Perspectives — 11-13 avril 2017
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Le financement militaire, les sacrifices des journalistes et la lutte à la pollution font partie des faits saillants de la semaine dernière.
Opposition
La semaine dernière, nous avons travaillé assidûment pour corriger et améliorer les mesures législatives.
Tout d’abord, je tiens à féliciter mes collègues, le sénateur Scott Tannas et le sénateur Victor Oh, pour leurs amendements aux projets de loi C-4 et C-6, adoptées par le Sénat la semaine dernière.
De plus, le sénateur Daniel Lang a déposé un rapport intitulé « Sous-financement des Forces armées canadiennes : Passons de la parole aux actes », qui explique l’urgence pour le Canada d’augmenter les dépenses militaires à 2 % du PIB national afin de prévenir l’érosion continue de ses capacités militaires et d’honorer ses obligations envers les Canadiens et ses alliés.
Pour finir, le Sénat a adopté le projet de loi S-231 du sénateur Claude Carignan sur la protection des sources journalistiques, à l’étape de la troisième lecture.
Gardons la sénatrice Nancy Greene Raine dans nos pensées, car elle se remet de traitements du cancer de la thyroïde. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et des traitements efficaces.
Libéraux au Sénat
La semaine dernière au Sénat, la sénatrice Joan Fraser a fait une déclaration qui est malheureusement devenue une tradition. À l’aide d’informations reçues du Comité pour la Protection des Journalistes, elle a rendu hommage aux journalistes et aux travailleurs des médias morts l’an dernier en raison de leur profession.
« Il nous est impossible de ramener ces gens à la vie, mais nous pouvons à tout le moins leur rendre hommage et dénoncer le traitement dont ils ont été victimes, » a-t-elle déclaré. En lisant leur nom à voix haute au Sénat, elle attire l’attention sur le sacrifice qu’ils ont consenti dans leur quête de la vérité.
Provenant de tous les horizons, les sénateurs apportent des perspectives variées. Ancienne journaliste, la sénatrice Joan Fraser s’est illustrée au Concours canadien de journalisme où elle a remporté le premier prix à deux reprises, en 1982 et en 1991 (catégorie éditoriale). Elle a aussi reçu la Mention d’excellence en 1986, 1987, 1990 et en 1994. Ses talents de journaliste et de communicatrice de même que son engagement pour l’avancement des femmes lui ont valu plusieurs autres distinctions.
La sénatrice Joan Fraser tient à ce que nous n’oublions jamais le sacrifice de ces hommes et de ces femmes.
Comme elle nous le rappelle tous les ans, ces hommes et femmes ont sacrifié leur vie pour nous révéler la vérité. Nous leur sommes à jamais redevables.
Groupe des sénateurs indépendants
Cette semaine, un aperçu du Sénat à travers le regard de la sénatrice Rosa Galvez.
Le jeudi 13 avril 2017, j’ai prononcé mon tout premier discours au Sénat. J’en ai profité pour rendre hommage à Dame Nature, puisque que la planète Terre est notre seule demeure.
Interpellée dès mon tout jeune âge par les images de pollution, j’ai poursuivi des études et une carrière en génie afin de consacrer ma vie à trouver des solutions à ce problème. L’humanité est si jeune, et pourtant elle brûle en quelques minutes des carburants que la nature a mis des millions d’années à produire. Il nous faut apprendre à protéger l’ensemble de ces ressources, qu’elles soient renouvelables ou non. Nous vivons à une époque où la réussite est synonyme de croissance perpétuelle, ce qui ne cadre pas avec les ressources limitées. Il nous faut privilégier une approche circulaire de la production et se concentrer sur les ressources renouvelables. C’est seulement grâce à la science et la démocratisation du savoir que nous pourrons y parvenir. Le savoir ne connaît pas de limites.
Il est évident que résoudre des problèmes associés à la pollution coûte beaucoup plus cher que leur prévention. Le Canada est bien placé pour montrer que les changements climatiques représentent une situation compliquée, mais dont il faut prendre avantage. Il est essentiel de mobiliser les différentes institutions canadiennes afin que le pays devienne et demeure un leader dans l’économie du savoir. Nous pouvons envoyer un message clair : la réduction du carbone à l’aide de technologies propres dans une économie circulaire est synonyme de création d’emplois et d’un environnement propre où vivre. Soyons bien informés, mais soyons aussi remplis de sagesse.
Le Canada est sur le point de connaître un renouveau, et il ne faut pas rater l’occasion d’y participer.
