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TRCM - Comité permanent

Transports et communications

 

LE TRANSPORT PAR AUTOCAR AU CANADA

Le Comité sénatorial permanent des transports et des communications

TROISIÈME RAPPORT


5.  OPTIONS POUR L’AVENIR

Dans la présente partie sont exposées des options fondées sur l’analyse des enjeux effectuée à la partie quatre du présent rapport. Le Comité a tenu compte de ces options pour en arriver à ses recommandations, présentées à la partie six. Ces options répondent aux questions posées par le Ministre lorsqu’il a invité le Comité à entreprendre cette étude. En deux mots, le Ministre avait demandé qu’on lui prescrive un remède pour soigner les maux dont souffre l’industrie de l’autocar, notamment la diminution de son rôle dans le déplacement de passagers au Canada. 

En fait, le gouvernement fédéral dispose de seulement quelques moyens pour susciter le changement dans le secteur de l’autocar, à savoir : i) modification des dispositions de la Loi de 1987 sur les transports routiers relatives à la réglementation des autocars; ii) changements aux politiques de subvention des autres moyens de transport; iii) changements aux politiques de sécurité et iv) utilisation d’argent, soit à titre de mesure fiscale d’incitation ou de découragement ou encore par le truchement de subventions plus directes, pour corriger diverses carences. 

 

5.1       Options réglementaires 

Pour recommander des mesures, le Comité a dû sérieusement envisager le statu quo, option qui serait très populaire auprès de certaines instances du secteur.  Après tout, depuis près de 50 ans, bien peu de choses ont changé dans le domaine de l’autocar du point de vue législatif, et le déclin de l’achalandage semble avoir cessé. De plus, chaque province est actuellement libre d’agir comme bon lui semble en la matière et l’on peut faire valoir que le service visé par l’étude est plus régional que national. 

Certaines provinces ont déréglementé le secteur, d’autres pas. La Loi de 1987 sur les transports routiers et le Code national de sécurité ont modernisé les normes de sécurité. Le problème des dessertes insuffisantes ou inexistantes en région est peut-être lié à des phénomènes sociaux persistant à l’égard desquels des subventions au transport ne peuvent rien. On peut donc se demander : à quoi bon changer? 

À l’autre extrémité du spectre, on peut souhaiter intervenir et modifier le régime réglementaire qui a conduit à la situation actuelle et qui, comme nous l’avons déjà vu, n’a pas pu empêcher une chute de l’achalandage. 

De toute évidence, une bonne partie de cette diminution est liée à l’augmentation du taux de motorisation, à la popularité de l’avion et à d’autres facteurs. Le transport par train a également diminué pendant la même période. Il est toutefois plus difficile d’expliquer que la baisse a continué au cours des années 1980 et 1990. Peut-être l’autocar a-t-il perdu son intérêt; peut-être est-il maintenant perçu comme un moyen de transport démodé, bruyant et ringard. La situation a peut-être découlé du fait que la concurrence est limitée et que les exploitants ne sont pas poussés à innover, étant donné que la réglementation leur assure un rendement financier et une existence aisée. 

En constatant que la déréglementation, loin d’être parfaite, donne généralement de bons résultats partout où elle est essayée, dans le domaine du transport, le gouvernement fédéral pourrait retirer de la Loi de 1987 sur les transports routiers la délégation du pouvoir de réglementer aux provinces. Les marchés seraient ouverts à la concurrence et seules des considérations relatives à la sécurité et aux assurances empêcheraient un entrepreneur de chercher à améliorer le service, à regagner des clients et à gagner de l’argent ce faisant. 

Il existe également des options mitoyennes.  Dans le passé, le camionnage extraprovincial était traité comme les autocars le sont aujourd’hui, mais des changements lancés en 1987 ont permis la déréglementation déjà évoquée.  Il s’est agi d’un processus graduel comportant une transition durant laquelle s’est appliqué le renversement du fardeau de la preuve, en vertu duquel l’entreprise qui demande un permis d’exploitation à l’office provincial l’obtient automatiquement, à moins qu’une tierce partie ne prouve que la décision serait contraire à l’intérêt public.  Ce régime devait durer cinq ans, après quoi la sécurité et des assurances suffisantes seraient les seuls critères d’admissibilité au secteur.  Malgré certains retards, la déréglementation du camionnage est aujourd’hui achevée.   

