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L’édifice du Sénat du Canada joue un rôle unique dans l’histoire de la nouvelle gouverneure générale

Lors des pourparlers constitutionnels dans les années 1980, Mary May Simon et d’autres dirigeants autochtones se sont réunis au Centre de conférences du gouvernement, à Ottawa, pour enchâsser les droits à l’égalité dans la Constitution du Canada de concert avec des politiciens fédéraux et provinciaux.

Près de 40 ans plus tard, la dirigeante inuite se retrouve au même endroit, qui est maintenant l’édifice du Sénat du Canada, où elle prend ses fonctions à titre de première gouverneure générale autochtone du Canada.

Le 26 juillet 2021, Son Excellence la très honorable Mary May Simon a déclaré ceci lors son discours inaugural à titre de gouverneure générale : « Ce lieu où nous nous réunissons aujourd’hui revêt pour moi une énorme importance. Il y a de ça 39 ans, lorsque ce lieu était le Centre de conférences du gouvernement, j’ai collaboré avec d’autres dirigeants autochtones et des premiers ministres pour que nos droits soient confirmés dans la Constitution canadienne. »

« Ce moment a rendu possible le moment présent. »

L’ancien centre de conférences est devenu la demeure temporaire du Sénat en 2018 alors que l’édifice du Centre a été fermé pour des travaux de réhabilitation. Depuis longtemps, la tradition veut que l’installation des gouverneurs généraux ait lieu au Sénat, mais la cérémonie d’installation de Mme May Simon en tant que 30e gouverneure générale du pays est la première à avoir été tenue dans l’édifice du Sénat du Canada, un lieu qui a maintenant été le théâtre de deux événements marquants dans l’histoire personnelle de Mme May Simon et dans l’histoire du Canada.

En tant que représentante de la chef d’État du Canada, la reine Elizabeth ll, l’ancienne ambassadrice et défenseure de longue date des droits et de la culture des Inuits exercera maintenant de nombreuses fonctions constitutionnelles et protocolaires au nom de la souveraine.

Les responsabilités d’un gouverneur général sont notamment d’accueillir les familles royales et les chefs d’État étrangers, de nommer des sénateurs et d’autres hauts fonctionnaires sur l’avis du premier ministre, de s’occuper de la convocation, de la prorogation et de la dissolution du Parlement, de lire le discours du Trône pour ouvrir une nouvelle session du Parlement et d’accorder la sanction royale aux projets de loi adoptés au Sénat et à la Chambre des communes.

La cérémonie d’installation de la nouvelle titulaire du poste vice-royal a reflété la diversité du Canada et le patrimoine inuit de Mme May Simon.

Mme May Simon est entrée dans l’enceinte rouge grenat du Sénat au son du qilaut, un tambour traditionnel inuit, escortée par J. Greg Peters, huissier du bâton noir. La chaude lumière du qulliq, une lampe inuite faite de pierre de savon, illuminait le fond de la salle, symbolisant la force des familles inuites ainsi que la grande responsabilité personnelle que Mme May Simon a prise en assumant son nouveau rôle.

Puis, l’aînée algonquine Claudette Commanda a accueilli les invités sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple algonquin et elle a dit à Mme May Simon : « Nous vous accueillons avec bonté et amour comme une membre de notre famille. »

L’installation d’un gouverneur général signifie normalement que le Sénat fait salle comble, mais la pandémie actuelle de COVID‑19 a eu une incidence sur l’événement. Le nombre d’invités a été réduit considérablement pour respecter les restrictions de santé publique, et tous les participants ont été tenus de suivre les protocoles concernant le port du masque, la désinfection des mains et la distanciation physique.

Parmi les participants, on comptait le Président du Sénat, George J. Furey, son homologue de la Chambre des communes, Anthony Rota, ainsi que des dirigeants d’organismes autochtones nationaux, des dignitaires et des parlementaires.

Whit Fraser, l’époux de Mme May Simon, a aussi assisté à la cérémonie alors que sa conjointe prêtait les divers serments d’office, administrés par le juge en chef Richard Wagner. Tout de suite après, une salve de 21 coups d’artillerie a retenti dans le centre-ville d’Ottawa.

Mme May Simon a pris place sur le trône du Canada, qui se trouve sur une estrade à l’avant du Sénat, alors que M. Fraser, lui, s’est assis à côté d’elle sur le trône du consort. Le trône du Canada est uniquement utilisé par le souverain ou le gouverneur général au cours d’activités parlementaires ou protocolaires.

Mme May Simon a donné son discours inaugural en anglais, en français et en inuktitut et elle a abordé diverses questions, notamment la diversité, les jeunes, les changements climatiques, la santé mentale et la réconciliation avec les peuples autochtones.

