« L’importance de redonner » : le sénateur Mockler fait ses adieux à la Chambre rouge
Lorsqu’il était enfant et vivait dans une petite maison sans l’eau courante ni l’électricité, le sénateur Percy Mockler n’aurait jamais imaginé qu’il siégerait un jour à la Chambre haute.
Pourtant, ce francophone de Saint-Léonard, au Nouveau-Brunswick, a été nommé au Sénat en 2009 après une longue carrière politique comme député provincial, ministre et organisateur de campagne pour Bernard Lord, ex-premier ministre du Nouveau-Brunswick, et le regretté Brian Mulroney.
À l’approche de sa retraite, qui débutera le 14 avril 2024, le sénateur Mockler nous livre ses réflexions sur le rôle qu’ont joué ses origines modestes dans son parcours politique.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre enfance?
J’ai grandi avec ma mère célibataire, Marie; ma sœur, Shirley; et mon grand-père et ma grand-mère. Nous vivions tous de l’aide sociale dans une petite maison que mon grand-père avait construite. Les gens disaient qu’on habitait « rue de l’Aide sociale Mockler », mais moi, je l’aimais, notre petite maison de 26 pieds sur 28 pieds.
Quand je compare mon logement d’enfance à la Chambre haute où j’ai servi pendant 15 ans, il y a toute une différence.
Comment votre enfance a-t-elle influencé votre parcours politique?
La communauté de Saint-Léonard était très bonne pour ma famille, malgré le fait que nous vivions de l’aide sociale. Nos voisins donnaient à ma famille une boîte de nourriture à Noël et à Pâques. Ma mère et mes grands-parents disaient toujours que ce qu’on nous donnait, nous devions le donner en retour et traiter les autres comme nous voulions être traités. Ça m’a inculqué l’importance de redonner.
Même si ma mère ne savait ni lire ni écrire, elle disait toujours que le moyen de sortir de l’aide sociale passait par l’éducation. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires, ma famille n’avait pas d’argent pour m’envoyer à l’université, mais il y avait un programme de bourses gouvernementales pour les familles à faible revenu. Ma première bourse était de moins de 1 000 $, et je l’ai utilisée pour installer l’eau courante dans la maison familiale.
Ma mère pensait que j’allais à l’université, mais je travaillais en fait comme planteur d’arbres. Un jour d’octobre, elle m’a dit : « Tu vas à l’université, mais tu n’as pas de manuels scolaires. T’es donc si intelligent? » Je lui ai admis que je n’allais pas à l’université et que j’avais utilisé ma bourse pour installer l’évier et la toilette.
Elle m’a dit que j’avais fraudé le système. J’ai répondu que les fonctionnaires mettraient tellement de temps à s’en rendre compte que je pourrais les rembourser d’ici là. Elle n’était pas contente, et je me suis inscrit à l’université pour vrai quelques jours plus tard.
Vivez-vous toujours sur ce terrain?
Oui, la maison d’origine a fini par être démolie, puis mon épouse et moi avons construit la maison où nous habitons maintenant. Lors de la reconstruction de notre maison, j’ai promis deux choses à ma mère : assez d’espace pour loger la famille, et deux toilettes!
Vous avez dit que votre famille vous a inculqué l’importance de redonner à la société. Pourquoi avez‑vous choisi la politique comme moyen de le faire?
On peut dire que ma carrière politique a connu sa première impulsion quand je suis devenu président de mon école à Saint-Léonard. Mon souci de servir s’est poursuivi tout au long de l’université : étudiant à l’Université de Moncton, je conduisais trois heures de Moncton à Saint-Léonard la fin de semaine pour faire des déclarations de revenus. Je ne demandais que 5 $ aux personnes à faible revenu, et rien aux personnes vivant de l’aide sociale.
Quand j’ai obtenu mon diplôme, ma femme et moi avons acheté une petite entreprise à Saint-Léonard. Pendant cette période, on m’a demandé de siéger à différents conseils, et j’ai également été élu au conseil scolaire. J’en ai été le président au début des années 1980.
