L’avenir des aliments à valeur ajoutée dans le Sud de l’Ontario
L’innovation dans le secteur alimentaire canadien émerge dans cette zone entre l’agriculture et l’industrie que constitue le secteur alimentaire à valeur ajoutée. Les entreprises nouvelles et bien établies, les entreprises familiales et les multinationales, les grandes et petites entreprises : toutes y développent leurs idées les plus fraîches.
Afin d’obtenir un avant-goût des dernières nouveautés dans ce secteur en pleine croissance, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a passé trois jours bien remplis dans le Sud de l’Ontario à effectuer des missions d’étude dans des entreprises de North York, Mississauga, Hamilton, Guelph, Cambridge, Ayr et Waterloo.
« Je considère que cela est important non seulement pour le travail et l’emploi, mais également pour la valeur ajoutée aux communautés du Sud de l’Ontario », a déclaré le sénateur Victor Oh, en évoquant l’importance de la croissance du secteur alimentaire à valeur ajoutée dans la région. « Par exemple, l’un des vergers que nous avons visités s’inspire du travail d’autres entreprises régionales. »
À North York, les sénateurs ont visité les installations de l’organisme Food Starter, où l’espace de travail et les services sont partagés entre entreprises. Ce type d’aménagement permet aux petites entreprises de concentrer leurs efforts au développement d’idées et à la mise en marché de leurs produits plutôt que de se soucier de la location de grands entrepôts, de la gestion de l’élimination des déchets ou de la mise en œuvre de procédures de préparation et d’emballage de qualité commerciale.
Les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts se renseignent sur la façon dont les prix des produits frais sont établis grâce à un marché libre au Marché des produits alimentaires de l’Ontario. Plus de 5 000 acheteurs s’y procurent leurs fruits et légumes frais. Visitez la page Facebook du Sénat pour voir davantage de photos.
Un grand nombre de ces entreprises mettent au point des produits inédits ou rarement offerts au Canada et appartiennent à des Canadiens de première ou de deuxième génération. Des produits comme les cafés glacés à la japonaise, les sucettes glacées à la mexicaine (ou paletas) et les kibbehs moyen‑orientaux sont conçus sous un seul toit, grâce à des ingrédients, des fournisseurs et des talents canadiens.
Une certaine incertitude quant au financement a récemment plané sur Food Starter, soulignant par le fait même l’un des principaux défis auquel est confronté le secteur alimentaire à valeur ajoutée : l’aide limitée accordée à l’innovation locale à petite échelle.
L’innovation n’en demeure pas moins une réalité. Chez Barrie’s Asparagus Farm & Country Market, l’entreprise a recours aux asperges pour faire des pâtes alimentaires, et même du savon.
« Nous avons des chefs d’entreprise et des innovateurs qui ont de brillantes idées et qui veulent tirer le meilleur parti des précieuses ressources du Canada », a déclaré la sénatrice Diane Griffin, présidente du comité. « Nous devons établir un lien solide et coopératif entre les fermes et l’industrie alimentaire au Canada. »
« Nous devons défricher le terrain afin qu’ils récoltent ce qu’ils sèment. »
En apprendre davantage sur les missions d’étude de 2018 au Québec et en Colombie-Britannique du comité.
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L’avenir des aliments à valeur ajoutée dans le Sud de l’Ontario
L’innovation dans le secteur alimentaire canadien émerge dans cette zone entre l’agriculture et l’industrie que constitue le secteur alimentaire à valeur ajoutée. Les entreprises nouvelles et bien établies, les entreprises familiales et les multinationales, les grandes et petites entreprises : toutes y développent leurs idées les plus fraîches.
Afin d’obtenir un avant-goût des dernières nouveautés dans ce secteur en pleine croissance, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a passé trois jours bien remplis dans le Sud de l’Ontario à effectuer des missions d’étude dans des entreprises de North York, Mississauga, Hamilton, Guelph, Cambridge, Ayr et Waterloo.
« Je considère que cela est important non seulement pour le travail et l’emploi, mais également pour la valeur ajoutée aux communautés du Sud de l’Ontario », a déclaré le sénateur Victor Oh, en évoquant l’importance de la croissance du secteur alimentaire à valeur ajoutée dans la région. « Par exemple, l’un des vergers que nous avons visités s’inspire du travail d’autres entreprises régionales. »
À North York, les sénateurs ont visité les installations de l’organisme Food Starter, où l’espace de travail et les services sont partagés entre entreprises. Ce type d’aménagement permet aux petites entreprises de concentrer leurs efforts au développement d’idées et à la mise en marché de leurs produits plutôt que de se soucier de la location de grands entrepôts, de la gestion de l’élimination des déchets ou de la mise en œuvre de procédures de préparation et d’emballage de qualité commerciale.
Les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts se renseignent sur la façon dont les prix des produits frais sont établis grâce à un marché libre au Marché des produits alimentaires de l’Ontario. Plus de 5 000 acheteurs s’y procurent leurs fruits et légumes frais. Visitez la page Facebook du Sénat pour voir davantage de photos.
Un grand nombre de ces entreprises mettent au point des produits inédits ou rarement offerts au Canada et appartiennent à des Canadiens de première ou de deuxième génération. Des produits comme les cafés glacés à la japonaise, les sucettes glacées à la mexicaine (ou paletas) et les kibbehs moyen‑orientaux sont conçus sous un seul toit, grâce à des ingrédients, des fournisseurs et des talents canadiens.
Une certaine incertitude quant au financement a récemment plané sur Food Starter, soulignant par le fait même l’un des principaux défis auquel est confronté le secteur alimentaire à valeur ajoutée : l’aide limitée accordée à l’innovation locale à petite échelle.
L’innovation n’en demeure pas moins une réalité. Chez Barrie’s Asparagus Farm & Country Market, l’entreprise a recours aux asperges pour faire des pâtes alimentaires, et même du savon.
« Nous avons des chefs d’entreprise et des innovateurs qui ont de brillantes idées et qui veulent tirer le meilleur parti des précieuses ressources du Canada », a déclaré la sénatrice Diane Griffin, présidente du comité. « Nous devons établir un lien solide et coopératif entre les fermes et l’industrie alimentaire au Canada. »
« Nous devons défricher le terrain afin qu’ils récoltent ce qu’ils sèment. »
En apprendre davantage sur les missions d’étude de 2018 au Québec et en Colombie-Britannique du comité.