Rencontre avec la sénatrice Patricia Bovey
Avant son assermentation au Sénat le 10 novembre 2016, la sénatrice Patricia Bovey de Winnipeg était directrice et conservatrice de galerie d’art, historienne de l’art, auteure, professeure et, pendant plusieurs années, consultante en gestion dans le domaine des arts et celui du secteur à but non lucratif.
Elle est vice-présidente du Comité sénatorial sur l’Arctique et elle est également membre du Comité sénatorial des Affaires étrangères et commerce international. Défenseure passionnée et promotrice de l’art canadien, elle apporte une perspective artistique et culturelle à son travail à la Chambre rouge.
Qu’est-ce qui vous a amenée à vous impliquer dans la sphère publique?
Mes parents participaient beaucoup à la vie publique et voulaient améliorer la société. À la maison, la participation à la vie communautaire faisait partie des acquis. Ainsi, tous les enfants faisaient du bénévolat et cela fait partie de mon identité et a guidé mon action toute ma vie.
Avant de devenir sénatrice, j’ai travaillé dans le domaine des arts visuels à titre de conservatrice et directrice de musée pendant plusieurs décennies et j’ai enseigné dans différentes universités. J’ai été professeure associée d’administration publique, d’histoire de l’art et de gestion artistique. En ce qui concerne le bénévolat, j’ai notamment présidé deux conseils d’administration d’université – à l’Université Emily-Carr et à l’Université du Manitoba.
Lorsque j’étais directrice de galerie d’art, mon rôle consistait à présenter la vision qu’ont les artistes des enjeux sociaux et du monde qui nous entoure, autant au pays qu’à l’étranger, et de le faire en tenant compte de différents points de vue et en m’adressant à des publics variés.
Au Sénat, nous devons aussi étudier des enjeux contemporains qui touchent le monde qui nous entoure et le faire en tenant compte de différents points de vue et en nous adressant à des publics variés.
Dites-nous quelque chose à votre sujet que les Canadiens ne savent peut-être pas.
Pendant quelques années, lorsque j’étais dans la cinquantaine et au début de la soixantaine, j’ai joué du tambour d’acier ténor dans un groupe. Le groupe au complet comptait 22 membres âgés de 8 à 82 ans. Si nous étions en mesure de lire les partitions, je peux vous dire que nous n’avions pas nécessairement le sens inné du rythme qui est tellement important.
Selon vous, quels sont certains des enjeux sociaux les plus pressants auxquels les Canadiens doivent aujourd’hui répondre?
Les questions les plus importantes que doit régler l’humanité sont celles de la justice et de l’égalité, de l’accès aux programmes sociaux et d’éducation et de la pauvreté. Une autre question cruciale est celle de l’atteinte d’un équilibre entre la conservation de l’environnement et les besoins de l’industrie, l’économie canadienne et assurer la santé de la planète pour les générations futures.
À mon avis, si tout le monde avait accès à un revenu minimum garanti, tous pourraient décider de l’orientation à donner à leur vie – comme l’a prouvé l’expérience Mincome à Dauphin, au Manitoba, dans les années 1970. Les gens prenaient moins de médicaments et mangeaient mieux et le taux de diplomation au secondaire avait connu une hausse fulgurante. Lorsque la santé financière des gens est assurée de façon continue, comme l’a montré l’expérience Mincome à Dauphin, les finances de la communauté se portent mieux et la population est plus en santé, mieux éduquée et plus ouverte.
En tant que sénatrice, considérez-vous être en mesure de défendre l’art au Canada?
Absolument. Je défends l’art et les artistes et je discute avec des groupes artistiques. Je prononce des allocutions partout au pays et j’en ferai une à Cape Dorset en septembre 2019. Ce n’est cependant qu’un de mes objectifs. Je veux aussi sensibiliser les gens à l’importance réelle de l’art et de la culture pour l’économie, la santé, l’éducation, l’environnement et l’emploi, bref, pour toutes les sphères de la société canadienne. L’art et la culture sont également des éléments clés de l’image du Canada à l’international. Dans l’exercice de ma fonction de sénatrice, je veux contribuer à ce que davantage de gens connaissent et comprennent cette réalité.