À l’approche des élections de 1982 au Nouveau-Brunswick, le Parti progressiste-conservateur n’avait aucun candidat dans ma circonscription. J’ai décidé de me présenter et, à ma grande surprise, j’ai gagné. J’avais 32 ans et j’étais le plus jeune député à l’époque. J’ai perdu l’élection de 1987 au profit de la candidate libérale, Pierrette Ringuette, qui allait devenir plus tard ma collègue au Sénat, mais j’ai gagné les cinq élections suivantes.
Vous avez été responsable de plusieurs portefeuilles ministériels au niveau provincial. Lequel vous passionnait le plus et pourquoi?
L’ancien premier ministre Bernard Lord a changé la vision de la gouvernance au Nouveau-Brunswick. Il a réduit le nombre de ministres et, par conséquent, il m’a demandé d’être responsable de nombreux ministères au cours de mes sept années comme ministre.
Il ne fait pas de doute que celui que j’avais particulièrement à cœur était celui qu’on appelait alors le « ministère de l’Aide sociale ». Nous l’avons renommé ministère du Développement social. Je l’avais vécue, cette réalité.
Vous avez été nommé à la Chambre rouge en 2009. Comment votre longue carrière en politique vous a-t-elle servi au Sénat?
J’ai été inspiré par l’ancien premier ministre Lord, ainsi que par les anciens premiers ministres Stephen Harper et le regretté Brian Mulroney.
À mon avis, la vision de M. Lord pour la modernisation du Nouveau-Brunswick était parfaite. Les piliers que nous avons bâtis sont encore au service des communautés acadienne et anglophone et des Premières Nations aujourd’hui. M. Mulroney m’a encouragé à envisager la politique d’un point de vue global. Et avec M. Harper, il s’agissait de reconnaitre qui nous sommes au Canada, y compris le Québec, les Acadiens et les communautés des Premières Nations. Ses politiques et sa vision d’un Canada meilleur ont joué un rôle déterminant.
Collectivement, ces trois chefs m’ont motivé tout au long de ma carrière au Sénat.
Pendant votre mandat à la présidence du Comité sénatorial des finances nationales, vous avez supervisé la publication de 50 rapports. Lesquels se démarquent pour vous?
Tout d’abord, je dois dire que le chèque mensuel d’aide sociale de ma famille, lorsque j’étais petit, était de 140 $. Alors je n’aurais jamais pensé que je deviendrais président d’un comité des finances pendant sept ans.
Pour moi, les rapports les plus marquants ont été ceux que nous avons produits sur les difficultés du système de paye Phénix, la réponse du gouvernement fédéral à la COVID-19 et l’adoption d’une stratégie nationale sur les ainés.
Enfin, je vois dans notre rapport sur une fiscalité juste, simple et concurrentielle un moyen de poursuivre la modernisation du Canada.
Vous avez également été membre de plusieurs autres comités sénatoriaux. Y a-t-il d’autres travaux de comité qui ont été marquants pour vous?
Il y a notamment notre rapport de 2015 sur la santé des abeilles, que j’ai supervisé en tant que président du Comité sénatorial de l’agriculture. Nous n’aurions pas de nourriture de qualité sans les abeilles.
Ensuite, il y a eu notre rapport de 2009 intitulé Le secteur forestier canadien : Passé, présent, futur, qui soulignait la force du secteur forestier durable du Canada.
En tant que membre du Comité sénatorial des langues officielles, j’ai également travaillé au projet de loi C-13, qui a modifié la Loi sur les langues officielles afin de mieux protéger la langue française. Ce texte est précieux pour tous les Canadiens d’un océan à l’autre, et il protège aussi les communautés anglophones en situation minoritaire.
Vous avez travaillé pendant de nombreuses années dans l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement avant qu’il ne soit fermé pour des travaux de réhabilitation. Gardez-vous de bons souvenirs du temps que vous avez passé dans cet édifice?
