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Des sénateurs expriment leurs réflexions sur la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Un collage de dessins orange représentant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, jour dédié aux survivants des pensionnats autochtones, à leurs familles et aux enfants qui ne sont jamais revenus à la maison.

Au moment où se déroulent des commémorations publiques dans l’ensemble du pays, des sénateurs expriment ce que cette journée signifie pour eux.


La sénatrice Margaret Dawn Anderson

Le 30 septembre, nous célébrons la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, jour où l’on se souvient des enfants qui ne sont jamais revenus à la maison, des survivants des pensionnats ainsi que des séquelles pour leurs familles et leurs communautés. Je vous encourage vivement à vous informer sur notre histoire, à réaliser des changements dans votre communauté et à faire vos propres recherches pour que nous ne répétions pas les torts historiques du Canada dans le cadre d’une apparente réconciliation. Quyanainni.

La sénatrice Michèle Audette

Les précieux enseignements des kokums (grands-mères) et des mushums (grands-pères) nous répètent que nous sommes tous égaux aux yeux du Créateur. Leur sagesse transcende l’adversité. Malgré les atrocités qu’ils ont vécues dans les pensionnats, malgré la cassure… ils tendent la main aux Canadiens et aux Canadiennes afin de se réconcilier avec l’histoire, notre histoire, une histoire commune que nous devons tous porter. Ils tendent la main aux Canadiens et Canadiennes pour que chaque personne trouve sa place au sein du cercle dans le respect de son histoire, son vécu, son identité. De leur très grande résilience, de leur énorme courage, du profond de leur cœur, ils nous encouragent à être vrais avec nous-mêmes, d’aimer notre prochain, d’être fiers de notre identité, de notre culture, de nos cérémonies, de nos langues, de nos savoirs. Soyons fiers de faire rayonner 10 000 ans d’existence et de richesse.

La sénatrice Yvonne Boyer 

Chaque année, le 30 septembre, le Canada souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Pour les Métis, les Premières Nations et les Inuits, cette journée est dédiée à la mémoire de nos proches que la violence coloniale nous a enlevés au fil des ans. Nous nous rassemblons en toute solennité et en toute communauté pour nous soutenir mutuellement et soutenir tous les membres de nos familles.

Pour les non-Autochtones, il s’agit d’une journée d’apprentissage et de réflexion sur le triste héritage et les horribles séquelles du colonialisme à l’échelle du pays. Mais cet apprentissage et cette réflexion ne doivent pas se limiter à une seule journée par année. La réconciliation est un processus continu, qui requiert un engagement quotidien pour progresser.

En ce jour, comme chaque jour, j’encourage tout le monde à prendre le temps de réfléchir à l’histoire du Canada et à agir pour mieux avancer.

Le sénateur Patrick Brazeau

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est en effet un moment solennel de réflexion sur les injustices du passé et sur la façon dont elles influencent le présent. 

Mais la réconciliation ne peut être atteinte par la seule réflexion. Des réparations significatives doivent être effectuées avant que nous puissions aller de l’avant ensemble. Les gestes symboliques ne suffisent pas à remédier aux inégalités auxquelles les populations autochtones sont toujours confrontées.

Cela dit, j’ai confiance dans le fait que les vieux préjugés s’estompent lentement à mesure que l’on prend conscience des effets durables de la colonisation européenne. Si les dirigeants de ce pays parviennent à concrétiser leur engagement en faveur de la réconciliation, nous nous rapprocherons du jour où tous les peuples qui habitent cette terre vivront ensemble dans la paix et la compréhension.

Le sénateur Brian Francis

En cette journée solennelle, je marque un temps d’arrêt pour honorer les milliers d’innocents enfants inuits, métis et des Premières Nations qui ont souffert et sont morts dans les pensionnats autochtones, les externats autochtones et les établissements connexes comme les hôpitaux, les maisons de correction et les couvents où l’on tentait de nous soumettre, de nous assimiler et de nous effacer. 

Notre détermination non seulement à survivre, mais à nous rétablir, à nous reconstruire et à prospérer me remplit d’une immense fierté et d’espoir. Mais j’ai aussi le cœur gros, parce qu’après des décennies de lutte pour être entendus, être crus et être soutenus, les survivants, leurs familles et leurs communautés se heurtent encore à l’indifférence et au déni. Si les gouvernements, les églises et la société en général sont sincères à propos de la réconciliation, je les mets au défi de travailler de bonne foi avec nous pour s’attaquer aux injustices d’hier et d’aujourd’hui. Cela englobe les obstacles juridiques, financiers et autres qui nuisent à notre quête de vérité, de justice et de guérison.