Pourquoi les Canadiens devraient-ils s’intéresser à ce qui se passe au Sénat?
Je crois que le Sénat est une institution très importante depuis plus de 150 ans. C’est l’organe du gouvernement qui se penche attentivement sur les projets de loi, les assimile et les dissèque. Le rôle législatif des sénateurs est de renvoyer les projets de loi à la Chambre des communes après les avoir bonifiés au moyen d’amendements. Un autre de nos rôles est de mener des études, et les rapports produits par les comités du Sénat au sujet des différents enjeux qui touchent les Canadiens sont très étoffés. Nous avons aussi la responsabilité de représenter une région et la mienne, le Manitoba, possède un caractère unique à bien des égards. C’est pour moi un honneur de faire valoir les préoccupations et les réalisations des Manitobains.
Ces trois responsabilités sont interreliées. J’étais vraiment ravie que bon nombre des témoins venus aux audiences du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international en vue de la production du rapport sur la diplomatie culturelle en soient à leur première expérience devant un comité parlementaire. Il est important de laisser la place à autant de Canadiens que possible pour qu’ils s’expriment, et les audiences des comités représentent un moyen significatif et puissant qui permet aux Canadiens de se faire entendre, qui cimente nos rôles de représentation régionale, d’analyse et de législateur.
Y a-t-il d’autres rapports qui ont été publiés ou d’autres travaux des comités dont vous êtes fière?
Je suis particulièrement fière des trois rapports auxquels j’ai contribué : le rapport du Comité spécial sur l’Arctique intitulé Le Grand Nord : Un appel à l’action pour l’avenir du Canada; le rapport du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international intitulé La diplomatie culturelle à l’avant-scène de la politique étrangère du Canada; et le rapport du Comité sénatorial des transports et des communications intitulé Paver la voie : Technologie et le futur du véhicule automatisé.
Le rapport sur les transports concernait l’avenir et abordait les enjeux complexes auxquels la société sera confrontée avec les nouvelles technologies.
Le rapport sur la diplomatie culturelle est important pour le Canada, car la culture a une grande valeur pour notre image à l’étranger. Les artistes révèlent tout un pan de notre identité nationale et ouvrent la voie à la compréhension. Pour arriver à un commerce international solide et positif, nous devons présenter une image saine. Il est beaucoup plus facile pour nous de jouer un rôle dans les discussions internationales si les gens savent qui nous sommes.
Quant au rapport sur l’Arctique, j’espère qu’il aura un impact profond sur le Canada. Nous avons abordé de nombreuses questions qui touchent cette région et nous nous sommes également penchés sur ce que représente l’Arctique dans le contexte mondial, notamment en ce qui a trait aux enjeux de la sécurité et de la souveraineté. De nombreuses préoccupations se recoupent, comme la croissance de la présence de mercure dans la chaîne alimentaire en raison de la fonte du pergélisol, l’absence d’un accès facile à Internet haute vitesse dans de nombreuses régions du Nord — ce qui a des effets négatifs sur les entreprises, la santé et l’éducation — et les effets considérables des changements climatiques. La question des langues et des cultures autochtones du Nord est aussi critique. L’Arctique, c’est l’avenir du Canada. Si cette région du pays n’est pas en santé, qu’elle n’a pas accès aux programmes et qu’elle n’est pas habilitée, je me demande bien où cela va nous mener.
Quel est le trésor caché de votre région que les Canadiens devraient découvrir?
Saint-Boniface, dans le quartier francophone de Winnipeg, offre des activités culturelles vraiment intéressantes, notamment au Musée de Saint-Boniface, au Théâtre Cercle Molière, au Centre du Patrimoine, à la Maison des artistes visuels francophones et au Festival du Voyageur. Ce secteur francophone dynamique de notre communauté est un secret bien gardé.
Quelle chanson ou quel album est pour vous un plaisir coupable qui vous fait toujours sourire, et pourquoi?
