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Ajouter de la valeur aux aliments canadiens : une étude du comité sénatoriale de l’agriculture et forêts

Lorsqu’on pense à l’agriculture au Canada, on pense tout de suite à des champs de blé, de canola et d’orge. Ou peut-être des champs de canneberges et de tomates, des vergers de pommes, des rangs de vigne, des labyrinthes de maïs ou encore des étals de fruits sur le bord de la route.

N’avez-vous jamais songé à ce qui arrive à ces produits agricoles une fois venus à maturité? Les produits fabriqués à partir de cultures canadiennes représentent une partie considérable du PIB du secteur de fabrication — un total de 16,4 % en 2016.

Si on transforme localement les fruits et les cultures, on réduit les coûts de transport et crée des emplois, en plus de diminuer l’impact environnemental. Le secteur à valeur ajoutée récupère aussi une partie des produits qui ne satisfont pas les normes élevées de la vente au détail — couleur, forme et taille parfaites — et qui seraient autrement envoyés au dépotoir.

Pour en savoir davantage sur cette industrie essentielle, regardez la vidéo ci-dessous.

Cet automne, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a séjourné une semaine en Colombie-Britannique et au Manitoba et a rencontré des agriculteurs, des producteurs, des chercheurs et des innovateurs afin de mieux saisir les complexités de ce secteur vital. Cette mission d’étude s’inscrit dans le cadre de l’étude du comité sur le secteur alimentaire à valeur ajoutée au Canada.

Voici un résumé de ce que les sénateurs ont appris durant leur déplacement.

La sénatrice Diane Griffin, présidente du comité, découvre les produits de Summerland Sweets. L’entreprise bénéficie d’une initiative lancée par le gouvernement de la Colombie-Britannique qui encourage les achats locaux. En revanche, leur difficulté à trouver les quelque 30 employés nécessaires chaque année les pousse souvent à se tourner vers le Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Chez SunRype, à l’usine de Kelowna (C.-B.), les sénateurs apprennent qu’il faut parfois faire preuve de créativité pour offrir des produits à saveur de fruits, sans qu’ils soient trop élevés en sucres. En effet, les jus de fruits à 100% contiennent certes plus de sucre, mais aussi plus de nutriments et vitamines qu’un breuvage fait à partir d’édulcorants. L’étiquetage de produits « à teneur élevée en sucres » pourrait effectivement faire mal à des entreprises semblables.

Les sénateurs Mercer, Black et Maltais goûtent à une nouvelle variété de pommes, la 1080, qui n’est pas encore sur le marché. Elle est résistante au brunissement et elle fait présentement l’objet de tests de goût, comme le sont plusieurs autres nouvelles variétés de pommes, au centre de recherche de Summerland.

Des membres du comité de l’agriculture admirent la vue qu’offre Nk’Mip Cellars, le premier vignoble autochtone en Amérique du Nord. Malgré les nombreux prix nationaux et internationaux qu’ils ont remportés, il leur est toujours impossible de vendre leurs produits dans plusieurs provinces du pays.

Les membres du comité ont appris que la BC Tree Fruits Cooperative a saisi l’opportunité de donner une valeur ajoutée aux fruits frais qui ne répondent pas aux normes des marchés en les transformant en cidre. Le cidre est habituellement fabriqué à base de pommes, mais plusieurs variétés sont développées à base d’autres fruits, selon les saisons.

Lors de leur visite à Mission Hill, les sénateurs ont rencontré Anita Stewart (3e à partir de la gauche) qui a mis sur pied l’initiative Food Day Canada, qui vise à promouvoir activement la croissance et l’étude de la culture culinaire du Canada tout en encourageant les achats locaux et canadiens.

Le 31 octobre, jour de l’Halloween, le comité visite Wise Earth Farm, à Kelowna (C.-B.) où ils sont accueillis avec un panier de fleurs vivant. La journée a donc pu commencer sur une note sucrée.

Sur place, le comité peut mieux saisir les défis que vivent les agriculteurs de plus petite échelle qui, bien souvent, doivent avoir un deuxième emploi pour arriver à une stabilité financière. Ils doivent faire preuve de beaucoup de créativité pour faire plus avec peu, mais heureusement, la communauté et leur réseau leur rend bien. Un vrai sentiment de solidarité s’est fait sentir.

Les grains canadiens permettent de créer une variété de produits. Reconnaissez-vous certaines de ces formes?

La sénatrice Diane Griffin fait l’essai d’un casque de réalité virtuelle qui la plonge dans la réalité d’une ferme et la guide à travers les différentes étapes dans l’élaboration de produits alimentaires transformés.

Dès leur entrée dans les bureaux de Hemp Oil Canada, les sénateurs constatent les multiples utilisations du chanvre; les tablettes et les murs sont construits à partir de cette matière première. Ils ont aussi vu l’éventail d’aliments transformés qui peuvent être produits à base de chanvre.

Le comité visite l’usine Viterra qui produit de l’huile de canola. Ici, il prend connaissance des défis reliés au développement durable dans une industrie énergivore.