Le financement militaire, les sacrifices des journalistes et la lutte à la pollution font partie des faits saillants de la semaine dernière.
Opposition
La semaine dernière, nous avons travaillé assidûment pour corriger et améliorer les mesures législatives.
Tout d’abord, je tiens à féliciter mes collègues, le sénateur Scott Tannas et le sénateur Victor Oh, pour leurs amendements aux projets de loi C-4 et C-6, adoptées par le Sénat la semaine dernière.
De plus, le sénateur Daniel Lang a déposé un rapport intitulé « Sous-financement des Forces armées canadiennes : Passons de la parole aux actes », qui explique l’urgence pour le Canada d’augmenter les dépenses militaires à 2 % du PIB national afin de prévenir l’érosion continue de ses capacités militaires et d’honorer ses obligations envers les Canadiens et ses alliés.
Pour finir, le Sénat a adopté le projet de loi S-231 du sénateur Claude Carignan sur la protection des sources journalistiques, à l’étape de la troisième lecture.
Gardons la sénatrice Nancy Greene Raine dans nos pensées, car elle se remet de traitements du cancer de la thyroïde. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et des traitements efficaces.
Libéraux au Sénat
La semaine dernière au Sénat, la sénatrice Joan Fraser a fait une déclaration qui est malheureusement devenue une tradition. À l’aide d’informations reçues du Comité pour la Protection des Journalistes, elle a rendu hommage aux journalistes et aux travailleurs des médias morts l’an dernier en raison de leur profession.
« Il nous est impossible de ramener ces gens à la vie, mais nous pouvons à tout le moins leur rendre hommage et dénoncer le traitement dont ils ont été victimes, » a-t-elle déclaré. En lisant leur nom à voix haute au Sénat, elle attire l’attention sur le sacrifice qu’ils ont consenti dans leur quête de la vérité.
Provenant de tous les horizons, les sénateurs apportent des perspectives variées. Ancienne journaliste, la sénatrice Joan Fraser s’est illustrée au Concours canadien de journalisme où elle a remporté le premier prix à deux reprises, en 1982 et en 1991 (catégorie éditoriale). Elle a aussi reçu la Mention d’excellence en 1986, 1987, 1990 et en 1994. Ses talents de journaliste et de communicatrice de même que son engagement pour l’avancement des femmes lui ont valu plusieurs autres distinctions.
La sénatrice Joan Fraser tient à ce que nous n’oublions jamais le sacrifice de ces hommes et de ces femmes.
Comme elle nous le rappelle tous les ans, ces hommes et femmes ont sacrifié leur vie pour nous révéler la vérité. Nous leur sommes à jamais redevables.
Groupe des sénateurs indépendants
Cette semaine, un aperçu du Sénat à travers le regard de la sénatrice Rosa Galvez.
Le jeudi 13 avril 2017, j’ai prononcé mon tout premier discours au Sénat. J’en ai profité pour rendre hommage à Dame Nature, puisque que la planète Terre est notre seule demeure.
Interpellée dès mon tout jeune âge par les images de pollution, j’ai poursuivi des études et une carrière en génie afin de consacrer ma vie à trouver des solutions à ce problème. L’humanité est si jeune, et pourtant elle brûle en quelques minutes des carburants que la nature a mis des millions d’années à produire. Il nous faut apprendre à protéger l’ensemble de ces ressources, qu’elles soient renouvelables ou non. Nous vivons à une époque où la réussite est synonyme de croissance perpétuelle, ce qui ne cadre pas avec les ressources limitées. Il nous faut privilégier une approche circulaire de la production et se concentrer sur les ressources renouvelables. C’est seulement grâce à la science et la démocratisation du savoir que nous pourrons y parvenir. Le savoir ne connaît pas de limites.
Il est évident que résoudre des problèmes associés à la pollution coûte beaucoup plus cher que leur prévention. Le Canada est bien placé pour montrer que les changements climatiques représentent une situation compliquée, mais dont il faut prendre avantage. Il est essentiel de mobiliser les différentes institutions canadiennes afin que le pays devienne et demeure un leader dans l’économie du savoir. Nous pouvons envoyer un message clair : la réduction du carbone à l’aide de technologies propres dans une économie circulaire est synonyme de création d’emplois et d’un environnement propre où vivre. Soyons bien informés, mais soyons aussi remplis de sagesse.
Le Canada est sur le point de connaître un renouveau, et il ne faut pas rater l’occasion d’y participer.