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Photoreportage : Un comité du Sénat rend visite à des Canadiens dans l’Arctique

Pendant huit jours, les membres du Comité sénatorial spécial sur l’Arctique ont séjourné au nord, où ils ont mené une mission d’étude révélatrice. Ils y ont rencontré des Canadiens qui leur ont parlé des défis mais aussi de tout le potentiel de leurs communautés du Nord.

Les sénateurs tenaient à avoir des entretiens informels, en personne, avec des leaders communautaires autochtones, des représentants du gouvernement, des jeunes, des intervenants du secteur du tourisme et des entrepreneurs pour se renseigner sur leurs priorités et préoccupations mais aussi pour faire l'expérience de la vie dans l'Arctique.

Cette mission d’étude bien remplie a débuté le 5 septembre 2018 à Kuujjuaq, au Québec, et s’est terminée dans l’Ouest, à Whitehorse, au Yukon.

Les membres utiliseront ce qu’ils ont appris pour rédiger le rapport final du comité. Le rapport inclura des recommandations au gouvernement fédéral, qui élabore présentement sa vision à long terme pour l’Arctique.

Voici un aperçu de ce que les sénateurs ont vu et des enjeux dont ils ont discutés.

Le sénateur Dennis Patterson, président du Comité spécial sur l’Arctique, et la sénatrice Patricia Bovey, vice-présidente, rencontrent de jeunes Inuits à Cambridge Bay, au Nunavut. Leanne Beaulieu, 22 ans, à gauche, et Kayla Carter, 26 ans, à droite, étudient toutes deux au Collège de l’Arctique. Elles ont dit aux sénateurs que l’accès à Internet est gratuit au collège, mais que chez elles, leur famille paie 84 $ par mois pour à peine 25 Go de données, transmissibles lentement par satellite. Grâce à la nouvelle Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, à Cambridge Bay, les étudiants pourront recevoir en classe des chercheurs locaux et accéder à de l’équipement et à des laboratoires.

Une artiste inuk vend de petits hiboux aimantés à l’extérieur du Collège de l’Arctique, à Cambridge Bay, au Nunavut.

Ces bouteilles de jus de canneberge, sur les tablettes d’un supermarché local à Kuujjuaq, au Québec, coûtent 19,89 $ chacune. Dans les épiceries du Nord, les produits peuvent coûter trois fois plus cher – sinon plus – qu’au Sud du Canada. Le gouvernement fédéral subventionne la vente d’aliments dans le cadre du programme Nutrition Nord Canada, mais de nombreux produits, comme les céréales et le jus, restent dispendieux.

Ces sacs de farine blanche coûtent 16,19 $ chacun. La farine, qui sert à préparer la bannique, un aliment de base du Nord, n’est pas admissible à la contribution du programme Nutrition Nord Canada.

Le sénateur Joseph Day, à droite, admire des peaux de renard à Nunavik Furs, à Kuujjuaq. Cet établissement tanne environ 500 peaux par année, qu’il achète habituellement à 50 $ chacune auprès de chasseurs locaux et les revend à 150 $ ou plus. Nunavik Tannery vend des peaux de renards, de loups, de rongeurs et, plus rarement, d'ours polaires, tout en soutenant la récolte de fourrures localement durable à des prix équitables pour les chasseurs.

Suzanne Niuqtuq, à l’extérieur de sa maison de Baker Lake, au Nunavut, après son retour d'une chasse au caribou avec sa famille. À Baker Lake, le caribou est un aliment traditionnel que l’on partage souvent avec la communauté. Selon madame Niuqtuq, la viande de ce caribou pourrait nourrir sa famille pendant deux mois. L’insécurité alimentaire est un sujet qu’ont souvent abordé les habitants du Nord rencontrés par le comité.

Simeon Mikkungwak, député territorial du Nunavut, explique aux sénateurs que le hameau de Baker Lake manque de policiers. Il a mentionné qu’il faut huit officiers de la GRC pour servir cette communauté, alors qu’il n’y en a que cinq actuellement pour répondre, par exemple, aux incidents de violence conjugale ou d’abus d’intoxicants. Frank Tootoo, conseiller à Baker Lake, a aussi dit au comité que l’accès à Internet est si mauvais qu’il est arrivé que le hameau en soit privé pendant une semaine complète.

Des carcasses de véhicules gisent dans un dépotoir à Kuujjuaq. Cette décharge a été la première au Nunavik à recevoir du financement du gouvernement fédéral pour le tri des déchets, mais l’expédition de métal à recycler est si coûteuse que ces épaves restent pour l’instant au dépotoir avec des ordures. La communauté réclame des fonds au gouvernement pour pouvoir brûler ces déchets et en tirer de l’énergie pour les bâtiments communautaires.

