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Perspectives — Du 5 au 8 décembre 2017

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La semaine dernière au Sénat : un projet de loi sur la conduite avec facultés affaiblies par la drogue ou l’alcool, le plan du gouvernement fédéral pour de nouveaux avions de chasse, le 100e anniversaire de l’explosion à Halifax et les réflexions d’un sénateur sur une année à la Chambre rouge.

Gouvernement

Partout au Canada, le temps des Fêtes est consacré aux célébrations. Mais ces célébrations peuvent se transformer en tragédie lorsque des personnes qui ont consommé de l’alcool ou de la drogue prennent le volant.

En 2013, 1 451 Canadiens ont été tués en raison de la conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue. En cette période des Fêtes, les sénateurs peuvent faire avancer le projet de loi C-46 qui vise à réduire le nombre de ces décès en modifiant le Code criminel.

Le projet de loi C-46 permettrait la tenue de contrôles routiers obligatoires pour repérer les conducteurs qui dépassent la limite légale et qui ne sont pas détectés aux points de contrôle routiers. À l’heure actuelle, les contrôles routiers échouent à détecter jusqu’à 50 % des conducteurs dont le taux d’alcoolémie dépasse la limite légale.

Le dépistage obligatoire de l’alcool permettrait de détecter un plus grand nombre de conducteurs aux facultés affaiblies et inciterait les personnes qui ont consommé de l’alcool à ne pas prendre le volant.

Grâce au dépistage obligatoire de l’alcool, le Canada se joindrait à plus de 40 autres pays dans le monde dans lesquels un nombre important de vies ont été sauvées. L’Irlande signale que ces contrôles ont permis de réduire de 25 % le nombre de décès sur les routes.

Le projet de loi ajouterait également des dispositions qui visent à prévenir la conduite avec facultés affaiblies par les drogues — un crime qui, selon Les mères contre l’alcool au volant (MADD Canada), est en cause presque deux fois plus souvent que l’alcool dans les collisions mortelles.

Bien que toutes les lois touchent les Canadiens d’une façon ou d’une autre, le projet de loi C-46 nous permettrait de nous attaquer immédiatement à la principale cause de mortalité criminelle au Canada : la conduite avec facultés affaiblies.

À l’approche du temps des Fêtes, les sénateurs ont la responsabilité de faire avancer le C-46 afin de mettre un terme aux pertes de vies qui peuvent être évitées et d’améliorer la sécurité routière au Canada.


Opposition

Le 29 mai 2017, le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, déclarait devant la Chambre des communes au sujet de l’acquisition d’avions de chasse que « nous avons effectivement songé à faire l’acquisition de vieux appareils, mais nous avons décidé que nous ne voulions pas acheter de l’équipement d’occasion. Nous voulons investir dans de nouveaux avions ».

Cette semaine, les médias ont rapporté que le gouvernement Trudeau annoncera qu’au lieu d’acheter de nouveaux avions de chasse F-18, le Canada fera l’acquisition d’anciens F-18 d’occasion australiens qui seront progressivement mis hors service et remplacés par le F-35 — « un avion qui ne fonctionne pas et qui est loin de fonctionner », comme l’a dit le premier ministre.

Selon un récent rapport du Sénat, « le projet d’achat de chasseurs provisoires ne sert pas les intérêts de l’Aviation royale canadienne, ni ceux des contribuables canadiens. Cette décision politique, qui pourrait coûter de 5 à 7 milliards de dollars, limitera l’interopérabilité de notre Aviation au sein du NORAD et de l’OTAN. Le comité considère comme très crédibles les préoccupations des 13 anciens généraux de l’Aviation royale canadienne qui ont publiquement dit leurs réserves à l’endroit de cette décision ».

Le gouvernement Trudeau a tout simplement mal géré ce dossier depuis le début. Par souci de transparence, le caucus conservateur du Sénat s’est dit préoccupé par le coût total et le calendrier de remplacement des CF-18 actuels, y compris la date du début de l’achat et la durée de celui-ci.

Nous craignons que le gouvernement Trudeau essaie de se soustraire à ses obligations. Nos hommes et nos femmes en uniforme méritent mieux.


 

Sénateurs libéraux

Le 6 décembre, nous avons célébré le 100e anniversaire de l’explosion d’Halifax. Cet événement tragique a fait 2 000 morts, 9 000 blessés et des milliers de sinistrés qui ont perdu leur maison. Nous nous souvenons de ceux qui ont perdu la vie et saluons le travail acharné des personnes qui ont participé aux efforts de relèvement et de reconstruction.

Même si tous les Canadiens se souviennent de l’explosion comme d’une catastrophe, la suite des événements a été particulièrement révélatrice. Les Néo-Écossais, les Canadiens, et plus particulièrement les habitants de Boston, ont uni leurs forces et travaillé sans relâche pour fournir du matériel de secours et de l’aide médicale et redonner espoir à Halifax.

Chaque année, pour remercier les gens de Boston, Halifax offre un arbre de Noël qui est installé dans le parc Boston Common. Cette année, une épinette blanche de 53 pieds a été offerte par Bob et Marlon Campbell de Blues Mills, au Cap-Breton.