Je vais vous surprendre. C’est la chanson One Great City de John K. Samson, un artiste de Winnipeg, dont le refrain dit « I hate Winnipeg » – je déteste Winnipeg. Il l’a chantée partout dans le monde, notamment à Londres à Trafalgar Square où des milliers de personnes chantaient avec lui. Il la chante à chaque spectacle. Il est très connu en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis et partout au Canada.
Quelles sont les équipes de sports amateur ou professionnel que vous soutenez?
Je viens de Winnipeg, alors, évidemment, les Blue Bombers et les Jets. Cependant, l’équipe que j’aime le plus est l’équipe de soccer de mon petit-fils de 11 ans en Angleterre, le Dulwich Village Football Club. Chaque fois que j’y vais en visite, je vais sur les lignes de côté pour les entraînements et les matches.
La sénatrice Patricia Bovey en compagnie de ses filles.
Qu’est-ce qui vous rend fière d’être Canadienne?
Le Canada est un pays fascinant qui possède une riche diversité. Ce sont cette richesse et cette diversité qui nous donnent notre force et les multiples facettes de notre identité. C’est un pays d’une grande diversité géographique et chaque région impressionne à sa façon. La géographie et l’environnement façonnent l’identité des Canadiens, qui s’exprime dans les variantes culturelles de ceux qui sont ici depuis des milliers d’années et de ceux qui viennent tout juste d’arriver.
La sénatrice Bovey en compagnie de l’artiste Carole Sabiston, à gauche, et de Roberta Bondar. Avant son assermentation au Sénat, la sénatrice Bovey a été directrice fondatrice et conservatrice de la galerie Buhler de Saint-Boniface, à Winnipeg. Elle avait notamment organisé l’exposition « Dreams and Realities: Human Sensitivity of Place » en collaboration avec Mme Sabiston et avec la Roberta Bondar Foundation. Crédit : Bonnie Patterson/The Roberta Bondar Foundation
Avis aux lecteurs : L’honorable Patricia Bovey a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2023. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.
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Avant son assermentation au Sénat le 10 novembre 2016, la sénatrice Patricia Bovey de Winnipeg était directrice et conservatrice de galerie d’art, historienne de l’art, auteure, professeure et, pendant plusieurs années, consultante en gestion dans le domaine des arts et celui du secteur à but non lucratif.
Elle est vice-présidente du Comité sénatorial sur l’Arctique et elle est également membre du Comité sénatorial des Affaires étrangères et commerce international. Défenseure passionnée et promotrice de l’art canadien, elle apporte une perspective artistique et culturelle à son travail à la Chambre rouge.
Qu’est-ce qui vous a amenée à vous impliquer dans la sphère publique?
Mes parents participaient beaucoup à la vie publique et voulaient améliorer la société. À la maison, la participation à la vie communautaire faisait partie des acquis. Ainsi, tous les enfants faisaient du bénévolat et cela fait partie de mon identité et a guidé mon action toute ma vie.
Avant de devenir sénatrice, j’ai travaillé dans le domaine des arts visuels à titre de conservatrice et directrice de musée pendant plusieurs décennies et j’ai enseigné dans différentes universités. J’ai été professeure associée d’administration publique, d’histoire de l’art et de gestion artistique. En ce qui concerne le bénévolat, j’ai notamment présidé deux conseils d’administration d’université – à l’Université Emily-Carr et à l’Université du Manitoba.
Lorsque j’étais directrice de galerie d’art, mon rôle consistait à présenter la vision qu’ont les artistes des enjeux sociaux et du monde qui nous entoure, autant au pays qu’à l’étranger, et de le faire en tenant compte de différents points de vue et en m’adressant à des publics variés.
Au Sénat, nous devons aussi étudier des enjeux contemporains qui touchent le monde qui nous entoure et le faire en tenant compte de différents points de vue et en nous adressant à des publics variés.
Dites-nous quelque chose à votre sujet que les Canadiens ne savent peut-être pas.