Le maire de Kuujjuaq, Tunu Napartuk, à droite, dresse le protrait des problèmes de logement dans son hameau aux sénateurs Victor Oh et Mary Coyle. Les maisons sont souvent surpeuplées, puisque plusieurs générations d’une même famille vivent souvent ensemble. Le manque de logements adéquats est un problème qu’ont soulevé à plusieurs reprises les habitants rencontrés par le comité.

Des maisons aux abords du passage Koojesse, à Iqaluit, au Nunavut. Seulement 62 % des communautés du territoire ont des logements adéquats. Les frais de construction des maisons ou de l’infrastructure dans le Nord peuvent être 150 % plus élevés qu’au Sud, étant donné entre autres la courte durée de la saison de construction (et de transport des matériaux) et les difficultés que posent le climat.

Des sénateurs du Comité sur l’Arctique rencontrent des employés de la mine Meadowbank, dans la région de Kivalliq, à 110 kilomètres au nord de Baker Lake, au Nunavut. Agnico Eagle Mines, qui exploite cette mine d’or, emploie plus de 2 000 travailleurs, dont une grande partie sont Inuits. Grâce à une entente sur les répercussions et les avantages avec la Kivalliq Inuit Association, des fonds de développement économique sont consacrés à la formation et à l’embauche de travailleurs inuits. En 2017, 38 % de toute la formation offerte à la mine était reçue par des employés inuits, et 66 % de la main-d’œuvre féminine était inuite.

Un aperçu de la mine Meadowbank. Cinq mines devraient être opérationnelles au Nunavut d’ici 2021, ce qui annonce une expansion du secteur minier dans le territoire.

La sénatrice Mary Coyle examine le garage de la mine Meadowbank. On voit derrière elle une grande excavatrice utilisée dans la mine. De nombreux Inuits ont acquis des compétences précieuses en travaillant à la mine et ont pu décrocher divers emplois, par exemple comme réparateurs de machines lourdes. Un travailleur inuit en particulier, d’abord engagé comme concierge, est devenu un des principaux opérateurs d’équipement lourd de la mine après six ans d’expérience de travail et formation.

La sénatrice Mary Coyle et le sénateur Dennis Patterson visitent une serre à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest. Cette serre est située à l’endroit où il y avait autrefois un pensionnat indien, qui serait en fait le dernier pensionnat opérationnel au Canada et qui a fermé ses portes en 1996. Le pensionnat a été démoli il y a plusieurs années, mais la communauté a maintenant adopté une partie de l'installation comme espace multi-usage pour les mariages et autres rassemblements.

La sénatrice Mary Coyle et le sénateur Dennis Patterson écoutent Alain Leclair, directeur des sciences et technologies de Savoir polaire Canada à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique de Cambridge Bay, au Nunavut. Cet édifice de 52 000 pieds carrés n’est pas encore officiellement ouvert, mais il servira à la fois d’installation de recherche et de centre communautaire pour les Inuits. En effet, le tiers de l’édifice sera ouvert au grand public, et une partie des locaux sera réservée au partage du savoir autochtone sur l’Arctique et à l’enregistrement des traditions orales des aînés inuits.

Les sénateurs Dennis Patterson et Mary Coyle visitent la Station-relais pour satellites d’Inuvik. L’Agence spatiale européenne, qui a construit une série de satellites en 2010, recueille des données en temps réel aux fins de cartographie et de météorologie dans le Nord.

Les sénatrices Nicole Eaton et Mary Coyle discutent avec des jeunes de leurs objectifs et besoins éducatifs au Collège Aurora, à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest.

De gauche à droite : Jasmine Vogt, ancienne étudiante du Dechinta Centre for Research and Learning, Samual Gargan, professeur-aîné, et Kelsey R. Writghtson, directrice des politiques et des programmes du Dechinta Centre, discutent avec les sénateurs des programmes culturellement appropriés et basés sur le savoir traditionnel offerts aux étudiants de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Le financement fédéral du groupe a été réduit cette année en raison de changements apportés au Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire. Ils ont déclaré que la situation de financement précaire rend la planification difficile pour les étudiants.

La sénatrice Patricia Bovey (au centre) et le sénateur Dennis Patterson écoutent une présentation du personnel du Yukon College. Cet établissement postsecondaire de Whitehorse mène actuellement une campagne de financement de 65 millions de dollars qui vise la mise sur pied de la première université du Canada dans le Nord; elle demande à cette fin du soutien et du financement du gouvernement fédéral. Cette université se concentrerait sur trois domaines clés : les changements climatiques, l’autodétermination autochtones et les technologies, ainsi que le développement des ressources.