La sénatrice Margo Greenwood 

Le 30 septembre marque la troisième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Il n’y aura ni célébrations ni festivités. Au lieu de cela, les Canadiens d’un océan à l’autre sont invités à réfléchir à l’héritage des pensionnats autochtones et son impact continu sur les survivants et leurs familles depuis des générations. Tous les Canadiens sont encouragés à réfléchir à la manière dont ils peuvent promouvoir la cause de la réconciliation aujourd’hui et tous les jours.

On estime à 150 000 le nombre d’enfants inuits, métis et des Premières Nations qui ont été arrachés à leur famille et forcés d’abandonner leurs traditions, leur langue, leur culture et leur identité. Beaucoup d’enfants ont été victimes d’abus physiques et sexuels, et des milliers d’entre eux n’ont jamais revu leur famille.

La violence et le traumatisme intergénérationnel perpétrés par l’État et l’Église perdurent pour les peuples autochtones au Canada.

Mais cette vérité est remise en question par la montée inquiétante du négationnisme et de ceux qui cherchent à saper les expériences vécues par les familles inuites, métisses et des Premières Nations.

Engageons-nous, en tant que nation, à toujours chercher à protéger ces vérités alors que nous avançons sur le long et difficile chemin de la réconciliation, et à combattre la montée du négationnisme à chaque opportunité.

Le sénateur Marty Klyne

Le 30 septembre, nous honorons les victimes des pensionnats, y compris les enfants qui ne sont jamais revenus à la maison, ainsi que les survivants dont le courage a montré à la population canadienne la vérité sur ce qui s’est passé dans ces endroits. Les tombes anonymes que l’on découvre encore, y compris en Saskatchewan, exigent que nous prenions constamment acte de notre histoire.

Si nous portons les victimes dans nos cœurs et prions pour la guérison, nous faisons aussi des progrès importants vers la réconciliation. Parmi les événements marquants de cette année, mentionnons la publication du Plan d’action du Canada sur la Déclaration de l’ONU et le fait que la Première Nation dakota de Whitecap soit devenue la première nation autochtone autonome en Saskatchewan. Nous avons également appris qu’un nouveau monument national sur les pensionnats autochtones sera installé sur la Colline du Parlement, après l’inauguration d’un mémorial en Saskatchewan l’année dernière.

Pour la suite des choses, nous nous réengageons à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, y compris mettre un terme aux punitions corporelles envers les enfants canadiens avec le projet de loi S-251 et faire progresser la réconciliation économique.

La sénatrice Patti LaBoucane-Benson

La réconciliation est un acte qui nécessite de l’énergie et un engagement constant. Chaque Canadien doit participer au processus de réconciliation consistant à dire et à entendre la vérité et à agir en conséquence. Nous devons être désagréablement honnêtes au sujet des traumatismes et des injustices d’hier et d’aujourd’hui. Et nous devons honnêtement reconnaitre l’excellent travail qu’effectuent les Autochtones et les alliés pour réparer les torts, pour favoriser la guérison et pour créer un pays plus bienveillant et plus équitable où l’on s’appuie et se renforce mutuellement.

Le sénateur Paul J. Prosper

Avec la découverte de lieux de sépulture anonymes sur les terrains d’anciens pensionnats autochtones, les quelques dernières années ont été incroyablement difficiles pour les communautés autochtones partout au pays. La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation nous permet de nous rassembler et de pleurer les innombrables enfants qui ne sont jamais revenus à la maison.

C’est aussi l’occasion de réfléchir aux séquelles durables du système des pensionnats pour les communautés métisses, inuites et des Premières Nations, ainsi qu’à la résilience des survivants et de leurs familles.

Pour reconstruire la relation du Canada avec les Autochtones, nous devons être en mesure de réfléchir à notre histoire commune, aussi pénible le processus soit-il.

La sénatrice Judy A. White

Cent quarante pensionnats autochtones dirigés par le gouvernement fédéral ont existé entre 1867 et 1996, date de fermeture du dernier établissement. L’héritage de ce triste chapitre de l’histoire du Canada persiste encore.

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est l’occasion de marquer un temps d’arrêt et de réfléchir à cette partie importante de notre histoire, qui a encore aujourd’hui des séquelles sur les communautés métisses, inuites et des Premières Nations. Le 30 septembre n’est pas seulement un jour pour honorer les victimes des pensionnats, les survivants et les communautés qui ont perdu leurs enfants chéris; c’est aussi un jour pour célébrer la résilience des Autochtones des quatre coins du pays.

