Témoignages visuels 2025 : De nouvelles œuvres d’art exposées au Sénat pour célébrer le 60e anniversaire du drapeau national du Canada

La Chambre rouge souligne le 60e anniversaire du drapeau national du Canada, et le rôle qu’ont joué les sénateurs dans son adoption, en présentant une nouvelle exposition dans l’édifice du Sénat du Canada.
L’exposition met en vedette des œuvres frappantes réalisées par deux artistes visuels accomplis, Aquil Virani et la regrettée Judith Huntress. Présentée en vue du Jour du drapeau le 15 février 2025, l’exposition est la troisième du programme Témoignages visuels du Sénat. Lancée en 2022, cette exposition tournante met en vedette des œuvres d’art dont les thèmes soulignent le travail des sénateurs canadiens.
« Au début des années 1960, les représentants des Canadiens au Parlement ont été chargés de choisir le bon modèle pour le nouveau drapeau national du pays. Bien que le design final n’ait pas fait l’unanimité à l’époque, je pense que l’on peut dire aujourd’hui qu’il s’agissait du bon choix », a déclaré le sénateur Andrew Cardozo, président du Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine du Sénat, qui supervise le programme Témoignages visuels.
« Soixante ans plus tard, le drapeau rouge et blanc à la feuille d’érable du Canada est un symbole emblématique, reconnu mondialement, que les Canadiens arborent avec grande fierté. Notre drapeau est devenu le reflet des valeurs que nous défendons en tant que pays et il mérite d’être célébré et défendu année après année. »
Le nouveau drapeau national du Canada est hissé devant la Tour de la Paix, sur la Colline du Parlement le 15 février 1965. (Crédit photo : Duncan Cameron et Bibliothèque et Archives Canada, No d’identification 3230220)
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, détail de L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. 86,4 cm x 165,1 cm. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste. L’œuvre intègre 800 croquis participatifs illustrant l’identité canadienne.
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, détail de L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste. Des croquis de symboles canadiens sont disséminés dans l’œuvre, notamment le drapeau national du Canada et le castor.
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. 86,4 cm x 165,1 cm. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste
Canada’s Self Portrait (L’autoportrait du Canada), selon Aquil Virani, est « un projet artistique collaboratif sur qui nous sommes et ce que nous représentons en tant que Canadiens ». Créée par Virani en partenariat avec Rebecca Jones, cette œuvre primée intègre 800 croquis illustrant l’identité canadienne – dessinés par des résidents des 13 provinces et territoires – que les deux créateurs ont sollicités lors d’un voyage pancanadien en 2014.
Les créateurs ont par la suite redessiné à l’encre les croquis et les ont intégrés à une œuvre à grande échelle, constituée de 18 panneaux de bouleau. Un panneau a volontairement été laissé vierge pour représenter l’histoire inédite du Canada. L’œuvre finale a été inaugurée et exposée au Musée canadien de l’immigration du Quai 21 à Halifax (Nouvelle-Écosse) le 1er juillet 2016.
Né à Vancouver et établi à Toronto, Virani dit utiliser l’art comme outil de changement social et invite souvent le public à participer à ses projets.
Judith Huntress, Le croquis du gendarme (1973). Sérigraphie. 55,5 cm x 71 cm. Provenance du prêt : Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada
The Mountie Sketch (Le croquis du gendarme) est une sérigraphie de l’artiste Judith Huntress dépeignant des membres de la Gendarmerie royale du Canada sur fond de paysage canadien abstrait.
En haut à gauche, une artiste dessine le portrait d’un gendarme en uniforme. Au centre de l’œuvre, trois gendarmes en uniforme se tiennent au garde-à-vous. En haut à droite, on peut voir les silhouettes de six personnes escaladant un sommet, avec en arrière-plan une chaîne de montagnes enneigées. En bas à droite, un drapeau canadien fixé à un mât flotte au vent.
Huntress était une artiste prolifique en sérigraphie dont la carrière s’est étendue sur plusieurs décennies. Elle a présenté ses œuvres à travers le Canada et était membre du Grand Western Canadian Screen Shop, la première coopérative d’artistes des Prairies. Huntress a immigré au Canada en 1968 et est décédée en 2022.
« Ces magnifiques œuvres d’art, chacune à leur manière, invitent le spectateur à réfléchir à ce que signifie être Canadien et à ce qui rend notre pays unique », a déclaré la sénatrice Salma Ataullahjan, qui siège au Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine. « J’ai hâte de discuter de ces thèmes avec mes collègues sénateurs lors de la célébration du Jour du drapeau – et pendant toute la durée de cette exposition spéciale. »
La Chambre rouge souligne le 60e anniversaire du drapeau national du Canada, et le rôle qu’ont joué les sénateurs dans son adoption, en présentant une nouvelle exposition dans l’édifice du Sénat du Canada.
Le drapeau du Canada, qui est devenu l’un des plus reconnaissables au monde, a été choisi par le Parlement.
