Mission d’étude dans le Sud de l’Ontario pour voir les progrès en matière de réduction de GES
Les membres du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles ont passé quatre jours à Sarnia et à Hamilton afin d’en apprendre davantage sur la façon dont les industries pétrochimiques et sidérurgiques de l’Ontario contribuent à réduite leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
La mission d’étude de quatre jours, qui s’est déroulée du 14 au 17 novembre 2016, a été effectuée dans le cadre de l’étude du comité sur la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone. Le comité examine actuellement les cinq secteurs responsables de la majorité des émissions de GES : l’électricité, le transport, le pétrole et le gaz, les bâtiments ainsi que les industries à forte intensité d'émissions exposées aux échanges commerciaux.
Le comité espère déposer des rapports provisoires sur la production d’électricité et le transport au début de l’année 2017, et un rapport final suivra plus tard dans l’année.
Étant donné que des dizaines d’entreprises de la région de Sarnia-Lambton, dont des raffineries de pétrole et des fabricants de matières plastiques, dépendent des combustibles fossiles, l’objectif du gouvernement de réduire les émissions de GES à 5 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 représente un défi de taille.
Les sénateurs Richard Neufeld et Dennis Patterson ont rencontré des dirigeants de la communauté et des membres de la chambre de commerce qui soutiennent l’énergie propre, mais qui ont souligné que les gouvernements doivent mieux comprendre les effets économiques, sociaux et environnementaux de leurs politiques sur les changements climatiques.
« Les personnes que nous avons rencontrées à la chambre de commerce appuient le virage vers une économie plus propre, » a déclaré le sénateur Neufeld. « Cependant, elles ont aussi fait ressortir la nécessité d’une meilleure collaboration entre le secteur pétrolier et gazier et celui des énergies renouvelables. »
Les membres de la chambre ont exhorté le gouvernement « à la prudence » à l’égard de tout mécanisme d’instauration d’un prix sur le carbone. Ils ont également souligné que le Canada ne peut se permettre de tester une telle politique sur une base expérimentale.
Les sénateurs Neufeld et Patterson, accompagnés des sénateurs Paul Massicotte et Percy Mockler, se sont également rendus à l’usine de fabrication de plastique de NOVA Chemicals et à l’usine de produits biochimiques de BioAmber. Le président de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie, Bob Masterson, a demandé l’élaboration d’une stratégie sur le carbone destinée à soutenir une croissance économique.
À Hamilton, l’équipe de haute direction d’ArcelorMittal Dofasco a déclaré que le monde avait besoin de plus d’acier canadien. Le président, Sean Donnelly, a reconnu que l’usine sidérurgique de sa société est le plus important émetteur d’émissions de gaz à effet de serre de l’Ontario. Néanmoins, il a déclaré que puisque l’acier produit au Canada est trois fois plus propre que celui de la Chine, une hausse de la production canadienne d’acier pour remplacer l’acier polluant produit ailleurs pourrait contribuer à réduire les émissions de carbone.
Les sénateurs Massicotte, Mockler et Neufeld ont par la suite participé à un forum qui a réuni étudiants, professeurs et des membres de la communauté dans le grand hall de l’Université McMaster. Lors de cette rencontre, les sénateurs ont entendu des élèves parler des défis et des possibilités que présente une économie à faibles émissions de carbone.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de ne rien faire pour lutter contre les changements climatiques. La question est : comment atteindre un équilibre entre l’environnement et l’économie ? » a indiqué le sénateur Massicotte.
Les membres du comité espèrent rencontrer des représentants d’entreprises canadiennes, des experts politiques, des étudiants et des représentants de groupes environnementaux au cours de 2017. Ils prévoient d’autres missions d’étude au Québec et dans les provinces de l’Atlantique.
EN SAVOIR PLUS:
- Mission d’étude: Montréal
- Mission d'étude: Ouest canadien
- Lire le rapport: Énergiser les territoires du Canada
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Mission d’étude dans le Sud de l’Ontario pour voir les progrès en matière de réduction de GES
Les membres du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles ont passé quatre jours à Sarnia et à Hamilton afin d’en apprendre davantage sur la façon dont les industries pétrochimiques et sidérurgiques de l’Ontario contribuent à réduite leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
La mission d’étude de quatre jours, qui s’est déroulée du 14 au 17 novembre 2016, a été effectuée dans le cadre de l’étude du comité sur la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone. Le comité examine actuellement les cinq secteurs responsables de la majorité des émissions de GES : l’électricité, le transport, le pétrole et le gaz, les bâtiments ainsi que les industries à forte intensité d'émissions exposées aux échanges commerciaux.
Le comité espère déposer des rapports provisoires sur la production d’électricité et le transport au début de l’année 2017, et un rapport final suivra plus tard dans l’année.
Étant donné que des dizaines d’entreprises de la région de Sarnia-Lambton, dont des raffineries de pétrole et des fabricants de matières plastiques, dépendent des combustibles fossiles, l’objectif du gouvernement de réduire les émissions de GES à 5 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 représente un défi de taille.
Les sénateurs Richard Neufeld et Dennis Patterson ont rencontré des dirigeants de la communauté et des membres de la chambre de commerce qui soutiennent l’énergie propre, mais qui ont souligné que les gouvernements doivent mieux comprendre les effets économiques, sociaux et environnementaux de leurs politiques sur les changements climatiques.
« Les personnes que nous avons rencontrées à la chambre de commerce appuient le virage vers une économie plus propre, » a déclaré le sénateur Neufeld. « Cependant, elles ont aussi fait ressortir la nécessité d’une meilleure collaboration entre le secteur pétrolier et gazier et celui des énergies renouvelables. »
Les membres de la chambre ont exhorté le gouvernement « à la prudence » à l’égard de tout mécanisme d’instauration d’un prix sur le carbone. Ils ont également souligné que le Canada ne peut se permettre de tester une telle politique sur une base expérimentale.
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À Hamilton, l’équipe de haute direction d’ArcelorMittal Dofasco a déclaré que le monde avait besoin de plus d’acier canadien. Le président, Sean Donnelly, a reconnu que l’usine sidérurgique de sa société est le plus important émetteur d’émissions de gaz à effet de serre de l’Ontario. Néanmoins, il a déclaré que puisque l’acier produit au Canada est trois fois plus propre que celui de la Chine, une hausse de la production canadienne d’acier pour remplacer l’acier polluant produit ailleurs pourrait contribuer à réduire les émissions de carbone.
Les sénateurs Massicotte, Mockler et Neufeld ont par la suite participé à un forum qui a réuni étudiants, professeurs et des membres de la communauté dans le grand hall de l’Université McMaster. Lors de cette rencontre, les sénateurs ont entendu des élèves parler des défis et des possibilités que présente une économie à faibles émissions de carbone.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de ne rien faire pour lutter contre les changements climatiques. La question est : comment atteindre un équilibre entre l’environnement et l’économie ? » a indiqué le sénateur Massicotte.
Les membres du comité espèrent rencontrer des représentants d’entreprises canadiennes, des experts politiques, des étudiants et des représentants de groupes environnementaux au cours de 2017. Ils prévoient d’autres missions d’étude au Québec et dans les provinces de l’Atlantique.
EN SAVOIR PLUS:
- Mission d’étude: Montréal
- Mission d'étude: Ouest canadien
- Lire le rapport: Énergiser les territoires du Canada