Aller au contenu

Des sénateurs adressent des messages aux jeunes Autochtones à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Un collage d’art orange représentant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Avertissement de contenu : La présente page Web contient de l’information sur la violence liée au système des pensionnats autochtones, ce qui pourrait choquer certains lecteurs. 

Des services sécuritaires et respectueux de santé mentale et un soutien affectif sont offerts sans jugement et en toute confidentialité :

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une occasion d’honorer les survivants des pensionnats indiens et la mémoire de ces enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison. 

À l’origine, cette journée solennelle était la Journée du chandail orange, issue d’un mouvement populaire mené par des autochtones pour promouvoir l’idée que « chaque enfant compte » et pour sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats indiens. Nous encourageons toujours les gens à porter la couleur orange pour marquer l’importance de cette journée. 

Lisez les réflexions des sénateurs sur ce que ce jour signifie pour eux et leurs messages pour les jeunes Autochtones.


La sénatrice Yvonne Boyer 

Les expressions « peuples autochtones du Canada » et « nos peuples autochtones » font frémir les Métis, les Premières Nations et les Inuits. Il s’agit d’un terme paternaliste; nous n’appartenons pas – et n’avons jamais appartenu – au Canada ou à vous. Ces termes s’inscrivent dans la continuité des tentatives d’assimilation des Métis, des Premières Nations et des Inuits du Canada, qui s’avèrent infructueuses.  

Les peuples autochtones sont les premiers peuples du Canada; ils constituent un élément essentiel de l’histoire du pays. Aujourd’hui, alors que nous poursuivons le difficile travail de réconciliation ensemble, d’un océan à l’autre, nous devons veiller à ce que notre histoire ne tombe pas dans l’oubli.  

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, voici le message que je souhaite adresser à nos jeunes : Nos peuples sont présents sur cette terre depuis des temps immémoriaux et nous continuerons à y vivre. Vous êtes notre présent et notre avenir, et vous pouvez accomplir tout ce que vous voulez. Ne laissez personne vous dire le contraire. 

Le sénateur Patrick Brazeau

En ce jour de 2024, prenons le temps d’apprécier la présence d’hommes et de femmes des Premières Nations à la Cour suprême du Canada, au Sénat et à la Chambre des communes. Nous avons des chefs d’entreprise, des médecins, des avocats, des consultants financiers, des détenteurs de savoir traditionnel, des infirmières, des policiers, des travailleurs sociaux, des thérapeutes, des architectes, des planificateurs et bien d’autres encore au sein des Premières Nations. 

Cependant, nous avons toujours au Canada la Loi sur les Indiens, qui donne au gouvernement du Canada, quel que soit le parti au pouvoir, le contrôle des peuples des Premières Nations et des terres qui nous sont réservées. Avec toute l’expertise professionnelle dont disposent les peuples des Premières Nations, pourquoi ne contrôlons-nous pas nos propres affaires? C’est ainsi que nous parviendrons à la réconciliation.

Le sénateur Brian Francis 

En tant que survivant du système des pensionnats indiens et parrain au Sénat de la législation fédérale qui a institué la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre revêt une signification profonde pour moi.

Cette journée témoigne de la force, du courage et de la résilience des survivants du système des pensionnats et de nombreuses autres formes de violence perpétrées contre des générations de peuples autochtones. Il s’agit également d’une reconnaissance publique importante de notre douleur et de notre perte, et d’un vœu solennel de se souvenir, d’honorer et de pleurer toutes les vies perdues et toujours marquées par cette histoire. 

Pendant trop longtemps, la vérité sur ce pays a été dissimulée et passée sous silence. Mais aujourd’hui, en ce jour, nous nous réunissons pour affronter le passé et changer l’avenir. Nous avons une dette de respect, de gratitude et d’attention envers ceux qui ont porté le fardeau de la vérité, de la justice et de la réconciliation. Aujourd’hui, et pendant toute l’année, j’espère que chaque personne au Canada s’engagera à écouter les peuples autochtones et à apprendre d’eux, ainsi qu’à nous soutenir dans nos efforts pour que les générations futures ne subissent jamais ce que nous avons subi.