J’ai de bons souvenirs d’avoir amené des gens de ma ville natale à Ottawa et d’avoir pris le temps de leur faire visiter l’édifice du Centre. Je me souviens d’une fois où j’ai amené un de mes organisateurs de campagne à Ottawa, et je me suis arrangé pour qu’il rencontre Stephen Harper, qui était premier ministre à l’époque.
Pour moi, tous les Canadiens doivent se sentir chez eux sur la Colline du Parlement, quel que soit leur revenu.
Le campus d’Edmundston de l’Université de Moncton a une bourse d’études à votre nom. Comment cela s’est-il produit?
En 2002, l’Université a tenu un « bien cuit » pour un groupe de politiciens. Les organisateurs m’ont demandé où je pensais que l’argent de la vente de billets devrait aller et j’ai dit que je voulais mettre en place une nouvelle bourse pour les enfants de mères célibataires. La bourse annuelle Percy-Mockler existe encore aujourd’hui pour aider les enfants des familles monoparentales à poursuivre leurs études.
En novembre 2023, ma femme et moi étions à l’épicerie lorsque deux femmes, une mère et sa fille, nous ont approchés et nous ont demandé si j’étais Percy Mockler. La mère a dit : « Je veux juste vous dire merci. » Elle m’a dit que sa fille avait bénéficié de ma bourse d’études et qu’elle travaillait maintenant comme infirmière.
Que prévoyez-vous de faire ensuite?
Certains habitants de Saint-Léonard pensent encore que je suis leur élu, surtout les générations plus âgées qui me voient dans la communauté depuis plus de 40 ans. Je continuerai à travailler pour eux si Dieu me le permet. Je veux continuer à faire de notre province un meilleur endroit où travailler, vivre et élever nos enfants.
Regardez les hommages au sénateur Mockler ainsi que son discours d’adieu dans la Chambre du Sénat.
L’honorable Percy Mockler a pris sa retraite du Sénat du Canada en avril 2024. Visitez le site web Parlinfo de la bibliothèque du parlement et apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.
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Pourtant, ce francophone de Saint-Léonard, au Nouveau-Brunswick, a été nommé au Sénat en 2009 après une longue carrière politique comme député provincial, ministre et organisateur de campagne pour Bernard Lord, ex-premier ministre du Nouveau-Brunswick, et le regretté Brian Mulroney.
À l’approche de sa retraite, qui débutera le 14 avril 2024, le sénateur Mockler nous livre ses réflexions sur le rôle qu’ont joué ses origines modestes dans son parcours politique.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre enfance?
J’ai grandi avec ma mère célibataire, Marie; ma sœur, Shirley; et mon grand-père et ma grand-mère. Nous vivions tous de l’aide sociale dans une petite maison que mon grand-père avait construite. Les gens disaient qu’on habitait « rue de l’Aide sociale Mockler », mais moi, je l’aimais, notre petite maison de 26 pieds sur 28 pieds.
Quand je compare mon logement d’enfance à la Chambre haute où j’ai servi pendant 15 ans, il y a toute une différence.
Comment votre enfance a-t-elle influencé votre parcours politique?
La communauté de Saint-Léonard était très bonne pour ma famille, malgré le fait que nous vivions de l’aide sociale. Nos voisins donnaient à ma famille une boîte de nourriture à Noël et à Pâques. Ma mère et mes grands-parents disaient toujours que ce qu’on nous donnait, nous devions le donner en retour et traiter les autres comme nous voulions être traités. Ça m’a inculqué l’importance de redonner.
Même si ma mère ne savait ni lire ni écrire, elle disait toujours que le moyen de sortir de l’aide sociale passait par l’éducation. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires, ma famille n’avait pas d’argent pour m’envoyer à l’université, mais il y avait un programme de bourses gouvernementales pour les familles à faible revenu. Ma première bourse était de moins de 1 000 $, et je l’ai utilisée pour installer l’eau courante dans la maison familiale.