La transition ne s’est pas faite sans douleur et bien des intervenants craignaient que la déréglementation ne perturbe l’industrie, faisaient valoir que les transporteurs perdaient la valeur de leur permis (monnayables à une époque) et que la sécurité serait compromise.  Finalement, la déréglementation s’est faite sous la poussée de puissants expéditeurs et groupes d’utilisateurs.  Il n’existe pas, pour l’autocar, de groupes d’utilisateurs semblables à ceux qui ont revendiqué les changements dans l’industrie du camionnage. 

Pour l’autocar nolisé, le gouvernement peut soit accorder la réglementation à celle des services à horaire fixe, soit la traiter différemment. On peut défendre que là où les services à horaire fixe sont réglementés, les services nolisés doivent l’être également.  En revanche, on a souligné que, au cours de discussions antérieures, certaines provinces étaient disposées à déréglementer les services nolisés tout en continuant à réglementer les services à horaire fixe. 

 

5.2       Options pour les dessertes éloignées 

Toute intervention réglementaire doit tenir compte des régions. La déréglementation peut provoquer l’abandon de dessertes actuellement interfinancées. D’un autre côté, ces routes seraient d’emblée ouvertes à toute entreprise désireuse d’y offrir un service. Les nouveaux arrivants pourraient offrir le service avec des véhicules différents et connaître le succès que semble connaître le transport par fourgonnettes en Nouvelle-Écosse. 

Certaines régions sont dépourvues de dessertes rurales, même dans des provinces déréglementées comme l’Île-du-Prince-Édouard. Ce constat milite en faveur de l’instauration d’un fonds ou  programme facilitant la mise en place de services d’autocars communautaires et s’adressant, par exemple, aux entreprises qui offrent un service dans un rayon de 100 kilomètres. 

On peut faire valoir que ces services ne sont pas du ressort du fédéral. Or, étant donné la baisse de la mobilité de la population vieillissante, ce sujet ne pourrait-il pas acquérir une importance nationale? 

On pourrait par exemple déréglementer le marché de manière à permettre l’instauration de services nouveaux mais différents dans des régions éloignées et rurales ou établir un programme d’aide (contribution aux immobilisations plutôt que participation aux coûts d’exploitation) aux autocars communautaires, pour favoriser la constitution de petites entreprises chargées d’exploiter de tels services. 

 

5.3       Options pour la sécurité 

L’autocar et ses exploitants ont un bon dossier de sécurité; par conséquent, l’incorporation des transporteurs intraprovinciaux aux dispositions des modifications de 2001 de la Loi de 1987 sur les transports routiers ne saurait être que bénéfique. Il faudrait insister sur les normes applicables aux petits autocars, en particulier ceux qui sont fabriqués exactement comme un véhicule particulier. Dans le cas de ces véhicules, il faudrait des versions spéciales « autocar » fabriquées selon des normes différentes comportant des résistances structurelles et des sacs gonflables particuliers ou encore des exigences relatives à des vérifications plus régulières et aux compétences des chauffeurs.

 

5.4       Options financières 

L’évocation de nouveaux programmes pose inévitablement la question de l’importance et de la provenance des fonds. Il est difficile d’évaluer ce que pourrait coûter le programme d’aide communautaire évoqué ici. Une option consisterait à verser des subventions à l’exploitation. Le fédéral le fait déjà pour Via Rail et les traversiers; cependant, le gouvernement préfère souvent fournir son aide sous la forme d’une contribution unique, plutôt que de verser des subventions continuelles à l’exploitation. 

Le calcul d’une subvention pourrait être fondé sur les revenus actuellement affectés à l’interfinancement.  Les revenus des entreprises d’autocar pour la catégorie de services à horaire fixe ont atteint 236 millions de dollars en 1999; les messageries ont généré 88 millions de dollars en plus.[1] Les services éloignés représenteraient environ 15 % de l’achalandage.  Comme déjà mentionné, un exploitant a indiqué au Comité qu’environ 10 % des revenus servaient à subventionner les dessertes éloignées.  Il reste que de nombreuses régions rurales n’ont plus de service et qu’il est difficile de prévoir l’ampleur de la demande nationale. 