Des sénateurs expriment leurs réflexions sur la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Un collage de dessins orange représentant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, jour dédié aux survivants des pensionnats autochtones, à leurs familles et aux enfants qui ne sont jamais revenus à la maison.

Au moment où se déroulent des commémorations publiques dans l’ensemble du pays, des sénateurs expriment ce que cette journée signifie pour eux.


La sénatrice Margaret Dawn Anderson

Le 30 septembre, nous célébrons la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, jour où l’on se souvient des enfants qui ne sont jamais revenus à la maison, des survivants des pensionnats ainsi que des séquelles pour leurs familles et leurs communautés. Je vous encourage vivement à vous informer sur notre histoire, à réaliser des changements dans votre communauté et à faire vos propres recherches pour que nous ne répétions pas les torts historiques du Canada dans le cadre d’une apparente réconciliation. Quyanainni.

La sénatrice Michèle Audette

Les précieux enseignements des kokums (grands-mères) et des mushums (grands-pères) nous répètent que nous sommes tous égaux aux yeux du Créateur. Leur sagesse transcende l’adversité. Malgré les atrocités qu’ils ont vécues dans les pensionnats, malgré la cassure… ils tendent la main aux Canadiens et aux Canadiennes afin de se réconcilier avec l’histoire, notre histoire, une histoire commune que nous devons tous porter. Ils tendent la main aux Canadiens et Canadiennes pour que chaque personne trouve sa place au sein du cercle dans le respect de son histoire, son vécu, son identité. De leur très grande résilience, de leur énorme courage, du profond de leur cœur, ils nous encouragent à être vrais avec nous-mêmes, d’aimer notre prochain, d’être fiers de notre identité, de notre culture, de nos cérémonies, de nos langues, de nos savoirs. Soyons fiers de faire rayonner 10 000 ans d’existence et de richesse.

La sénatrice Yvonne Boyer 

Chaque année, le 30 septembre, le Canada souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Pour les Métis, les Premières Nations et les Inuits, cette journée est dédiée à la mémoire de nos proches que la violence coloniale nous a enlevés au fil des ans. Nous nous rassemblons en toute solennité et en toute communauté pour nous soutenir mutuellement et soutenir tous les membres de nos familles.

Pour les non-Autochtones, il s’agit d’une journée d’apprentissage et de réflexion sur le triste héritage et les horribles séquelles du colonialisme à l’échelle du pays. Mais cet apprentissage et cette réflexion ne doivent pas se limiter à une seule journée par année. La réconciliation est un processus continu, qui requiert un engagement quotidien pour progresser.

En ce jour, comme chaque jour, j’encourage tout le monde à prendre le temps de réfléchir à l’histoire du Canada et à agir pour mieux avancer.

Le sénateur Patrick Brazeau

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est en effet un moment solennel de réflexion sur les injustices du passé et sur la façon dont elles influencent le présent. 

Mais la réconciliation ne peut être atteinte par la seule réflexion. Des réparations significatives doivent être effectuées avant que nous puissions aller de l’avant ensemble. Les gestes symboliques ne suffisent pas à remédier aux inégalités auxquelles les populations autochtones sont toujours confrontées.

Cela dit, j’ai confiance dans le fait que les vieux préjugés s’estompent lentement à mesure que l’on prend conscience des effets durables de la colonisation européenne. Si les dirigeants de ce pays parviennent à concrétiser leur engagement en faveur de la réconciliation, nous nous rapprocherons du jour où tous les peuples qui habitent cette terre vivront ensemble dans la paix et la compréhension.

Le sénateur Brian Francis

En cette journée solennelle, je marque un temps d’arrêt pour honorer les milliers d’innocents enfants inuits, métis et des Premières Nations qui ont souffert et sont morts dans les pensionnats autochtones, les externats autochtones et les établissements connexes comme les hôpitaux, les maisons de correction et les couvents où l’on tentait de nous soumettre, de nous assimiler et de nous effacer. 

Notre détermination non seulement à survivre, mais à nous rétablir, à nous reconstruire et à prospérer me remplit d’une immense fierté et d’espoir. Mais j’ai aussi le cœur gros, parce qu’après des décennies de lutte pour être entendus, être crus et être soutenus, les survivants, leurs familles et leurs communautés se heurtent encore à l’indifférence et au déni. Si les gouvernements, les églises et la société en général sont sincères à propos de la réconciliation, je les mets au défi de travailler de bonne foi avec nous pour s’attaquer aux injustices d’hier et d’aujourd’hui. Cela englobe les obstacles juridiques, financiers et autres qui nuisent à notre quête de vérité, de justice et de guérison.