Photoreportage : Un comité du Sénat rend visite à des Canadiens dans l’Arctique

Pendant huit jours, les membres du Comité sénatorial spécial sur l’Arctique ont séjourné au nord, où ils ont mené une mission d’étude révélatrice. Ils y ont rencontré des Canadiens qui leur ont parlé des défis mais aussi de tout le potentiel de leurs communautés du Nord.

Les sénateurs tenaient à avoir des entretiens informels, en personne, avec des leaders communautaires autochtones, des représentants du gouvernement, des jeunes, des intervenants du secteur du tourisme et des entrepreneurs pour se renseigner sur leurs priorités et préoccupations mais aussi pour faire l'expérience de la vie dans l'Arctique.

Cette mission d’étude bien remplie a débuté le 5 septembre 2018 à Kuujjuaq, au Québec, et s’est terminée dans l’Ouest, à Whitehorse, au Yukon.

Les membres utiliseront ce qu’ils ont appris pour rédiger le rapport final du comité. Le rapport inclura des recommandations au gouvernement fédéral, qui élabore présentement sa vision à long terme pour l’Arctique.

Voici un aperçu de ce que les sénateurs ont vu et des enjeux dont ils ont discutés.

Le sénateur Dennis Patterson, président du Comité spécial sur l’Arctique, et la sénatrice Patricia Bovey, vice-présidente, rencontrent de jeunes Inuits à Cambridge Bay, au Nunavut. Leanne Beaulieu, 22 ans, à gauche, et Kayla Carter, 26 ans, à droite, étudient toutes deux au Collège de l’Arctique. Elles ont dit aux sénateurs que l’accès à Internet est gratuit au collège, mais que chez elles, leur famille paie 84 $ par mois pour à peine 25 Go de données, transmissibles lentement par satellite. Grâce à la nouvelle Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, à Cambridge Bay, les étudiants pourront recevoir en classe des chercheurs locaux et accéder à de l’équipement et à des laboratoires.

Une artiste inuk vend de petits hiboux aimantés à l’extérieur du Collège de l’Arctique, à Cambridge Bay, au Nunavut.

Ces bouteilles de jus de canneberge, sur les tablettes d’un supermarché local à Kuujjuaq, au Québec, coûtent 19,89 $ chacune. Dans les épiceries du Nord, les produits peuvent coûter trois fois plus cher – sinon plus – qu’au Sud du Canada. Le gouvernement fédéral subventionne la vente d’aliments dans le cadre du programme Nutrition Nord Canada, mais de nombreux produits, comme les céréales et le jus, restent dispendieux.

Ces sacs de farine blanche coûtent 16,19 $ chacun. La farine, qui sert à préparer la bannique, un aliment de base du Nord, n’est pas admissible à la contribution du programme Nutrition Nord Canada.

Le sénateur Joseph Day, à droite, admire des peaux de renard à Nunavik Furs, à Kuujjuaq. Cet établissement tanne environ 500 peaux par année, qu’il achète habituellement à 50 $ chacune auprès de chasseurs locaux et les revend à 150 $ ou plus. Nunavik Tannery vend des peaux de renards, de loups, de rongeurs et, plus rarement, d'ours polaires, tout en soutenant la récolte de fourrures localement durable à des prix équitables pour les chasseurs.

Suzanne Niuqtuq, à l’extérieur de sa maison de Baker Lake, au Nunavut, après son retour d'une chasse au caribou avec sa famille. À Baker Lake, le caribou est un aliment traditionnel que l’on partage souvent avec la communauté. Selon madame Niuqtuq, la viande de ce caribou pourrait nourrir sa famille pendant deux mois. L’insécurité alimentaire est un sujet qu’ont souvent abordé les habitants du Nord rencontrés par le comité.

Simeon Mikkungwak, député territorial du Nunavut, explique aux sénateurs que le hameau de Baker Lake manque de policiers. Il a mentionné qu’il faut huit officiers de la GRC pour servir cette communauté, alors qu’il n’y en a que cinq actuellement pour répondre, par exemple, aux incidents de violence conjugale ou d’abus d’intoxicants. Frank Tootoo, conseiller à Baker Lake, a aussi dit au comité que l’accès à Internet est si mauvais qu’il est arrivé que le hameau en soit privé pendant une semaine complète.

Des carcasses de véhicules gisent dans un dépotoir à Kuujjuaq. Cette décharge a été la première au Nunavik à recevoir du financement du gouvernement fédéral pour le tri des déchets, mais l’expédition de métal à recycler est si coûteuse que ces épaves restent pour l’instant au dépotoir avec des ordures. La communauté réclame des fonds au gouvernement pour pouvoir brûler ces déchets et en tirer de l’énergie pour les bâtiments communautaires.