L’explosion d’Halifax nous rappelle notre force en tant que Canadiens. Les victimes de l’explosion ont presque tout perdu, mais n’ont jamais abandonné. C’est grâce à leur esprit combatif et à leur volonté de persévérer que la Nouvelle-Écosse reviendra plus forte que jamais.

Des centaines de personnes ont assisté au service commémoratif du 100e anniversaire de l’explosion d’Halifax au parc commémoratif Fort Needham, ainsi qu’à des activités commémoratives semblables dans toute la province pour rendre hommage aux victimes et honorer leur mémoire. Un siècle plus tard, les Néo-Écossais perpétuent l’héritage de ceux qui ont perdu la vie dans l’explosion. Il est important que nous nous souvenions de ce qui a été perdu et que nous continuions à remercier ceux qui nous ont aidés à reconstruire.


Groupe des sénateurs indépendants 

Cette semaine, nous entrevoyons le Sénat à travers les yeux du sénateur indépendant Tony Dean (Ontario)

Ce mois de novembre marque ma première année au Sénat et se veut un temps de réflexion.

C’est un grand privilège d’être ici, et ce, à bien des égards. Après avoir œuvré en politique en Ontario, j’ai maintenant l’occasion d’examiner de riches initiatives politiques et législatives dans une perspective nationale plus complexe.

Je travaille avec un groupe de sénateurs intelligents et chevronnés et un personnel professionnel et dévoué. Je dirais même qu’il s’agit d’un mélange « intéressant » de politiques et de vie politique.

Compte tenu de mes antécédents en matière de politique publique, je m’intéresse à l’élaboration de politiques éclairées par des données probantes, en commençant par une bonne compréhension des problèmes que nous tentons de régler ou des possibilités que nous cherchons à exploiter.

En général, j’ai constaté que les bonnes politiques reposent sur de bonnes données.

Tel a été le cas dans les deux projets de loi que j’ai parrainés au cours des 12 derniers mois, le premier portant sur la réforme du Régime de pensions du Canada et, maintenant, le projet de loi C-45 sur la réforme du cannabis.

Ces deux projets de loi, qui ont pour objectif d’assurer un avenir plus sain aux jeunes Canadiens et aux jeunes Canadiennes, ont tout d’abord fait l’objet d’une évaluation ouverte des enjeux actuels.

C’est ainsi que j’entame la deuxième année de mon mandat, et je ne pourrais pas me sentir mieux, sauf... si nous pouvions simplement modifier un peu nos processus pour améliorer l’efficience et l’efficacité de nos débats.

La semaine dernière au Sénat : un projet de loi sur la conduite avec facultés affaiblies par la drogue ou l’alcool, le plan du gouvernement fédéral pour de nouveaux avions de chasse, le 100e anniversaire de l’explosion à Halifax et les réflexions d’un sénateur sur une année à la Chambre rouge.

Gouvernement

Partout au Canada, le temps des Fêtes est consacré aux célébrations. Mais ces célébrations peuvent se transformer en tragédie lorsque des personnes qui ont consommé de l’alcool ou de la drogue prennent le volant.

En 2013, 1 451 Canadiens ont été tués en raison de la conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue. En cette période des Fêtes, les sénateurs peuvent faire avancer le projet de loi C-46 qui vise à réduire le nombre de ces décès en modifiant le Code criminel.

Le projet de loi C-46 permettrait la tenue de contrôles routiers obligatoires pour repérer les conducteurs qui dépassent la limite légale et qui ne sont pas détectés aux points de contrôle routiers. À l’heure actuelle, les contrôles routiers échouent à détecter jusqu’à 50 % des conducteurs dont le taux d’alcoolémie dépasse la limite légale.

Le dépistage obligatoire de l’alcool permettrait de détecter un plus grand nombre de conducteurs aux facultés affaiblies et inciterait les personnes qui ont consommé de l’alcool à ne pas prendre le volant.

Grâce au dépistage obligatoire de l’alcool, le Canada se joindrait à plus de 40 autres pays dans le monde dans lesquels un nombre important de vies ont été sauvées. L’Irlande signale que ces contrôles ont permis de réduire de 25 % le nombre de décès sur les routes.

Le projet de loi ajouterait également des dispositions qui visent à prévenir la conduite avec facultés affaiblies par les drogues — un crime qui, selon Les mères contre l’alcool au volant (MADD Canada), est en cause presque deux fois plus souvent que l’alcool dans les collisions mortelles.

Bien que toutes les lois touchent les Canadiens d’une façon ou d’une autre, le projet de loi C-46 nous permettrait de nous attaquer immédiatement à la principale cause de mortalité criminelle au Canada : la conduite avec facultés affaiblies.

À l’approche du temps des Fêtes, les sénateurs ont la responsabilité de faire avancer le C-46 afin de mettre un terme aux pertes de vies qui peuvent être évitées et d’améliorer la sécurité routière au Canada.