Mme May Simon a déclaré ceci : « J’ai toujours considéré le Canada comme une métaphore de la famille. En tant que membres de notre grande et diverse famille canadienne, nous devons remplacer la souffrance par l’espoir et trouver la grâce et l’humilité voulues pour rester unis et avancer vers un avenir plus juste et équitable. »

La nouvelle gouverneure générale a aussi fait rire les personnes présentes en dévoilant que son nom inuit, soit Ningiukudluk, signifie « vieille dame autoritaire ».

À la fin de la cérémonie, Mme May Simon a été accompagnée vers la sortie du Sénat par l’huissier du bâton noir.

Elle s’est ensuite rendue au Monument commémoratif de guerre du Canada pour déposer des fleurs et effectuer l’inspection de la garde d’honneur.

La gouverneure générale Mary Simon et son époux, Whit Fraser, regardent l’aînée algonquine Claudette Commanda accueillir les invités lors de la cérémonie d’installation.

La gouverneure générale Mary May Simon et son époux, Whit Fraser, regardent l’aînée algonquine Claudette Commanda accueillir les invités lors de la cérémonie d’installation.

La nouvelle gouverneure générale prononce son discours inaugural dans la Chambre du Sénat.La nouvelle gouverneure générale prononce son discours inaugural dans la Chambre du Sénat.

Le juge en chef du Canada, le très honorable Richard Wagner, administre les serments d’office à la gouverneure générale Mary Simons.Le juge en chef du Canada, le très honorable Richard Wagner, administre les serments d’office à la gouverneure générale Mary May Simon.

La gouverneure générale Mary Simon assise sur le trône du Canada, et son époux, Whit Fraser, assis sur le trône du consort.La gouverneure générale Mary May Simon assise sur le trône du Canada, et son époux, Whit Fraser, assis sur le trône du consort.

Sally Webster, une aînée inuite originaire de Baker Lake, au Nunavut, s’occupe du qulliq, la lampe traditionnelle inuite. Mme Webster est accompagnée de Tooneejoulee Kootoo-Chiarello.Sally Webster, une aînée inuite originaire de Baker Lake, au Nunavut, s’occupe du qulliq, la lampe traditionnelle inuite. Mme Webster est accompagnée de Tooneejoulee Kootoo-Chiarello.

La gouverneure générale Mary Simon quitte le Sénat, dirigé par l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters.La gouverneure générale Mary May Simon quitte le Sénat, dirigé par l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters.

L’édifice du Sénat du Canada joue un rôle unique dans l’histoire de la nouvelle gouverneure générale

Lors des pourparlers constitutionnels dans les années 1980, Mary May Simon et d’autres dirigeants autochtones se sont réunis au Centre de conférences du gouvernement, à Ottawa, pour enchâsser les droits à l’égalité dans la Constitution du Canada de concert avec des politiciens fédéraux et provinciaux.

Près de 40 ans plus tard, la dirigeante inuite se retrouve au même endroit, qui est maintenant l’édifice du Sénat du Canada, où elle prend ses fonctions à titre de première gouverneure générale autochtone du Canada.

Le 26 juillet 2021, Son Excellence la très honorable Mary May Simon a déclaré ceci lors son discours inaugural à titre de gouverneure générale : « Ce lieu où nous nous réunissons aujourd’hui revêt pour moi une énorme importance. Il y a de ça 39 ans, lorsque ce lieu était le Centre de conférences du gouvernement, j’ai collaboré avec d’autres dirigeants autochtones et des premiers ministres pour que nos droits soient confirmés dans la Constitution canadienne. »

« Ce moment a rendu possible le moment présent. »

L’ancien centre de conférences est devenu la demeure temporaire du Sénat en 2018 alors que l’édifice du Centre a été fermé pour des travaux de réhabilitation. Depuis longtemps, la tradition veut que l’installation des gouverneurs généraux ait lieu au Sénat, mais la cérémonie d’installation de Mme May Simon en tant que 30e gouverneure générale du pays est la première à avoir été tenue dans l’édifice du Sénat du Canada, un lieu qui a maintenant été le théâtre de deux événements marquants dans l’histoire personnelle de Mme May Simon et dans l’histoire du Canada.

En tant que représentante de la chef d’État du Canada, la reine Elizabeth ll, l’ancienne ambassadrice et défenseure de longue date des droits et de la culture des Inuits exercera maintenant de nombreuses fonctions constitutionnelles et protocolaires au nom de la souveraine.

Les responsabilités d’un gouverneur général sont notamment d’accueillir les familles royales et les chefs d’État étrangers, de nommer des sénateurs et d’autres hauts fonctionnaires sur l’avis du premier ministre, de s’occuper de la convocation, de la prorogation et de la dissolution du Parlement, de lire le discours du Trône pour ouvrir une nouvelle session du Parlement et d’accorder la sanction royale aux projets de loi adoptés au Sénat et à la Chambre des communes.

