪ ᐊᑦᑎᒃᑲᓐᓂᖅᖢᒍ ᓄᑖᖅ ᓴᓇᙳᐊᕐᕕᒃ ᑕᑯᒐᓐᓈᒐᖃᕐᕕᒃ, ᓯᕗᓪᓕᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ−ᓇᒻᒥᓂᖅ ᓴᓇᙳᐊᕐᕕᒃ ᑕᑯᒐᓐᓈᒐᖃᕐᕕᒃ ᑲᓇᑕᒥ. ᑕᒫᓂ, ᐱᒋᐊᖅᑎᑦᓯᓯᒪᔪᖅ ᖃᐅᔨᒪᔨᒻᒪᕆᐅᓂᒃᑯᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᖅᑭᓖᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖏᑦ (PNIAI). ᐅᒡᔨᒡ ᑐᙵᓱᒃᑎᑦᓯᓚᐅᖅᑐᖅ ᔮᒃᓴᓐ ᐱᐅᑎ, ᐊᓕᒃᔅ ᔭᓐᕕᖏ, ᓄᐊᕗ ᒧᐊᕆᓱ, ᑲᕈ ᕇ, ᔪᓯᐱ ᓴᓯᒃ ᐊᒻᒪ ᐃᑎ ᑯᐱᓂᔅ ᐃᓚᒋᔭᐅᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᓄᑦ ᐃᑲᔪᕐᓂᐊᕐᓗᒍ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ.

ᖃᓄᖅ ᐃᓄᒃ ᑕᑯᓂᖓ ᐊᒻᒪ ᑎᑎᖅᑭᕆᓂᖓ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᑦ ᖃᓄᐃᓐᓂᕆᔭᐅᔪᓄᑦ ᐊᒻᒪ ᐋᖅᑭᒃᓯᒪᔪᑦ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᔪᑦ. ᐅᖃᐅᓯᕆᓚᒍ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᓇᓗᓇᐃᔭᐃᓂᕐᒧᑦ. ᖁᒡᓗᒋᐊᖃᙱᑎᓪᓗᒍ ᓄᓇᒐᓂ, ᓄᓇᕗᑦ, ᐅᖃᐅᓯᖅᑕᖃᖅᑐᖅ ᖁᒡᓗᒋᐊᕐᓄᑦ ᐅᖃᐅᓯᑉᑎᒍᑦ: ᖃᒡᓗᒋᐊᖅ. ᓇᑭᙶᕐᓂᖓ ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ ᐅᖃᐅᓯᖅ ᑐᒃᓯᐅᑎᓂᙶᖅᓯᒪᔪᖅ. ᑎᑎᖅᑭᕆᔪᓐᓇᖅᑕᕋ ᐅᒡᔨᐅᑉ ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᐃᓅᓕᓴᐅᑎ ᐊᕐᓇᖅ ᐊᖕᓕᑲᒃᑯᑦ ᐃᓱᒪᒋᓗᒍ, ᐅᑉᐱᕆᔭᖅ ᐊᑕᒻ ᐊᒻᒪ ᐄᕝ ᐅᓂᒃᑳᖏᑎᒍᑦ ᓇᒥ ᖁᒡᓗᒋᐊᖃᖅᑐᒥ, ᐊᕐᓇᐃᑦ ᐊᒻᒪ ᑑᕐᖓᐃᑦ ᐱᐅᙱᑦᑐᑦ. ᑎᑎᖅᑭᕆᔪᒪᓂᕋ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᖅ ᓴᓇᙳᐊᒐᖅ ᐊᐅᓚᓂᕐᒧᑦ, ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓱᒪᒋᔭᖏᑦ ᓇᒥ ᐊᕐᓇᖅ − ᐱᓗᐊᕐᓗᒍ ᐊᕐᓇᖅ ᐊᖓᒃᑯᑦ − ᐃᑉᐱᒋᔭᐅᑦᓯᐊᖅᑐᑦ ᐊᒻᒪ ᐊᖏᖅᓯᒪᓂᖅ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᔪᓂᑦ ᒥᐊᓂᕆᔭᐅᓂᖅ ᑑᕐᖓᕐᓂᑦ.