Le sénateur Marty Klyne 

Chaque 30 septembre, nous honorons et commémorons les victimes des pensionnats, y compris les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et les survivants qui, par leur courage, ont révélé les vérités cruelles de ces institutions. Le courage des survivants est un rappel de la résilience des peuples autochtones du Canada. 

À la mémoire des victimes et dans un souci de guérison, nous reconnaissons les progrès considérables accomplis vers la réconciliation au cours de la dernière année. Le Parlement a adopté le projet de loi C­29, qui prévoit la constitution d’un conseil national de réconciliation, un organisme indépendant et permanent dirigé par des Autochtones et dont la mission consiste à faire progresser la réconciliation. Les Manitobains sont la première province canadienne à avoir élu un premier ministre issu des Premières Nations. 

Lors des séances d’automne, les sénateurs ont la possibilité de continuer à changer les choses en adoptant une loi répondant à l’appel à l’action n° 6 de la Commission de vérité et réconciliation, visant à interdire les châtiments corporels infligés aux enfants, et en soutenant un autre projet de loi visant à garantir la représentation des autochtones au sein de la Commission des lieux et monuments historiques.

La sénatrice Patti LaBoucane-Benson 

La réconciliation implique de s’engager à établir des liens avec les personnes d’origine autochtone et non autochtone, et entre elles. Comme dans toute relation, il faut du respect, de la gentillesse, de l’humilité et de l’honnêteté. 

En cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, j’invite la population canadienne à mieux comprendre l’histoire et la culture des Métis.  

On croit à tort que le terme « Métis » s’applique à toute personne ayant une ascendance partiellement autochtone. En fait, l’identité nationale métisse s’est forgée il y a des siècles comme quelque chose de très précis, avec une langue, une géographie, un mode de vie et une histoire de persécution et de résilience qui lui sont propres. 

Je suis immensément fière de mes ancêtres, qui ont façonné une identité riche et unique à partir d’éléments européens et des Premières Nations. Et je suis fière de faire partie des peuples métis florissants du Canada d’aujourd’hui, dans notre quête d’autodétermination et d’une meilleure compréhension générale de qui nous sommes, d’où nous venons et du type d’avenir que nous voulons bâtir.

Le sénateur Paul J. Prosper 

Pour moi, la Journée de la vérité et de la réconciliation est une journée de réflexion. Je conviens qu’il est important de connaître l’histoire des pensionnats et de comprendre les répercussions profondes et durables qu’ils ont eues sur toutes les populations autochtones d’un océan à l’autre. Mais je crois aussi que la Journée de la vérité et de la réconciliation ne doit pas être un jour solennel où l’on cherche à culpabiliser la population non autochtone. Il s’agit d’une occasion de connaître la vérité afin de mieux apprécier le niveau de résilience requis par ceux qui pratiquent l’artisanat traditionnel. Il s’agit d’une occasion de célébrer l’immense victoire que représente la préservation d’une langue autochtone menacée par des politiques et des législations racistes et préjudiciables. 

Pour moi, cette journée est un moyen d’approfondir les liens entre les populations autochtones et non autochtones afin que nous puissions aller de l’avant ensemble pour construire un avenir meilleur et prometteur pour les sept prochaines générations.

La sénatrice Judy A. White 

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une invitation pour tout le peuple canadien à s’arrêter et à réfléchir au douloureux héritage des pensionnats et au traumatisme persistant que cette histoire a causé aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis du Canada. C’est l’occasion de se souvenir des milliers d’enfants qui ont été arrachés à leur famille et à leur communauté et qui, pour la plupart, ne sont jamais rentrés à la maison, et de leur rendre hommage. C’est aussi l’occasion de prendre conscience de la résilience des survivants et de leurs familles. Aussi difficiles soient-elles, nous devons reconnaître ces vérités et comprendre les répercussions durables qu’elles ont sur les communautés autochtones pour pouvoir construire un avenir meilleur et véritablement inclusif.