Au début des années 1960, Lester B. Pearson – d’abord comme chef de l’opposition, ensuite comme premier ministre – a déployé des efforts en faveur de l’adoption d’un nouveau drapeau national pour remplacer l’Union Jack et le Red Ensign canadien. À l’approche des célébrations du centenaire du Canada, il croyait important d’adopter un nouveau drapeau pour l’identité du pays.
En 1963 et en 1964, les premiers modèles proposés pour le nouveau drapeau font l’objet de débats enflammés au Parlement – une période qui sera connue comme le « Grand débat sur le drapeau ». Un comité parlementaire chargé de recommander un nouveau drapeau a examiné des milliers de concepts soumis par des Canadiens avant d’en sélectionner trois.
Le modèle que le comité a choisi à l’unanimité – la feuille d’érable rouge stylisée sur fond blanc, avec deux larges bandes rouges – a été proposé par George Stanley, doyen de la Faculté des arts du Collège militaire royal de Kingston (Ontario).
Après des débats passionnés et des centaines de discours, la Chambre des communes a voté par 163 voix contre 78 en faveur de ce modèle durant un débat qui s’était prolongé tard le soir le 15 décembre 1964. Le Sénat a donné son approbation le 17 décembre, et la reine Elizabeth II a signé une proclamation royale rendant le drapeau officiel le 28 janvier 1965. Peu de temps après, le nouveau drapeau a été hissé pour la première fois sur la Colline du Parlement, au pied de la Tour de la Paix, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 15 février.
La proclamation du drapeau national du Canada (reproduction). La reine Elizabeth II a signé le document le 28 janvier 1965, après que le Sénat et la Chambre des communes eurent approuvé le design du nouveau drapeau canadien à l’effigie de la feuille d’érable en décembre 1964. (Crédit photo : Bibliothèque et Archives Canada, no d’acc. 1989-253-1)
« Le drapeau est le symbole de l’unité nationale car il représente, sans aucun doute, tous les citoyens du Canada sans distinction de race, de langue, de croyance ou d’opinion », a déclaré l’honorable Maurice Bourget, alors Président du Sénat, lors de la cérémonie.
L’autoportrait du Canada et Le croquis du gendarme, ainsi qu’une copie de la proclamation et plusieurs images tirées des archives, seront présentés dans une salle de comité du Sénat jusqu’en janvier 2026.
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Témoignages visuels 2025 : De nouvelles œuvres d’art exposées au Sénat pour célébrer le 60e anniversaire du drapeau national du Canada

La Chambre rouge souligne le 60e anniversaire du drapeau national du Canada, et le rôle qu’ont joué les sénateurs dans son adoption, en présentant une nouvelle exposition dans l’édifice du Sénat du Canada.
L’exposition met en vedette des œuvres frappantes réalisées par deux artistes visuels accomplis, Aquil Virani et la regrettée Judith Huntress. Présentée en vue du Jour du drapeau le 15 février 2025, l’exposition est la troisième du programme Témoignages visuels du Sénat. Lancée en 2022, cette exposition tournante met en vedette des œuvres d’art dont les thèmes soulignent le travail des sénateurs canadiens.
« Au début des années 1960, les représentants des Canadiens au Parlement ont été chargés de choisir le bon modèle pour le nouveau drapeau national du pays. Bien que le design final n’ait pas fait l’unanimité à l’époque, je pense que l’on peut dire aujourd’hui qu’il s’agissait du bon choix », a déclaré le sénateur Andrew Cardozo, président du Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine du Sénat, qui supervise le programme Témoignages visuels.
« Soixante ans plus tard, le drapeau rouge et blanc à la feuille d’érable du Canada est un symbole emblématique, reconnu mondialement, que les Canadiens arborent avec grande fierté. Notre drapeau est devenu le reflet des valeurs que nous défendons en tant que pays et il mérite d’être célébré et défendu année après année. »
Le nouveau drapeau national du Canada est hissé devant la Tour de la Paix, sur la Colline du Parlement le 15 février 1965. (Crédit photo : Duncan Cameron et Bibliothèque et Archives Canada, No d’identification 3230220)
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, détail de L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. 86,4 cm x 165,1 cm. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste. L’œuvre intègre 800 croquis participatifs illustrant l’identité canadienne.
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, détail de L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste. Des croquis de symboles canadiens sont disséminés dans l’œuvre, notamment le drapeau national du Canada et le castor.
Aquil Virani en collaboration avec Rebecca Jones, L’autoportrait du Canada (2016). 18 panneaux de bouleau et encre. 86,4 cm x 165,1 cm. Provenance du prêt : avec l’autorisation de l’artiste
Canada’s Self Portrait (L’autoportrait du Canada), selon Aquil Virani, est « un projet artistique collaboratif sur qui nous sommes et ce que nous représentons en tant que Canadiens ». Créée par Virani en partenariat avec Rebecca Jones, cette œuvre primée intègre 800 croquis illustrant l’identité canadienne – dessinés par des résidents des 13 provinces et territoires – que les deux créateurs ont sollicités lors d’un voyage pancanadien en 2014.