Pendant quelques années, lorsque j’étais dans la cinquantaine et au début de la soixantaine, j’ai joué du tambour d’acier ténor dans un groupe. Le groupe au complet comptait 22 membres âgés de 8 à 82 ans. Si nous étions en mesure de lire les partitions, je peux vous dire que nous n’avions pas nécessairement le sens inné du rythme qui est tellement important.
Selon vous, quels sont certains des enjeux sociaux les plus pressants auxquels les Canadiens doivent aujourd’hui répondre?
Les questions les plus importantes que doit régler l’humanité sont celles de la justice et de l’égalité, de l’accès aux programmes sociaux et d’éducation et de la pauvreté. Une autre question cruciale est celle de l’atteinte d’un équilibre entre la conservation de l’environnement et les besoins de l’industrie, l’économie canadienne et assurer la santé de la planète pour les générations futures.
À mon avis, si tout le monde avait accès à un revenu minimum garanti, tous pourraient décider de l’orientation à donner à leur vie – comme l’a prouvé l’expérience Mincome à Dauphin, au Manitoba, dans les années 1970. Les gens prenaient moins de médicaments et mangeaient mieux et le taux de diplomation au secondaire avait connu une hausse fulgurante. Lorsque la santé financière des gens est assurée de façon continue, comme l’a montré l’expérience Mincome à Dauphin, les finances de la communauté se portent mieux et la population est plus en santé, mieux éduquée et plus ouverte.
En tant que sénatrice, considérez-vous être en mesure de défendre l’art au Canada?
Absolument. Je défends l’art et les artistes et je discute avec des groupes artistiques. Je prononce des allocutions partout au pays et j’en ferai une à Cape Dorset en septembre 2019. Ce n’est cependant qu’un de mes objectifs. Je veux aussi sensibiliser les gens à l’importance réelle de l’art et de la culture pour l’économie, la santé, l’éducation, l’environnement et l’emploi, bref, pour toutes les sphères de la société canadienne. L’art et la culture sont également des éléments clés de l’image du Canada à l’international. Dans l’exercice de ma fonction de sénatrice, je veux contribuer à ce que davantage de gens connaissent et comprennent cette réalité.
Pourquoi les Canadiens devraient-ils s’intéresser à ce qui se passe au Sénat?
Je crois que le Sénat est une institution très importante depuis plus de 150 ans. C’est l’organe du gouvernement qui se penche attentivement sur les projets de loi, les assimile et les dissèque. Le rôle législatif des sénateurs est de renvoyer les projets de loi à la Chambre des communes après les avoir bonifiés au moyen d’amendements. Un autre de nos rôles est de mener des études, et les rapports produits par les comités du Sénat au sujet des différents enjeux qui touchent les Canadiens sont très étoffés. Nous avons aussi la responsabilité de représenter une région et la mienne, le Manitoba, possède un caractère unique à bien des égards. C’est pour moi un honneur de faire valoir les préoccupations et les réalisations des Manitobains.
Ces trois responsabilités sont interreliées. J’étais vraiment ravie que bon nombre des témoins venus aux audiences du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international en vue de la production du rapport sur la diplomatie culturelle en soient à leur première expérience devant un comité parlementaire. Il est important de laisser la place à autant de Canadiens que possible pour qu’ils s’expriment, et les audiences des comités représentent un moyen significatif et puissant qui permet aux Canadiens de se faire entendre, qui cimente nos rôles de représentation régionale, d’analyse et de législateur.
Y a-t-il d’autres rapports qui ont été publiés ou d’autres travaux des comités dont vous êtes fière?
Je suis particulièrement fière des trois rapports auxquels j’ai contribué : le rapport du Comité spécial sur l’Arctique intitulé Le Grand Nord : Un appel à l’action pour l’avenir du Canada; le rapport du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international intitulé La diplomatie culturelle à l’avant-scène de la politique étrangère du Canada; et le rapport du Comité sénatorial des transports et des communications intitulé Paver la voie : Technologie et le futur du véhicule automatisé.