Ma mère pensait que j’allais à l’université, mais je travaillais en fait comme planteur d’arbres. Un jour d’octobre, elle m’a dit : « Tu vas à l’université, mais tu n’as pas de manuels scolaires. T’es donc si intelligent? » Je lui ai admis que je n’allais pas à l’université et que j’avais utilisé ma bourse pour installer l’évier et la toilette.
Elle m’a dit que j’avais fraudé le système. J’ai répondu que les fonctionnaires mettraient tellement de temps à s’en rendre compte que je pourrais les rembourser d’ici là. Elle n’était pas contente, et je me suis inscrit à l’université pour vrai quelques jours plus tard.
Vivez-vous toujours sur ce terrain?
Oui, la maison d’origine a fini par être démolie, puis mon épouse et moi avons construit la maison où nous habitons maintenant. Lors de la reconstruction de notre maison, j’ai promis deux choses à ma mère : assez d’espace pour loger la famille, et deux toilettes!
Vous avez dit que votre famille vous a inculqué l’importance de redonner à la société. Pourquoi avez‑vous choisi la politique comme moyen de le faire?
On peut dire que ma carrière politique a connu sa première impulsion quand je suis devenu président de mon école à Saint-Léonard. Mon souci de servir s’est poursuivi tout au long de l’université : étudiant à l’Université de Moncton, je conduisais trois heures de Moncton à Saint-Léonard la fin de semaine pour faire des déclarations de revenus. Je ne demandais que 5 $ aux personnes à faible revenu, et rien aux personnes vivant de l’aide sociale.
Quand j’ai obtenu mon diplôme, ma femme et moi avons acheté une petite entreprise à Saint-Léonard. Pendant cette période, on m’a demandé de siéger à différents conseils, et j’ai également été élu au conseil scolaire. J’en ai été le président au début des années 1980.
À l’approche des élections de 1982 au Nouveau-Brunswick, le Parti progressiste-conservateur n’avait aucun candidat dans ma circonscription. J’ai décidé de me présenter et, à ma grande surprise, j’ai gagné. J’avais 32 ans et j’étais le plus jeune député à l’époque. J’ai perdu l’élection de 1987 au profit de la candidate libérale, Pierrette Ringuette, qui allait devenir plus tard ma collègue au Sénat, mais j’ai gagné les cinq élections suivantes.
Vous avez été responsable de plusieurs portefeuilles ministériels au niveau provincial. Lequel vous passionnait le plus et pourquoi?
L’ancien premier ministre Bernard Lord a changé la vision de la gouvernance au Nouveau-Brunswick. Il a réduit le nombre de ministres et, par conséquent, il m’a demandé d’être responsable de nombreux ministères au cours de mes sept années comme ministre.
Il ne fait pas de doute que celui que j’avais particulièrement à cœur était celui qu’on appelait alors le « ministère de l’Aide sociale ». Nous l’avons renommé ministère du Développement social. Je l’avais vécue, cette réalité.
Vous avez été nommé à la Chambre rouge en 2009. Comment votre longue carrière en politique vous a-t-elle servi au Sénat?
J’ai été inspiré par l’ancien premier ministre Lord, ainsi que par les anciens premiers ministres Stephen Harper et le regretté Brian Mulroney.
À mon avis, la vision de M. Lord pour la modernisation du Nouveau-Brunswick était parfaite. Les piliers que nous avons bâtis sont encore au service des communautés acadienne et anglophone et des Premières Nations aujourd’hui. M. Mulroney m’a encouragé à envisager la politique d’un point de vue global. Et avec M. Harper, il s’agissait de reconnaitre qui nous sommes au Canada, y compris le Québec, les Acadiens et les communautés des Premières Nations. Ses politiques et sa vision d’un Canada meilleur ont joué un rôle déterminant.
Collectivement, ces trois chefs m’ont motivé tout au long de ma carrière au Sénat.