ᐊᓂᔅᓇᐱᒃ ᐃᓕᖅᑯᓯᖏᑎᒍᑦ ᐃᓱᒪᒋᔭᐅᔪᑦ, ᖁᒡᓗᒋᐊᖅ ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᐃᓅᓕᓴᐅᑎ ᐊᕐᓇᖅ ᓇᓗᓇᐃᒃᑯᑕᖅ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᓂᕐᒧᑦ, ᐱᐅᙱᓐᓂᐅᙱᑦᑐᖅ. ᓇᓗᓇᐃᔭᐃᓂᖅ ᐅᒡᔨᐅᑉ ᖃᓄᐃᓐᓂᕆᔭᖓ ᖁᒡᓗᒋᐊᖅ ᓴᖅᑭᕙᓪᓕᐊᔪᖅ ᐃᒡᓕᐊᖓᓂᑦ, ᐱᒋᐊᒃᑲᓐᓂᕈᑎᒋᓗᒍ ᐱᔾᔪᑎᒋᔭᐅᔪᑦ ᐃᓅᒃᑲᓐᓂᕐᓂᕐᒧᑦ. ᐊᒻᒪ ᑲᓚᖃᙱᑦᑐᖅ ᑑᕐᖓᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᑐᓄᐊᑕ ᐊᕐᓇᐅᑉ ᑕᑯᔭᐅᓯᒪᔪᖅ ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᑐᕐᖓᐃᑦ, ᐃᓅᓗᓂ ᐊᕐᓇᖅ, ᑕᑯᔭᒃᑲ ᒥᐊᓂᕆᔨᑎᑐᑦ ᑕᐃᒪᐅᔪᑦ ᑭᓯᒥ ᑐᕐᖓᐃᑦ ᑕᑯᔪᓐᓇᖅᑕᖏᑦ. ᑎᑎᖅᑭᕆᓗᒍ ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᐃᓅᓕᓴᐅᑎ ᐊᕐᓇᖅ ᐃᓄᖕᒥᑦ ᐊᓂᔅᓇᐱᒃ ᓇᖏᖅᓯᒪᓂᖓ ᐃᑲᔪᖅᑐᖅ ᐲᖅᓯᓂᖅ ᐃᑉᐱᒋᔭᐅᔪᓂᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐊᐅᓚᑕᐅᔪᑦ ᐅᓂᒃᑳᖏᓐᓂᒃ ᐊᑦᑐᐊᓂᖃᖅᑐᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ ᖃᖓᓂᑕᕐᓂᑦ. ᑖᒻᓇ ᓴᓇᙳᐊᒐᖅ ᑎᑎᖅᑭᕆᔭᐅᔪᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᒃᑯᑦ ᐅᓂᒃᑳᓄᑦ, ᒪᓕᒃᑐᖅ ᐅᒡᔨᐅᑉ ᐱᒋᐊᖅᓯᒪᔭᖏᑦ ᐊᓯᙳᕐᓂᐊᕐᓗᒋᑦ ᑐᑭᓯᐊᔭᐅᔪᓄᑦ.

ᐃᓕᖅᑯᓯᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪ ᓯᕗᓪᓖᑦ ᐊᑐᖅᑕᖏᑦ ᖃᐅᔨᒪᓂᖏᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᑕᐃᒪᙵᑦ, ᐊᒻᒪ ᑲᔪᓯᔪᑦ, ᐱᐅᙱᑦᑐᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪ ᐊᕕᒃᑐᖅᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᐅᓚᑕᐅᔪᓄᑦ ᐃᑉᐱᓐᓇᖅᑐᑦ. ᐅᒡᔨᒡ ᐃᓕᑕᖅᓯᔪᖅ ᐱᖃᓗᐊᙱᓂᖓ ᐊᖏᖅᑕᐅᓯᒪᔪᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᐊᒻᒪ ᑕᑯᑉᓗᒍ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᐊᐅᓚᕙᓪᓕᐊᓂᖓ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᔪᒃᑯᑦ ᐅᑉᐱᕆᔭᐅᔪᓄᑦ. ᐅᕙᒻᓄᑦ, ᐱᐅᙱᑦᑐᖅ ᐃᓅᓕᓴᐅᑎ ᐊᕐᓇᖅ ᑕᑯᑎᑦᓯᔪᖅ ᐊᓯᙳᖅᐸᓪᓕᐊᔪᑦ ᓴᙱᔪᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᖃᖓᓕᑕᐃᑦ ᐅᒡᔨᐅᑉ ᑕᐅᑦᑐᒐᖓᒍᑦ. ᓴᓇᙳᐊᒐᒃᑯᑦ ᐅᒡᔨᐅᑉ, ᐊᒻᒪ ᐊᓯᖏᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᑦ PNIAI−ᑯᑦ, ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᐃᑦ ᓴᖅᑭᑎᑕᐅᔪᓐᓇᓚᐅᖅᑐᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓄᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᐊᒻᒪ ᐊᓯᙳᖅᑐᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᓂᒃᑯᑦ. ᐅᒡᔨᒡ ᐱᔾᔪᑎᖃᓚᐅᖅᑐᖅ ᒪᑐᐃᖅᓯᓂᕐᒧᑦ ᐊᒻᒪ ᐱᔾᔪᑎᒋᓗᒋᑦ ᓯᕗᓂᒧᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᒃᑐᓄᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᓄᑦ, ᓯᕗᒧᑦ.


Krista Ulujuk Zawadski est une conservatrice indépendante du Nunavut.

Détails de l’objet

Artiste
Daphne Odjig
Culture ojibwé (Réserve Wiikwemkoong, île Manitoulin)
Wiikwemkoong, Ontario, 1919
Kelowna, Colombie-Britannique, 2016

Titre
Bad Medicine Woman (La mauvaise femme-médecine)

Date
1974

Technique
Sérigraphie

Dimensions
H : 124 cm
L : 94 cm

Crédit
Provient de la collection de la Couronne exposée dans les résidences officielles de la Commission de la capitale nationale
National Capital Commission - Commission de la capitale nationale

Droits d’auteur sur l’image
Daphne Odjig

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