Le rapport sur les transports concernait l’avenir et abordait les enjeux complexes auxquels la société sera confrontée avec les nouvelles technologies.
Le rapport sur la diplomatie culturelle est important pour le Canada, car la culture a une grande valeur pour notre image à l’étranger. Les artistes révèlent tout un pan de notre identité nationale et ouvrent la voie à la compréhension. Pour arriver à un commerce international solide et positif, nous devons présenter une image saine. Il est beaucoup plus facile pour nous de jouer un rôle dans les discussions internationales si les gens savent qui nous sommes.
Quant au rapport sur l’Arctique, j’espère qu’il aura un impact profond sur le Canada. Nous avons abordé de nombreuses questions qui touchent cette région et nous nous sommes également penchés sur ce que représente l’Arctique dans le contexte mondial, notamment en ce qui a trait aux enjeux de la sécurité et de la souveraineté. De nombreuses préoccupations se recoupent, comme la croissance de la présence de mercure dans la chaîne alimentaire en raison de la fonte du pergélisol, l’absence d’un accès facile à Internet haute vitesse dans de nombreuses régions du Nord — ce qui a des effets négatifs sur les entreprises, la santé et l’éducation — et les effets considérables des changements climatiques. La question des langues et des cultures autochtones du Nord est aussi critique. L’Arctique, c’est l’avenir du Canada. Si cette région du pays n’est pas en santé, qu’elle n’a pas accès aux programmes et qu’elle n’est pas habilitée, je me demande bien où cela va nous mener.
Quel est le trésor caché de votre région que les Canadiens devraient découvrir?
Saint-Boniface, dans le quartier francophone de Winnipeg, offre des activités culturelles vraiment intéressantes, notamment au Musée de Saint-Boniface, au Théâtre Cercle Molière, au Centre du Patrimoine, à la Maison des artistes visuels francophones et au Festival du Voyageur. Ce secteur francophone dynamique de notre communauté est un secret bien gardé.
Quelle chanson ou quel album est pour vous un plaisir coupable qui vous fait toujours sourire, et pourquoi?
Je vais vous surprendre. C’est la chanson One Great City de John K. Samson, un artiste de Winnipeg, dont le refrain dit « I hate Winnipeg » – je déteste Winnipeg. Il l’a chantée partout dans le monde, notamment à Londres à Trafalgar Square où des milliers de personnes chantaient avec lui. Il la chante à chaque spectacle. Il est très connu en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis et partout au Canada.
Quelles sont les équipes de sports amateur ou professionnel que vous soutenez?
Je viens de Winnipeg, alors, évidemment, les Blue Bombers et les Jets. Cependant, l’équipe que j’aime le plus est l’équipe de soccer de mon petit-fils de 11 ans en Angleterre, le Dulwich Village Football Club. Chaque fois que j’y vais en visite, je vais sur les lignes de côté pour les entraînements et les matches.
La sénatrice Patricia Bovey en compagnie de ses filles.
Qu’est-ce qui vous rend fière d’être Canadienne?
Le Canada est un pays fascinant qui possède une riche diversité. Ce sont cette richesse et cette diversité qui nous donnent notre force et les multiples facettes de notre identité. C’est un pays d’une grande diversité géographique et chaque région impressionne à sa façon. La géographie et l’environnement façonnent l’identité des Canadiens, qui s’exprime dans les variantes culturelles de ceux qui sont ici depuis des milliers d’années et de ceux qui viennent tout juste d’arriver.
La sénatrice Bovey en compagnie de l’artiste Carole Sabiston, à gauche, et de Roberta Bondar. Avant son assermentation au Sénat, la sénatrice Bovey a été directrice fondatrice et conservatrice de la galerie Buhler de Saint-Boniface, à Winnipeg. Elle avait notamment organisé l’exposition « Dreams and Realities: Human Sensitivity of Place » en collaboration avec Mme Sabiston et avec la Roberta Bondar Foundation. Crédit : Bonnie Patterson/The Roberta Bondar Foundation
Avis aux lecteurs : L’honorable Patricia Bovey a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2023. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.