« Le petit cousin de l’agriculture » : Un comité sénatorial poursuit son étude sur la santé du sol dans le cadre d’une mission d’étude à Guelph
La présence d’un sol sain est essentielle à la culture des aliments, à la purification de l’eau et de l’air ainsi qu’à la préservation de la vie.
Alors, quel est l’état de santé des sols au Canada?
Le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts se penche sur cette question dans le cadre d’une étude sur la santé des sols au Canada. Le comité examine la condition des sols au Canada en vue de trouver des moyens de mieux préserver notre sol et d’obtenir des avis sur la façon dont le gouvernement fédéral peut aider les producteurs — et l’ensemble de la population canadienne — à prospérer. Par ailleurs, le comité étudie différentes techniques de séquestration du carbone dans le but de renforcer la santé des sols, de prévenir la dégradation des sols et d’atténuer les changements climatiques.
Il s’agit de la première étude en son genre depuis 1984. À l’époque, les perspectives étaient sombres. Le rapport avait conclu que la dégradation des sols constituait un grave problème partout au Canada et que, si rien n’était fait, le pays risquait de perdre la majeure partie de sa capacité agricole.
Beaucoup de choses ont changé en 40 ans. Les producteurs agricoles possèdent un éventail de nouvelles technologies qui leur permettent de mieux gérer leurs cultures et de mettre davantage de nourriture sur la table. Cependant, on demande également aux agriculteurs canadiens d’accroitre encore plus leur volume de production, non seulement pour nourrir la population locale, mais aussi pour répondre aux besoins à l’échelle mondiale. Pourrons-nous encore vivre longtemps de notre sol?
« Le sol est le petit cousin de l’agriculture dont on entend peu parler », a fait savoir le président du comité, le sénateur Rob Black. « Nous parlons beaucoup de l’air et de l’eau, et le gouvernement fédéral a adopté des règlements qui visent à protéger ces éléments. Toutefois, nous n’entendons pas souvent parler du sol sur lequel nous marchons. »
Dans le cadre de l’étude, les membres du comité se sont lancés dans une mission d’étude au Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada, à Ottawa, en décembre 2022, où ils se ont mis la main à la pâte en participant à des expériences portant sur le sol. Ils se sont par la suite rendus à Guelph, en Ontario, du 24 au 26 avril 2023, afin de rencontrer des agriculteurs, des scientifiques et des travailleurs d’entreprises se consacrant à la protection des cultures, qui sont tous des experts de la santé du sol.
À partir de la gauche, le sénateur Rob Black, président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, la sénatrice Pat Duncan, et la vice-présidente du comité, la sénatrice Paula Simons, ont visité 3Gen Organics, une exploitation agricole familiale à Wallenstein, en Ontario, où ils ont pu en apprendre davantage au sujet des pratiques agricoles biologiques.
Les sénateurs participent à une expérience pratique au Soil Health Interpretive Centre de l’Université de Guelph. La sénatrice Duncan prend part à une expérience de simulation de pluie qui vise à observer l’eau ruisseler de ce plant de luzerne. Heather White, coordonnatrice de la mobilisation du savoir et des communications chez Soils at Guelph, dirige l’expérience.
L’Ontario est une puissance agricole — la province compte plus du quart des exploitations agricoles du Canada — tandis que Guelph est un centre d’excellence dans les domaines de la recherche agricole, de l’innovation et de l’agriculture de pointe.
Le comité a entendu différents points de vue sur la meilleure façon de protéger notre sol, y compris les pratiques de culture sans labours, les stratégies de cartographie des sols, la diversification des cultures, les techniques de séquestration du carbone et la lutte antiparasitaire. Tout le monde était catégorique sur un point : le sol est une ressource essentielle que nous nous devons de protéger.
« Il est évident qu’il n’existe pas d’approche universelle lorsqu’il est question de la préservation du sol », a déclaré le sénateur Black. « Nous devons examiner la question de la santé des sols en adoptant plusieurs points de vue. Notre comité espère continuer de rencontrer en personne des experts du domaine de la santé des sols de partout au pays. »
Jetez un coup d’œil à quelques photos tirées de la mission d’étude qui s’est déroulée à Guelph.
Les membres du comité participent aussi à un test de stabilité structurale du sol au Soil Health Interpretive Centre. En plus de démontrer si le sol est stable, ce test permet de voir si le sol peut résister à l’érosion.
Les sénateurs Black et Duncan sont prêts à se salir les mains pour réaliser une expérience sur la santé du sol.
L’agronome de Woodrill Ltd., Caleb Niemeyer, montre aux sénatrices Duncan et Simons comment l’acide chlorhydrique réagit à différents types de sol. Woodrill est une entreprise de fourniture d’intrants agricoles et de silos à grains.
L’opérateur Ben Bellman fait faire une visite guidée de Woodrill aux sénateurs. Les sénateurs en apprennent davantage au sujet du programme de cartographie des sols de l’entreprise, intitulé GroundWork, dont l’objectif est d’aider les producteurs à accroitre le rendement de leurs cultures.
Le comité fait un arrêt chez Syngenta Canada, une entreprise internationale d’agriculture numérique qui se spécialise dans la protection des cultures, les semences et les traitements des semences, l’agriculture de pointe et plus encore. Le directeur de l’Institut Seedcare du Canada, Abhi Deora, à gauche, explique comment les traitements de Syngenta s’attaquent aux maladies et aux parasites transmis par le sol ou les semences.