D’où pourraient provenir les fonds? L’augmentation des taxes sur l’essence, fréquemment suggérée, mérite examen.  Une autre source est le programme existant de subvention de Transports Canada. 

 

5.5       Options écologiques 

On devrait viser au premier chef à sortir les gens de leur voiture et à rendre l’autocar plus attrayant, d’une manière ou d’une autre.  Le passage de l’automobile au transport en commun ferait baisser la consommation individuelle de carburant ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, car l’autocar est très économe d’énergie. 

Des options présentées sous d’autres rubriques pourraient s’appliquer ici, mais il on pourrait également encourager plus directement l’utilisation de l’autocar.  On pourrait instaurer des subventions directes aux voyageurs par autocar sur toutes les routes, à concurrence de la distance à laquelle le voyage en avion devient viable.  Il pourrait s’agir d’un programme temporaire qui coïnciderait avec des changements réglementaires et une grande campagne nationale de promotion de l’autocar.  Une autre option serait de réduire les taxes sur le carburant pour les autocars. L’option la plus prometteuse mais aussi la plus difficile sur le plan politique, c’est une hausse majeure du coût d’utilisation de l’automobile, par des mesures fiscales sélectives.


6.  RECOMMANDATIONS

6.1       Réglementation économique 

La présente étude porte principalement sur la déréglementation et la délégation du gouvernement fédéral aux provinces, par la Loi de 1987 sur les transports routiers, du pouvoir de réglementer les aspects économiques des services d’autocars interprovinciaux.  Le retrait de cette délégation ne ferait pas que priver les provinces du pouvoir d’octroyer des permis extraprovinciaux; il saperait aussi les pouvoirs de réglementer au sein même de la province (voir en 2.1).

Le Comité a entendu des arguments sur les avantages éventuels de la déréglementation et les craintes d’intervenants qui croient que l’abolition probable des routes interfinancées nuirait gravement à la mobilité des membres désavantagés de la société qui habitent en région.  C’est pourquoi il n’est pas disposé à recommander une déréglementation totale à ce moment-ci.  Il croit plutôt que l’on pourrait répéter certaines mesures prises en 1987 pour déréglementer le camionnage; on a alors instauré pour un certain temps un régime d’inversion du fardeau de la preuve pour ménager une transition et permettre l’adaptation.

 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande que la réglementation économique du transport extraprovincial par autocar soit modifiée et impose au plus une inversion du fardeau de la preuve pour l’accès au marché, à la manière du régime instauré pour le camionnage en 1987, et qu’on évalue après cinq ans la pertinence de poursuivre la déréglementation par un examen formel.

Ce régime de fardeau de preuve inversé, adéquatement assorti d’exigences en sécurité et responsabilité, devrait comporter un moyen de dissuader les contestations frivoles faites à l’encontre de demandeurs de permis.

 

 

  6.2       Garanties de desserte des petites localités et des régions rurales  

De nombreux témoins craignent la suppression de dessertes en cas de déréglementation, découlant de la suppression probable des routes interfinancées.   Un régime d’inversion du fardeau de la preuve comporterait certaines sauvegardes pour l’intérêt public mais il constituerait néanmoins un pas au-delà du statu quo en matière de réglementation.  Le Comité s’interroge également sur ces suppressions de services dans les régions du pays où la déréglementation est déjà commencée.

 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande un modeste programme de subvention, peut-être de l’ordre de 30 millions de dollars par année,[2] pendant la période de transition. Le programme, qui serait soumis à l’évaluation quinquennale formelle, servirait à créer des dessertes locales en région, avec de petits véhicules, à la condition de pouvoir en prouver le besoin et d’avoir l’aide de la collectivité, du gouvernement provincial ou d’une entreprise locale.

 

   

6.3       Passagers handicapés 

Le Comité a entendu des handicapés lui expliquer les problèmes qu’ils éprouvent à voyager par autocar.  Beaucoup d’autocars sont équipés pour accueillir les fauteuils roulants mais bon nombre d’autres ne le sont pas, de sorte que l’horaire normal n’est d’aucune utilité pour les personnes en fauteuil roulant, qui doivent planifier leurs déplacements avec un horaire réduit.  De plus, nombre de terminus urbains n’offrent qu’un minimum d’installations aux handicapés et de nombreux arrêts ruraux n’en possèdent aucune.  Le Comité estime qu’il s’agit d’une situation inadmissible. 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande que le fédéral et les provinces examinent sérieusement les problèmes des handicapés qui se déplacent en autocar, pour s’assurer que les dispositions de l’énoncé de politique de la Loi sur les transports au Canada sont respectées.