Des sénateurs adressent des messages aux jeunes Autochtones à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Un collage d’art orange représentant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Avertissement de contenu : La présente page Web contient de l’information sur la violence liée au système des pensionnats autochtones, ce qui pourrait choquer certains lecteurs. 

Des services sécuritaires et respectueux de santé mentale et un soutien affectif sont offerts sans jugement et en toute confidentialité :

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une occasion d’honorer les survivants des pensionnats indiens et la mémoire de ces enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison. 

À l’origine, cette journée solennelle était la Journée du chandail orange, issue d’un mouvement populaire mené par des autochtones pour promouvoir l’idée que « chaque enfant compte » et pour sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats indiens. Nous encourageons toujours les gens à porter la couleur orange pour marquer l’importance de cette journée. 

Lisez les réflexions des sénateurs sur ce que ce jour signifie pour eux et leurs messages pour les jeunes Autochtones.


La sénatrice Yvonne Boyer 

Les expressions « peuples autochtones du Canada » et « nos peuples autochtones » font frémir les Métis, les Premières Nations et les Inuits. Il s’agit d’un terme paternaliste; nous n’appartenons pas – et n’avons jamais appartenu – au Canada ou à vous. Ces termes s’inscrivent dans la continuité des tentatives d’assimilation des Métis, des Premières Nations et des Inuits du Canada, qui s’avèrent infructueuses.  

Les peuples autochtones sont les premiers peuples du Canada; ils constituent un élément essentiel de l’histoire du pays. Aujourd’hui, alors que nous poursuivons le difficile travail de réconciliation ensemble, d’un océan à l’autre, nous devons veiller à ce que notre histoire ne tombe pas dans l’oubli.  

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, voici le message que je souhaite adresser à nos jeunes : Nos peuples sont présents sur cette terre depuis des temps immémoriaux et nous continuerons à y vivre. Vous êtes notre présent et notre avenir, et vous pouvez accomplir tout ce que vous voulez. Ne laissez personne vous dire le contraire. 

Le sénateur Patrick Brazeau

En ce jour de 2024, prenons le temps d’apprécier la présence d’hommes et de femmes des Premières Nations à la Cour suprême du Canada, au Sénat et à la Chambre des communes. Nous avons des chefs d’entreprise, des médecins, des avocats, des consultants financiers, des détenteurs de savoir traditionnel, des infirmières, des policiers, des travailleurs sociaux, des thérapeutes, des architectes, des planificateurs et bien d’autres encore au sein des Premières Nations. 

Cependant, nous avons toujours au Canada la Loi sur les Indiens, qui donne au gouvernement du Canada, quel que soit le parti au pouvoir, le contrôle des peuples des Premières Nations et des terres qui nous sont réservées. Avec toute l’expertise professionnelle dont disposent les peuples des Premières Nations, pourquoi ne contrôlons-nous pas nos propres affaires? C’est ainsi que nous parviendrons à la réconciliation.

Le sénateur Brian Francis 

En tant que survivant du système des pensionnats indiens et parrain au Sénat de la législation fédérale qui a institué la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre revêt une signification profonde pour moi.

Cette journée témoigne de la force, du courage et de la résilience des survivants du système des pensionnats et de nombreuses autres formes de violence perpétrées contre des générations de peuples autochtones. Il s’agit également d’une reconnaissance publique importante de notre douleur et de notre perte, et d’un vœu solennel de se souvenir, d’honorer et de pleurer toutes les vies perdues et toujours marquées par cette histoire. 

Pendant trop longtemps, la vérité sur ce pays a été dissimulée et passée sous silence. Mais aujourd’hui, en ce jour, nous nous réunissons pour affronter le passé et changer l’avenir. Nous avons une dette de respect, de gratitude et d’attention envers ceux qui ont porté le fardeau de la vérité, de la justice et de la réconciliation. Aujourd’hui, et pendant toute l’année, j’espère que chaque personne au Canada s’engagera à écouter les peuples autochtones et à apprendre d’eux, ainsi qu’à nous soutenir dans nos efforts pour que les générations futures ne subissent jamais ce que nous avons subi.