Articles connexes
Étiquettes
Nouvelles des comités
« Le petit cousin de l’agriculture » : Un comité sénatorial poursuit son étude sur la santé du sol dans le cadre d’une mission d’étude à Guelph
La présence d’un sol sain est essentielle à la culture des aliments, à la purification de l’eau et de l’air ainsi qu’à la préservation de la vie.
Alors, quel est l’état de santé des sols au Canada?
Le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts se penche sur cette question dans le cadre d’une étude sur la santé des sols au Canada. Le comité examine la condition des sols au Canada en vue de trouver des moyens de mieux préserver notre sol et d’obtenir des avis sur la façon dont le gouvernement fédéral peut aider les producteurs — et l’ensemble de la population canadienne — à prospérer. Par ailleurs, le comité étudie différentes techniques de séquestration du carbone dans le but de renforcer la santé des sols, de prévenir la dégradation des sols et d’atténuer les changements climatiques.
Il s’agit de la première étude en son genre depuis 1984. À l’époque, les perspectives étaient sombres. Le rapport avait conclu que la dégradation des sols constituait un grave problème partout au Canada et que, si rien n’était fait, le pays risquait de perdre la majeure partie de sa capacité agricole.
Beaucoup de choses ont changé en 40 ans. Les producteurs agricoles possèdent un éventail de nouvelles technologies qui leur permettent de mieux gérer leurs cultures et de mettre davantage de nourriture sur la table. Cependant, on demande également aux agriculteurs canadiens d’accroitre encore plus leur volume de production, non seulement pour nourrir la population locale, mais aussi pour répondre aux besoins à l’échelle mondiale. Pourrons-nous encore vivre longtemps de notre sol?
« Le sol est le petit cousin de l’agriculture dont on entend peu parler », a fait savoir le président du comité, le sénateur Rob Black. « Nous parlons beaucoup de l’air et de l’eau, et le gouvernement fédéral a adopté des règlements qui visent à protéger ces éléments. Toutefois, nous n’entendons pas souvent parler du sol sur lequel nous marchons. »
Dans le cadre de l’étude, les membres du comité se sont lancés dans une mission d’étude au Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada, à Ottawa, en décembre 2022, où ils se ont mis la main à la pâte en participant à des expériences portant sur le sol. Ils se sont par la suite rendus à Guelph, en Ontario, du 24 au 26 avril 2023, afin de rencontrer des agriculteurs, des scientifiques et des travailleurs d’entreprises se consacrant à la protection des cultures, qui sont tous des experts de la santé du sol.
À partir de la gauche, le sénateur Rob Black, président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, la sénatrice Pat Duncan, et la vice-présidente du comité, la sénatrice Paula Simons, ont visité 3Gen Organics, une exploitation agricole familiale à Wallenstein, en Ontario, où ils ont pu en apprendre davantage au sujet des pratiques agricoles biologiques.
Les sénateurs participent à une expérience pratique au Soil Health Interpretive Centre de l’Université de Guelph. La sénatrice Duncan prend part à une expérience de simulation de pluie qui vise à observer l’eau ruisseler de ce plant de luzerne. Heather White, coordonnatrice de la mobilisation du savoir et des communications chez Soils at Guelph, dirige l’expérience.
L’Ontario est une puissance agricole — la province compte plus du quart des exploitations agricoles du Canada — tandis que Guelph est un centre d’excellence dans les domaines de la recherche agricole, de l’innovation et de l’agriculture de pointe.
Le comité a entendu différents points de vue sur la meilleure façon de protéger notre sol, y compris les pratiques de culture sans labours, les stratégies de cartographie des sols, la diversification des cultures, les techniques de séquestration du carbone et la lutte antiparasitaire. Tout le monde était catégorique sur un point : le sol est une ressource essentielle que nous nous devons de protéger.
« Il est évident qu’il n’existe pas d’approche universelle lorsqu’il est question de la préservation du sol », a déclaré le sénateur Black. « Nous devons examiner la question de la santé des sols en adoptant plusieurs points de vue. Notre comité espère continuer de rencontrer en personne des experts du domaine de la santé des sols de partout au pays. »
Jetez un coup d’œil à quelques photos tirées de la mission d’étude qui s’est déroulée à Guelph.
Les membres du comité participent aussi à un test de stabilité structurale du sol au Soil Health Interpretive Centre. En plus de démontrer si le sol est stable, ce test permet de voir si le sol peut résister à l’érosion.
Les sénateurs Black et Duncan sont prêts à se salir les mains pour réaliser une expérience sur la santé du sol.
L’agronome de Woodrill Ltd., Caleb Niemeyer, montre aux sénatrices Duncan et Simons comment l’acide chlorhydrique réagit à différents types de sol. Woodrill est une entreprise de fourniture d’intrants agricoles et de silos à grains.
L’opérateur Ben Bellman fait faire une visite guidée de Woodrill aux sénateurs. Les sénateurs en apprennent davantage au sujet du programme de cartographie des sols de l’entreprise, intitulé GroundWork, dont l’objectif est d’aider les producteurs à accroitre le rendement de leurs cultures.
Le comité fait un arrêt chez Syngenta Canada, une entreprise internationale d’agriculture numérique qui se spécialise dans la protection des cultures, les semences et les traitements des semences, l’agriculture de pointe et plus encore. Le directeur de l’Institut Seedcare du Canada, Abhi Deora, à gauche, explique comment les traitements de Syngenta s’attaquent aux maladies et aux parasites transmis par le sol ou les semences.