La cérémonie d’installation de la nouvelle titulaire du poste vice-royal a reflété la diversité du Canada et le patrimoine inuit de Mme May Simon.

Mme May Simon est entrée dans l’enceinte rouge grenat du Sénat au son du qilaut, un tambour traditionnel inuit, escortée par J. Greg Peters, huissier du bâton noir. La chaude lumière du qulliq, une lampe inuite faite de pierre de savon, illuminait le fond de la salle, symbolisant la force des familles inuites ainsi que la grande responsabilité personnelle que Mme May Simon a prise en assumant son nouveau rôle.

Puis, l’aînée algonquine Claudette Commanda a accueilli les invités sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple algonquin et elle a dit à Mme May Simon : « Nous vous accueillons avec bonté et amour comme une membre de notre famille. »

L’installation d’un gouverneur général signifie normalement que le Sénat fait salle comble, mais la pandémie actuelle de COVID‑19 a eu une incidence sur l’événement. Le nombre d’invités a été réduit considérablement pour respecter les restrictions de santé publique, et tous les participants ont été tenus de suivre les protocoles concernant le port du masque, la désinfection des mains et la distanciation physique.

Parmi les participants, on comptait le Président du Sénat, George J. Furey, son homologue de la Chambre des communes, Anthony Rota, ainsi que des dirigeants d’organismes autochtones nationaux, des dignitaires et des parlementaires.

Whit Fraser, l’époux de Mme May Simon, a aussi assisté à la cérémonie alors que sa conjointe prêtait les divers serments d’office, administrés par le juge en chef Richard Wagner. Tout de suite après, une salve de 21 coups d’artillerie a retenti dans le centre-ville d’Ottawa.

Mme May Simon a pris place sur le trône du Canada, qui se trouve sur une estrade à l’avant du Sénat, alors que M. Fraser, lui, s’est assis à côté d’elle sur le trône du consort. Le trône du Canada est uniquement utilisé par le souverain ou le gouverneur général au cours d’activités parlementaires ou protocolaires.

Mme May Simon a donné son discours inaugural en anglais, en français et en inuktitut et elle a abordé diverses questions, notamment la diversité, les jeunes, les changements climatiques, la santé mentale et la réconciliation avec les peuples autochtones.

Mme May Simon a déclaré ceci : « J’ai toujours considéré le Canada comme une métaphore de la famille. En tant que membres de notre grande et diverse famille canadienne, nous devons remplacer la souffrance par l’espoir et trouver la grâce et l’humilité voulues pour rester unis et avancer vers un avenir plus juste et équitable. »

La nouvelle gouverneure générale a aussi fait rire les personnes présentes en dévoilant que son nom inuit, soit Ningiukudluk, signifie « vieille dame autoritaire ».

À la fin de la cérémonie, Mme May Simon a été accompagnée vers la sortie du Sénat par l’huissier du bâton noir.

Elle s’est ensuite rendue au Monument commémoratif de guerre du Canada pour déposer des fleurs et effectuer l’inspection de la garde d’honneur.

La gouverneure générale Mary Simon et son époux, Whit Fraser, regardent l’aînée algonquine Claudette Commanda accueillir les invités lors de la cérémonie d’installation.

La gouverneure générale Mary May Simon et son époux, Whit Fraser, regardent l’aînée algonquine Claudette Commanda accueillir les invités lors de la cérémonie d’installation.

La nouvelle gouverneure générale prononce son discours inaugural dans la Chambre du Sénat.La nouvelle gouverneure générale prononce son discours inaugural dans la Chambre du Sénat.

Le juge en chef du Canada, le très honorable Richard Wagner, administre les serments d’office à la gouverneure générale Mary Simons.Le juge en chef du Canada, le très honorable Richard Wagner, administre les serments d’office à la gouverneure générale Mary May Simon.

La gouverneure générale Mary Simon assise sur le trône du Canada, et son époux, Whit Fraser, assis sur le trône du consort.La gouverneure générale Mary May Simon assise sur le trône du Canada, et son époux, Whit Fraser, assis sur le trône du consort.

Sally Webster, une aînée inuite originaire de Baker Lake, au Nunavut, s’occupe du qulliq, la lampe traditionnelle inuite. Mme Webster est accompagnée de Tooneejoulee Kootoo-Chiarello.Sally Webster, une aînée inuite originaire de Baker Lake, au Nunavut, s’occupe du qulliq, la lampe traditionnelle inuite. Mme Webster est accompagnée de Tooneejoulee Kootoo-Chiarello.

La gouverneure générale Mary Simon quitte le Sénat, dirigé par l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters.La gouverneure générale Mary May Simon quitte le Sénat, dirigé par l’huissier du bâton noir, J. Greg Peters.

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