Pendant votre mandat à la présidence du Comité sénatorial des finances nationales, vous avez supervisé la publication de 50 rapports. Lesquels se démarquent pour vous?
Tout d’abord, je dois dire que le chèque mensuel d’aide sociale de ma famille, lorsque j’étais petit, était de 140 $. Alors je n’aurais jamais pensé que je deviendrais président d’un comité des finances pendant sept ans.
Pour moi, les rapports les plus marquants ont été ceux que nous avons produits sur les difficultés du système de paye Phénix, la réponse du gouvernement fédéral à la COVID-19 et l’adoption d’une stratégie nationale sur les ainés.
Enfin, je vois dans notre rapport sur une fiscalité juste, simple et concurrentielle un moyen de poursuivre la modernisation du Canada.
Vous avez également été membre de plusieurs autres comités sénatoriaux. Y a-t-il d’autres travaux de comité qui ont été marquants pour vous?
Il y a notamment notre rapport de 2015 sur la santé des abeilles, que j’ai supervisé en tant que président du Comité sénatorial de l’agriculture. Nous n’aurions pas de nourriture de qualité sans les abeilles.
Ensuite, il y a eu notre rapport de 2009 intitulé Le secteur forestier canadien : Passé, présent, futur, qui soulignait la force du secteur forestier durable du Canada.
En tant que membre du Comité sénatorial des langues officielles, j’ai également travaillé au projet de loi C-13, qui a modifié la Loi sur les langues officielles afin de mieux protéger la langue française. Ce texte est précieux pour tous les Canadiens d’un océan à l’autre, et il protège aussi les communautés anglophones en situation minoritaire.
Vous avez travaillé pendant de nombreuses années dans l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement avant qu’il ne soit fermé pour des travaux de réhabilitation. Gardez-vous de bons souvenirs du temps que vous avez passé dans cet édifice?
J’ai de bons souvenirs d’avoir amené des gens de ma ville natale à Ottawa et d’avoir pris le temps de leur faire visiter l’édifice du Centre. Je me souviens d’une fois où j’ai amené un de mes organisateurs de campagne à Ottawa, et je me suis arrangé pour qu’il rencontre Stephen Harper, qui était premier ministre à l’époque.
Pour moi, tous les Canadiens doivent se sentir chez eux sur la Colline du Parlement, quel que soit leur revenu.
Le campus d’Edmundston de l’Université de Moncton a une bourse d’études à votre nom. Comment cela s’est-il produit?
En 2002, l’Université a tenu un « bien cuit » pour un groupe de politiciens. Les organisateurs m’ont demandé où je pensais que l’argent de la vente de billets devrait aller et j’ai dit que je voulais mettre en place une nouvelle bourse pour les enfants de mères célibataires. La bourse annuelle Percy-Mockler existe encore aujourd’hui pour aider les enfants des familles monoparentales à poursuivre leurs études.
En novembre 2023, ma femme et moi étions à l’épicerie lorsque deux femmes, une mère et sa fille, nous ont approchés et nous ont demandé si j’étais Percy Mockler. La mère a dit : « Je veux juste vous dire merci. » Elle m’a dit que sa fille avait bénéficié de ma bourse d’études et qu’elle travaillait maintenant comme infirmière.
Que prévoyez-vous de faire ensuite?
Certains habitants de Saint-Léonard pensent encore que je suis leur élu, surtout les générations plus âgées qui me voient dans la communauté depuis plus de 40 ans. Je continuerai à travailler pour eux si Dieu me le permet. Je veux continuer à faire de notre province un meilleur endroit où travailler, vivre et élever nos enfants.
Regardez les hommages au sénateur Mockler ainsi que son discours d’adieu dans la Chambre du Sénat.
L’honorable Percy Mockler a pris sa retraite du Sénat du Canada en avril 2024. Visitez le site web Parlinfo de la bibliothèque du parlement et apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.