La sénatrice Margo Greenwood 

Le 30 septembre marque la troisième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Il n’y aura ni célébrations ni festivités. Au lieu de cela, les Canadiens d’un océan à l’autre sont invités à réfléchir à l’héritage des pensionnats autochtones et son impact continu sur les survivants et leurs familles depuis des générations. Tous les Canadiens sont encouragés à réfléchir à la manière dont ils peuvent promouvoir la cause de la réconciliation aujourd’hui et tous les jours.

On estime à 150 000 le nombre d’enfants inuits, métis et des Premières Nations qui ont été arrachés à leur famille et forcés d’abandonner leurs traditions, leur langue, leur culture et leur identité. Beaucoup d’enfants ont été victimes d’abus physiques et sexuels, et des milliers d’entre eux n’ont jamais revu leur famille.

La violence et le traumatisme intergénérationnel perpétrés par l’État et l’Église perdurent pour les peuples autochtones au Canada.

Mais cette vérité est remise en question par la montée inquiétante du négationnisme et de ceux qui cherchent à saper les expériences vécues par les familles inuites, métisses et des Premières Nations.

Engageons-nous, en tant que nation, à toujours chercher à protéger ces vérités alors que nous avançons sur le long et difficile chemin de la réconciliation, et à combattre la montée du négationnisme à chaque opportunité.

Le sénateur Marty Klyne

Le 30 septembre, nous honorons les victimes des pensionnats, y compris les enfants qui ne sont jamais revenus à la maison, ainsi que les survivants dont le courage a montré à la population canadienne la vérité sur ce qui s’est passé dans ces endroits. Les tombes anonymes que l’on découvre encore, y compris en Saskatchewan, exigent que nous prenions constamment acte de notre histoire.

Si nous portons les victimes dans nos cœurs et prions pour la guérison, nous faisons aussi des progrès importants vers la réconciliation. Parmi les événements marquants de cette année, mentionnons la publication du Plan d’action du Canada sur la Déclaration de l’ONU et le fait que la Première Nation dakota de Whitecap soit devenue la première nation autochtone autonome en Saskatchewan. Nous avons également appris qu’un nouveau monument national sur les pensionnats autochtones sera installé sur la Colline du Parlement, après l’inauguration d’un mémorial en Saskatchewan l’année dernière.

Pour la suite des choses, nous nous réengageons à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, y compris mettre un terme aux punitions corporelles envers les enfants canadiens avec le projet de loi S-251 et faire progresser la réconciliation économique.

La sénatrice Patti LaBoucane-Benson

La réconciliation est un acte qui nécessite de l’énergie et un engagement constant. Chaque Canadien doit participer au processus de réconciliation consistant à dire et à entendre la vérité et à agir en conséquence. Nous devons être désagréablement honnêtes au sujet des traumatismes et des injustices d’hier et d’aujourd’hui. Et nous devons honnêtement reconnaitre l’excellent travail qu’effectuent les Autochtones et les alliés pour réparer les torts, pour favoriser la guérison et pour créer un pays plus bienveillant et plus équitable où l’on s’appuie et se renforce mutuellement.

Le sénateur Paul J. Prosper

Avec la découverte de lieux de sépulture anonymes sur les terrains d’anciens pensionnats autochtones, les quelques dernières années ont été incroyablement difficiles pour les communautés autochtones partout au pays. La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation nous permet de nous rassembler et de pleurer les innombrables enfants qui ne sont jamais revenus à la maison.

C’est aussi l’occasion de réfléchir aux séquelles durables du système des pensionnats pour les communautés métisses, inuites et des Premières Nations, ainsi qu’à la résilience des survivants et de leurs familles.

Pour reconstruire la relation du Canada avec les Autochtones, nous devons être en mesure de réfléchir à notre histoire commune, aussi pénible le processus soit-il.

La sénatrice Judy A. White

Cent quarante pensionnats autochtones dirigés par le gouvernement fédéral ont existé entre 1867 et 1996, date de fermeture du dernier établissement. L’héritage de ce triste chapitre de l’histoire du Canada persiste encore.

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est l’occasion de marquer un temps d’arrêt et de réfléchir à cette partie importante de notre histoire, qui a encore aujourd’hui des séquelles sur les communautés métisses, inuites et des Premières Nations. Le 30 septembre n’est pas seulement un jour pour honorer les victimes des pensionnats, les survivants et les communautés qui ont perdu leurs enfants chéris; c’est aussi un jour pour célébrer la résilience des Autochtones des quatre coins du pays.

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