Opposition

Le 29 mai 2017, le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, déclarait devant la Chambre des communes au sujet de l’acquisition d’avions de chasse que « nous avons effectivement songé à faire l’acquisition de vieux appareils, mais nous avons décidé que nous ne voulions pas acheter de l’équipement d’occasion. Nous voulons investir dans de nouveaux avions ».

Cette semaine, les médias ont rapporté que le gouvernement Trudeau annoncera qu’au lieu d’acheter de nouveaux avions de chasse F-18, le Canada fera l’acquisition d’anciens F-18 d’occasion australiens qui seront progressivement mis hors service et remplacés par le F-35 — « un avion qui ne fonctionne pas et qui est loin de fonctionner », comme l’a dit le premier ministre.

Selon un récent rapport du Sénat, « le projet d’achat de chasseurs provisoires ne sert pas les intérêts de l’Aviation royale canadienne, ni ceux des contribuables canadiens. Cette décision politique, qui pourrait coûter de 5 à 7 milliards de dollars, limitera l’interopérabilité de notre Aviation au sein du NORAD et de l’OTAN. Le comité considère comme très crédibles les préoccupations des 13 anciens généraux de l’Aviation royale canadienne qui ont publiquement dit leurs réserves à l’endroit de cette décision ».

Le gouvernement Trudeau a tout simplement mal géré ce dossier depuis le début. Par souci de transparence, le caucus conservateur du Sénat s’est dit préoccupé par le coût total et le calendrier de remplacement des CF-18 actuels, y compris la date du début de l’achat et la durée de celui-ci.

Nous craignons que le gouvernement Trudeau essaie de se soustraire à ses obligations. Nos hommes et nos femmes en uniforme méritent mieux.


 

Sénateurs libéraux

Le 6 décembre, nous avons célébré le 100e anniversaire de l’explosion d’Halifax. Cet événement tragique a fait 2 000 morts, 9 000 blessés et des milliers de sinistrés qui ont perdu leur maison. Nous nous souvenons de ceux qui ont perdu la vie et saluons le travail acharné des personnes qui ont participé aux efforts de relèvement et de reconstruction.

Même si tous les Canadiens se souviennent de l’explosion comme d’une catastrophe, la suite des événements a été particulièrement révélatrice. Les Néo-Écossais, les Canadiens, et plus particulièrement les habitants de Boston, ont uni leurs forces et travaillé sans relâche pour fournir du matériel de secours et de l’aide médicale et redonner espoir à Halifax.

Chaque année, pour remercier les gens de Boston, Halifax offre un arbre de Noël qui est installé dans le parc Boston Common. Cette année, une épinette blanche de 53 pieds a été offerte par Bob et Marlon Campbell de Blues Mills, au Cap-Breton.

L’explosion d’Halifax nous rappelle notre force en tant que Canadiens. Les victimes de l’explosion ont presque tout perdu, mais n’ont jamais abandonné. C’est grâce à leur esprit combatif et à leur volonté de persévérer que la Nouvelle-Écosse reviendra plus forte que jamais.

Des centaines de personnes ont assisté au service commémoratif du 100e anniversaire de l’explosion d’Halifax au parc commémoratif Fort Needham, ainsi qu’à des activités commémoratives semblables dans toute la province pour rendre hommage aux victimes et honorer leur mémoire. Un siècle plus tard, les Néo-Écossais perpétuent l’héritage de ceux qui ont perdu la vie dans l’explosion. Il est important que nous nous souvenions de ce qui a été perdu et que nous continuions à remercier ceux qui nous ont aidés à reconstruire.


Groupe des sénateurs indépendants 

Cette semaine, nous entrevoyons le Sénat à travers les yeux du sénateur indépendant Tony Dean (Ontario)

Ce mois de novembre marque ma première année au Sénat et se veut un temps de réflexion.

C’est un grand privilège d’être ici, et ce, à bien des égards. Après avoir œuvré en politique en Ontario, j’ai maintenant l’occasion d’examiner de riches initiatives politiques et législatives dans une perspective nationale plus complexe.

Je travaille avec un groupe de sénateurs intelligents et chevronnés et un personnel professionnel et dévoué. Je dirais même qu’il s’agit d’un mélange « intéressant » de politiques et de vie politique.

Compte tenu de mes antécédents en matière de politique publique, je m’intéresse à l’élaboration de politiques éclairées par des données probantes, en commençant par une bonne compréhension des problèmes que nous tentons de régler ou des possibilités que nous cherchons à exploiter.

En général, j’ai constaté que les bonnes politiques reposent sur de bonnes données.

Tel a été le cas dans les deux projets de loi que j’ai parrainés au cours des 12 derniers mois, le premier portant sur la réforme du Régime de pensions du Canada et, maintenant, le projet de loi C-45 sur la réforme du cannabis.

Ces deux projets de loi, qui ont pour objectif d’assurer un avenir plus sain aux jeunes Canadiens et aux jeunes Canadiennes, ont tout d’abord fait l’objet d’une évaluation ouverte des enjeux actuels.

C’est ainsi que j’entame la deuxième année de mon mandat, et je ne pourrais pas me sentir mieux, sauf... si nous pouvions simplement modifier un peu nos processus pour améliorer l’efficience et l’efficacité de nos débats.

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