Ajouter de la valeur aux aliments canadiens : une étude du comité sénatoriale de l’agriculture et forêts

Lorsqu’on pense à l’agriculture au Canada, on pense tout de suite à des champs de blé, de canola et d’orge. Ou peut-être des champs de canneberges et de tomates, des vergers de pommes, des rangs de vigne, des labyrinthes de maïs ou encore des étals de fruits sur le bord de la route.

N’avez-vous jamais songé à ce qui arrive à ces produits agricoles une fois venus à maturité? Les produits fabriqués à partir de cultures canadiennes représentent une partie considérable du PIB du secteur de fabrication — un total de 16,4 % en 2016.

Si on transforme localement les fruits et les cultures, on réduit les coûts de transport et crée des emplois, en plus de diminuer l’impact environnemental. Le secteur à valeur ajoutée récupère aussi une partie des produits qui ne satisfont pas les normes élevées de la vente au détail — couleur, forme et taille parfaites — et qui seraient autrement envoyés au dépotoir.

Pour en savoir davantage sur cette industrie essentielle, regardez la vidéo ci-dessous.

Cet automne, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a séjourné une semaine en Colombie-Britannique et au Manitoba et a rencontré des agriculteurs, des producteurs, des chercheurs et des innovateurs afin de mieux saisir les complexités de ce secteur vital. Cette mission d’étude s’inscrit dans le cadre de l’étude du comité sur le secteur alimentaire à valeur ajoutée au Canada.

Voici un résumé de ce que les sénateurs ont appris durant leur déplacement.

La sénatrice Diane Griffin, présidente du comité, découvre les produits de Summerland Sweets. L’entreprise bénéficie d’une initiative lancée par le gouvernement de la Colombie-Britannique qui encourage les achats locaux. En revanche, leur difficulté à trouver les quelque 30 employés nécessaires chaque année les pousse souvent à se tourner vers le Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Chez SunRype, à l’usine de Kelowna (C.-B.), les sénateurs apprennent qu’il faut parfois faire preuve de créativité pour offrir des produits à saveur de fruits, sans qu’ils soient trop élevés en sucres. En effet, les jus de fruits à 100% contiennent certes plus de sucre, mais aussi plus de nutriments et vitamines qu’un breuvage fait à partir d’édulcorants. L’étiquetage de produits « à teneur élevée en sucres » pourrait effectivement faire mal à des entreprises semblables.

Les sénateurs Mercer, Black et Maltais goûtent à une nouvelle variété de pommes, la 1080, qui n’est pas encore sur le marché. Elle est résistante au brunissement et elle fait présentement l’objet de tests de goût, comme le sont plusieurs autres nouvelles variétés de pommes, au centre de recherche de Summerland.

Des membres du comité de l’agriculture admirent la vue qu’offre Nk’Mip Cellars, le premier vignoble autochtone en Amérique du Nord. Malgré les nombreux prix nationaux et internationaux qu’ils ont remportés, il leur est toujours impossible de vendre leurs produits dans plusieurs provinces du pays.

Les membres du comité ont appris que la BC Tree Fruits Cooperative a saisi l’opportunité de donner une valeur ajoutée aux fruits frais qui ne répondent pas aux normes des marchés en les transformant en cidre. Le cidre est habituellement fabriqué à base de pommes, mais plusieurs variétés sont développées à base d’autres fruits, selon les saisons.

Lors de leur visite à Mission Hill, les sénateurs ont rencontré Anita Stewart (3e à partir de la gauche) qui a mis sur pied l’initiative Food Day Canada, qui vise à promouvoir activement la croissance et l’étude de la culture culinaire du Canada tout en encourageant les achats locaux et canadiens.

Le 31 octobre, jour de l’Halloween, le comité visite Wise Earth Farm, à Kelowna (C.-B.) où ils sont accueillis avec un panier de fleurs vivant. La journée a donc pu commencer sur une note sucrée.

Sur place, le comité peut mieux saisir les défis que vivent les agriculteurs de plus petite échelle qui, bien souvent, doivent avoir un deuxième emploi pour arriver à une stabilité financière. Ils doivent faire preuve de beaucoup de créativité pour faire plus avec peu, mais heureusement, la communauté et leur réseau leur rend bien. Un vrai sentiment de solidarité s’est fait sentir.

Les grains canadiens permettent de créer une variété de produits. Reconnaissez-vous certaines de ces formes?

La sénatrice Diane Griffin fait l’essai d’un casque de réalité virtuelle qui la plonge dans la réalité d’une ferme et la guide à travers les différentes étapes dans l’élaboration de produits alimentaires transformés.

Dès leur entrée dans les bureaux de Hemp Oil Canada, les sénateurs constatent les multiples utilisations du chanvre; les tablettes et les murs sont construits à partir de cette matière première. Ils ont aussi vu l’éventail d’aliments transformés qui peuvent être produits à base de chanvre.

Le comité visite l’usine Viterra qui produit de l’huile de canola. Ici, il prend connaissance des défis reliés au développement durable dans une industrie énergivore.

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