Le sénateur Marty Klyne 

Chaque 30 septembre, nous honorons et commémorons les victimes des pensionnats, y compris les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et les survivants qui, par leur courage, ont révélé les vérités cruelles de ces institutions. Le courage des survivants est un rappel de la résilience des peuples autochtones du Canada. 

À la mémoire des victimes et dans un souci de guérison, nous reconnaissons les progrès considérables accomplis vers la réconciliation au cours de la dernière année. Le Parlement a adopté le projet de loi C­29, qui prévoit la constitution d’un conseil national de réconciliation, un organisme indépendant et permanent dirigé par des Autochtones et dont la mission consiste à faire progresser la réconciliation. Les Manitobains sont la première province canadienne à avoir élu un premier ministre issu des Premières Nations. 

Lors des séances d’automne, les sénateurs ont la possibilité de continuer à changer les choses en adoptant une loi répondant à l’appel à l’action n° 6 de la Commission de vérité et réconciliation, visant à interdire les châtiments corporels infligés aux enfants, et en soutenant un autre projet de loi visant à garantir la représentation des autochtones au sein de la Commission des lieux et monuments historiques.

La sénatrice Patti LaBoucane-Benson 

La réconciliation implique de s’engager à établir des liens avec les personnes d’origine autochtone et non autochtone, et entre elles. Comme dans toute relation, il faut du respect, de la gentillesse, de l’humilité et de l’honnêteté. 

En cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, j’invite la population canadienne à mieux comprendre l’histoire et la culture des Métis.  

On croit à tort que le terme « Métis » s’applique à toute personne ayant une ascendance partiellement autochtone. En fait, l’identité nationale métisse s’est forgée il y a des siècles comme quelque chose de très précis, avec une langue, une géographie, un mode de vie et une histoire de persécution et de résilience qui lui sont propres. 

Je suis immensément fière de mes ancêtres, qui ont façonné une identité riche et unique à partir d’éléments européens et des Premières Nations. Et je suis fière de faire partie des peuples métis florissants du Canada d’aujourd’hui, dans notre quête d’autodétermination et d’une meilleure compréhension générale de qui nous sommes, d’où nous venons et du type d’avenir que nous voulons bâtir.

Le sénateur Paul J. Prosper 

Pour moi, la Journée de la vérité et de la réconciliation est une journée de réflexion. Je conviens qu’il est important de connaître l’histoire des pensionnats et de comprendre les répercussions profondes et durables qu’ils ont eues sur toutes les populations autochtones d’un océan à l’autre. Mais je crois aussi que la Journée de la vérité et de la réconciliation ne doit pas être un jour solennel où l’on cherche à culpabiliser la population non autochtone. Il s’agit d’une occasion de connaître la vérité afin de mieux apprécier le niveau de résilience requis par ceux qui pratiquent l’artisanat traditionnel. Il s’agit d’une occasion de célébrer l’immense victoire que représente la préservation d’une langue autochtone menacée par des politiques et des législations racistes et préjudiciables. 

Pour moi, cette journée est un moyen d’approfondir les liens entre les populations autochtones et non autochtones afin que nous puissions aller de l’avant ensemble pour construire un avenir meilleur et prometteur pour les sept prochaines générations.

La sénatrice Judy A. White 

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une invitation pour tout le peuple canadien à s’arrêter et à réfléchir au douloureux héritage des pensionnats et au traumatisme persistant que cette histoire a causé aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis du Canada. C’est l’occasion de se souvenir des milliers d’enfants qui ont été arrachés à leur famille et à leur communauté et qui, pour la plupart, ne sont jamais rentrés à la maison, et de leur rendre hommage. C’est aussi l’occasion de prendre conscience de la résilience des survivants et de leurs familles. Aussi difficiles soient-elles, nous devons reconnaître ces vérités et comprendre les répercussions durables qu’elles ont sur les communautés autochtones pour pouvoir construire un avenir meilleur et véritablement inclusif.

Articles connexes

Étiquettes

Nouvelles des comités

Encore plus sur SenCA+

Haut de page