Les créateurs ont par la suite redessiné à l’encre les croquis et les ont intégrés à une œuvre à grande échelle, constituée de 18 panneaux de bouleau. Un panneau a volontairement été laissé vierge pour représenter l’histoire inédite du Canada. L’œuvre finale a été inaugurée et exposée au Musée canadien de l’immigration du Quai 21 à Halifax (Nouvelle-Écosse) le 1er juillet 2016.
Né à Vancouver et établi à Toronto, Virani dit utiliser l’art comme outil de changement social et invite souvent le public à participer à ses projets.
Judith Huntress, Le croquis du gendarme (1973). Sérigraphie. 55,5 cm x 71 cm. Provenance du prêt : Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada
The Mountie Sketch (Le croquis du gendarme) est une sérigraphie de l’artiste Judith Huntress dépeignant des membres de la Gendarmerie royale du Canada sur fond de paysage canadien abstrait.
En haut à gauche, une artiste dessine le portrait d’un gendarme en uniforme. Au centre de l’œuvre, trois gendarmes en uniforme se tiennent au garde-à-vous. En haut à droite, on peut voir les silhouettes de six personnes escaladant un sommet, avec en arrière-plan une chaîne de montagnes enneigées. En bas à droite, un drapeau canadien fixé à un mât flotte au vent.
Huntress était une artiste prolifique en sérigraphie dont la carrière s’est étendue sur plusieurs décennies. Elle a présenté ses œuvres à travers le Canada et était membre du Grand Western Canadian Screen Shop, la première coopérative d’artistes des Prairies. Huntress a immigré au Canada en 1968 et est décédée en 2022.
« Ces magnifiques œuvres d’art, chacune à leur manière, invitent le spectateur à réfléchir à ce que signifie être Canadien et à ce qui rend notre pays unique », a déclaré la sénatrice Salma Ataullahjan, qui siège au Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine. « J’ai hâte de discuter de ces thèmes avec mes collègues sénateurs lors de la célébration du Jour du drapeau – et pendant toute la durée de cette exposition spéciale. »
La Chambre rouge souligne le 60e anniversaire du drapeau national du Canada, et le rôle qu’ont joué les sénateurs dans son adoption, en présentant une nouvelle exposition dans l’édifice du Sénat du Canada.
Le drapeau du Canada, qui est devenu l’un des plus reconnaissables au monde, a été choisi par le Parlement.
Au début des années 1960, Lester B. Pearson – d’abord comme chef de l’opposition, ensuite comme premier ministre – a déployé des efforts en faveur de l’adoption d’un nouveau drapeau national pour remplacer l’Union Jack et le Red Ensign canadien. À l’approche des célébrations du centenaire du Canada, il croyait important d’adopter un nouveau drapeau pour l’identité du pays.
En 1963 et en 1964, les premiers modèles proposés pour le nouveau drapeau font l’objet de débats enflammés au Parlement – une période qui sera connue comme le « Grand débat sur le drapeau ». Un comité parlementaire chargé de recommander un nouveau drapeau a examiné des milliers de concepts soumis par des Canadiens avant d’en sélectionner trois.
Le modèle que le comité a choisi à l’unanimité – la feuille d’érable rouge stylisée sur fond blanc, avec deux larges bandes rouges – a été proposé par George Stanley, doyen de la Faculté des arts du Collège militaire royal de Kingston (Ontario).
Après des débats passionnés et des centaines de discours, la Chambre des communes a voté par 163 voix contre 78 en faveur de ce modèle durant un débat qui s’était prolongé tard le soir le 15 décembre 1964. Le Sénat a donné son approbation le 17 décembre, et la reine Elizabeth II a signé une proclamation royale rendant le drapeau officiel le 28 janvier 1965. Peu de temps après, le nouveau drapeau a été hissé pour la première fois sur la Colline du Parlement, au pied de la Tour de la Paix, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 15 février.
La proclamation du drapeau national du Canada (reproduction). La reine Elizabeth II a signé le document le 28 janvier 1965, après que le Sénat et la Chambre des communes eurent approuvé le design du nouveau drapeau canadien à l’effigie de la feuille d’érable en décembre 1964. (Crédit photo : Bibliothèque et Archives Canada, no d’acc. 1989-253-1)
« Le drapeau est le symbole de l’unité nationale car il représente, sans aucun doute, tous les citoyens du Canada sans distinction de race, de langue, de croyance ou d’opinion », a déclaré l’honorable Maurice Bourget, alors Président du Sénat, lors de la cérémonie.
L’autoportrait du Canada et Le croquis du gendarme, ainsi qu’une copie de la proclamation et plusieurs images tirées des archives, seront présentés dans une salle de comité du Sénat jusqu’en janvier 2026.