Aller au contenu

Réduction des émissions de carbone : Hausse des factures d’électricité à prévoir

Une hausse des factures d’électricité pourrait être l’une des nombreuses conséquences pour les propriétaires de maisons et d’entreprises au Canada si le pays parvient à respecter ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre.

C’est l’une des conclusions du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles qui étudie présentement la manière dont le Canada effectuera sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

« Le gouvernement s’est engagé au nom des Canadiens à respecter un objectif qui semble impossible à atteindre, » a déclaré le président du comité, le sénateur Richard Neufeld. [Traduction]

Le premier rapport provisoire du comité s’intéresse essentiellement à ce qu’a fait le secteur de l’électricité au Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’intéresse également à la façon dont ce secteur peut les réduire davantage pour contribuer à atteindre les objectifs du Canada dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, communément appelée ‘Accord de Paris sur le climat’ (en anglais seulement).

Le Canada a accepté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030. Les gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère, ce qui provoque un changement climatique.

« Nous avons désormais atteint le seuil où on ne peut plus se permettre de ne rien faire devant les effets des changements climatiques. L’inaction coûte tout simplement trop cher, » a déclaré le sénateur Paul Massicotte,  vice-président du comité.

Pendant des décennies, la combustion d’énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel a constitué une manière stable, sécuritaire et bon marché de produire de l’électricité. Cependant, cela génère des émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre.

Les producteurs d’électricité du Canada ont déjà commencé à investir dans des méthodes de production d’énergie plus propres, par exemple en exploitant davantage de sources d’électricité renouvelables, en brûlant moins de charbon ou en utilisant de nouvelles technologies pour capturer et stocker le dioxyde de carbone émis.

Tous ces changements auront cependant un coût qui sera répercuté sur les consommateurs d’électricité.

À mesure qu’il poursuit son étude, le comité présentera ses conclusions secteur par secteur, au cours de l’année 2017. Les prochains rapports s’intéresseront à l’industrie du pétrole et du gaz, au transport et à la construction et aux secteurs à forte intensité carbone exposés aux échanges commerciaux (secteurs qui utilisent beaucoup d’énergie ou qui sont sensibles aux fluctuations des marchés).

Le rapport final du comité, prévu à la fin de l’année, fera des recommandations au gouvernement fédéral au sujet des mesures que peuvent prendre les Canadiens pour faire leur part dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le sénateur Massicotte illustre l’enjeu : Si tous les véhicules, camions, avions, trains et navires disparaissaient du Canada en 2030, nous serions encore très loin de respecter nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Le sénateur Dennis Patterson, membre du comité, commente sur son expérience en tant que résident du Nord canadien et aborde la question des répercussions de la tarification du carbone. Sans une refonte majeure de l’infrastructure électrique vieillissante, le coût de la vie augmentera considérablement.

Alors que le Canada effectue une transition vers une économie à faibles émissions de carbone, une augmentation du prix de l’électricité pour les Canadiens est inévitable, explique le sénateur Paul Massicotte, vice-président du comité.

Réduction des émissions de carbone : Hausse des factures d’électricité à prévoir

Une hausse des factures d’électricité pourrait être l’une des nombreuses conséquences pour les propriétaires de maisons et d’entreprises au Canada si le pays parvient à respecter ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre.

C’est l’une des conclusions du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles qui étudie présentement la manière dont le Canada effectuera sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

« Le gouvernement s’est engagé au nom des Canadiens à respecter un objectif qui semble impossible à atteindre, » a déclaré le président du comité, le sénateur Richard Neufeld. [Traduction]

Le premier rapport provisoire du comité s’intéresse essentiellement à ce qu’a fait le secteur de l’électricité au Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’intéresse également à la façon dont ce secteur peut les réduire davantage pour contribuer à atteindre les objectifs du Canada dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, communément appelée ‘Accord de Paris sur le climat’ (en anglais seulement).

Le Canada a accepté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030. Les gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère, ce qui provoque un changement climatique.

« Nous avons désormais atteint le seuil où on ne peut plus se permettre de ne rien faire devant les effets des changements climatiques. L’inaction coûte tout simplement trop cher, » a déclaré le sénateur Paul Massicotte,  vice-président du comité.

Pendant des décennies, la combustion d’énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel a constitué une manière stable, sécuritaire et bon marché de produire de l’électricité. Cependant, cela génère des émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre.

Les producteurs d’électricité du Canada ont déjà commencé à investir dans des méthodes de production d’énergie plus propres, par exemple en exploitant davantage de sources d’électricité renouvelables, en brûlant moins de charbon ou en utilisant de nouvelles technologies pour capturer et stocker le dioxyde de carbone émis.

Tous ces changements auront cependant un coût qui sera répercuté sur les consommateurs d’électricité.

À mesure qu’il poursuit son étude, le comité présentera ses conclusions secteur par secteur, au cours de l’année 2017. Les prochains rapports s’intéresseront à l’industrie du pétrole et du gaz, au transport et à la construction et aux secteurs à forte intensité carbone exposés aux échanges commerciaux (secteurs qui utilisent beaucoup d’énergie ou qui sont sensibles aux fluctuations des marchés).

Le rapport final du comité, prévu à la fin de l’année, fera des recommandations au gouvernement fédéral au sujet des mesures que peuvent prendre les Canadiens pour faire leur part dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le sénateur Massicotte illustre l’enjeu : Si tous les véhicules, camions, avions, trains et navires disparaissaient du Canada en 2030, nous serions encore très loin de respecter nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Le sénateur Dennis Patterson, membre du comité, commente sur son expérience en tant que résident du Nord canadien et aborde la question des répercussions de la tarification du carbone. Sans une refonte majeure de l’infrastructure électrique vieillissante, le coût de la vie augmentera considérablement.

Alors que le Canada effectue une transition vers une économie à faibles émissions de carbone, une augmentation du prix de l’électricité pour les Canadiens est inévitable, explique le sénateur Paul Massicotte, vice-président du comité.

Articles connexes

Étiquettes

Nouvelles des comités

Encore plus sur SenCA+

Haut de page