Le maire de Kuujjuaq, Tunu Napartuk, à droite, dresse le protrait des problèmes de logement dans son hameau aux sénateurs Victor Oh et Mary Coyle. Les maisons sont souvent surpeuplées, puisque plusieurs générations d’une même famille vivent souvent ensemble. Le manque de logements adéquats est un problème qu’ont soulevé à plusieurs reprises les habitants rencontrés par le comité.

Des maisons aux abords du passage Koojesse, à Iqaluit, au Nunavut. Seulement 62 % des communautés du territoire ont des logements adéquats. Les frais de construction des maisons ou de l’infrastructure dans le Nord peuvent être 150 % plus élevés qu’au Sud, étant donné entre autres la courte durée de la saison de construction (et de transport des matériaux) et les difficultés que posent le climat.

Des sénateurs du Comité sur l’Arctique rencontrent des employés de la mine Meadowbank, dans la région de Kivalliq, à 110 kilomètres au nord de Baker Lake, au Nunavut. Agnico Eagle Mines, qui exploite cette mine d’or, emploie plus de 2 000 travailleurs, dont une grande partie sont Inuits. Grâce à une entente sur les répercussions et les avantages avec la Kivalliq Inuit Association, des fonds de développement économique sont consacrés à la formation et à l’embauche de travailleurs inuits. En 2017, 38 % de toute la formation offerte à la mine était reçue par des employés inuits, et 66 % de la main-d’œuvre féminine était inuite.

Un aperçu de la mine Meadowbank. Cinq mines devraient être opérationnelles au Nunavut d’ici 2021, ce qui annonce une expansion du secteur minier dans le territoire.

La sénatrice Mary Coyle examine le garage de la mine Meadowbank. On voit derrière elle une grande excavatrice utilisée dans la mine. De nombreux Inuits ont acquis des compétences précieuses en travaillant à la mine et ont pu décrocher divers emplois, par exemple comme réparateurs de machines lourdes. Un travailleur inuit en particulier, d’abord engagé comme concierge, est devenu un des principaux opérateurs d’équipement lourd de la mine après six ans d’expérience de travail et formation.

La sénatrice Mary Coyle et le sénateur Dennis Patterson visitent une serre à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest. Cette serre est située à l’endroit où il y avait autrefois un pensionnat indien, qui serait en fait le dernier pensionnat opérationnel au Canada et qui a fermé ses portes en 1996. Le pensionnat a été démoli il y a plusieurs années, mais la communauté a maintenant adopté une partie de l'installation comme espace multi-usage pour les mariages et autres rassemblements.

La sénatrice Mary Coyle et le sénateur Dennis Patterson écoutent Alain Leclair, directeur des sciences et technologies de Savoir polaire Canada à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique de Cambridge Bay, au Nunavut. Cet édifice de 52 000 pieds carrés n’est pas encore officiellement ouvert, mais il servira à la fois d’installation de recherche et de centre communautaire pour les Inuits. En effet, le tiers de l’édifice sera ouvert au grand public, et une partie des locaux sera réservée au partage du savoir autochtone sur l’Arctique et à l’enregistrement des traditions orales des aînés inuits.

Les sénateurs Dennis Patterson et Mary Coyle visitent la Station-relais pour satellites d’Inuvik. L’Agence spatiale européenne, qui a construit une série de satellites en 2010, recueille des données en temps réel aux fins de cartographie et de météorologie dans le Nord.

Les sénatrices Nicole Eaton et Mary Coyle discutent avec des jeunes de leurs objectifs et besoins éducatifs au Collège Aurora, à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest.

De gauche à droite : Jasmine Vogt, ancienne étudiante du Dechinta Centre for Research and Learning, Samual Gargan, professeur-aîné, et Kelsey R. Writghtson, directrice des politiques et des programmes du Dechinta Centre, discutent avec les sénateurs des programmes culturellement appropriés et basés sur le savoir traditionnel offerts aux étudiants de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Le financement fédéral du groupe a été réduit cette année en raison de changements apportés au Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire. Ils ont déclaré que la situation de financement précaire rend la planification difficile pour les étudiants.

La sénatrice Patricia Bovey (au centre) et le sénateur Dennis Patterson écoutent une présentation du personnel du Yukon College. Cet établissement postsecondaire de Whitehorse mène actuellement une campagne de financement de 65 millions de dollars qui vise la mise sur pied de la première université du Canada dans le Nord; elle demande à cette fin du soutien et du financement du gouvernement fédéral. Cette université se concentrerait sur trois domaines clés : les changements climatiques, l’autodétermination autochtones et les technologies, ainsi que le développement des ressources.

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