 

 

6.4       La sécurité 

D’autres véhicules que les gros autocars, notamment des fourgonnettes, sont utilisés pour le transport en commun interurbain dans certaines parties du Canada, et il est à souhaiter que des allégements réglementaires et peut-être des incitatifs économiques favorisent le recours à ces véhicules.  Cependant, les fourgonnettes sont en soi moins sûres  que les grands autocars, même si elles servent largement au transport quotidien de millions de familles.  Il est donc impérieux que le gouvernement, habilité à réglementer la sécurité, leur accorde une attention particulière quand ils sont employés pour le transport public. 

 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande que le fédéral et les provinces examinent le Code national de sécurité afin que les petits autobus et les fourgonnettes susceptibles d’être utilisés pour le transport public soient visés par le Code et que les critères d’entretien, les normes de formation des chauffeurs et d’autres aspects essentiels de la sécurité soient largement annoncés et puissent être appliqués.

 

 

6.5       Questions plus larges concernant l’autocar

L’autocar est un moyen écologique de transporter des personnes. Pourtant, mois de gens l’utilisent, entre les villes, que la voiture particulière.  La voiture est plus souple et plus commode et ses coûts sont perçus comme faibles par les usagers.  La déréglementation devrait permettre de réduire les tarifs et les municipalités devraient faire leur part en autorisant les autocars à utiliser les voies réservées aux autobus, mais l’effet total sur la popularité de l’auto risque d’être relativement modeste. 

Dans un contexte plus large il serait avantageux d’examiner les coûts et avantages relatifs de tous les moyens de transport. Ainsi, les camions sont rapides et commodes pour le transport de certains biens, mais ils peuvent également endommager gravement les routes et causer plus de pollution que d’autres modes de transport comme le train. La question de l’équité entre les modes de transports n’est pas au menu actuel du Comité mais constitue un point d’intérêt potentiel.

 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande que le gouvernement fédéral et les provinces envisagent une collaboration pour trouver comment le Canada pourrait bénéficier davantage des avantages écologiques de l’autocar, en particulier dans le contexte du Protocole de Kyoto sur le changement climatique. Le Comité recommande également une étude plus large des coûts et bénéfices propres aux divers modes de transport.

 

 

6.6       Consensus sur la réglementation des autocars 

Le Ministre a indiqué au Comité l’intention du fédéral de chercher un consensus sur les règles visant les autocars, avant de faire des changements.  Nous sommes convaincus qu’il sera très difficile, voire impossible, d’arriver à ce consensus fort souhaitable.  Les intervenants campent sur leurs positions.  Les recommandations faites dans le présent rapport sont probablement les mesures les plus susceptibles de rapprocher les parties.  À tout le moins, ces mesures provoqueront un certain mouvement dans un dossier qui stagne depuis des années. 

RECOMMANDATION 

Le Comité recommande que le gouvernement fédéral réévalue la nécessité d’un consensus entre tous les gouvernements et intervenants avant de donner suite à une politique sur l’autocar.

 


ANNEXE A

LETTRE DE L’HONORABLE DAVID COLLENETTE, C.P., DÉPUTÉ, À L’HONORABLE SÉNATEUR LISE BACON



ANNEXE B

ARTICLE CINQ DE LA LOI SUR LES TRANSPORTS AU CANADA

  POLITIQUE NATIONALE DES TRANSPORTS 

5.         Il est déclaré que, d'une part, la mise en place d'un réseau sûr, rentable et bien adapté de services de transport viables et efficaces, accessibles aux personnes ayant une déficience, utilisant au mieux et aux moindres frais globaux tous les modes de transport existants, est essentielle à la satisfaction des besoins des expéditeurs et des voyageurs – y compris des personnes ayant une déficience – en matière de transports comme à la prospérité et à la croissance économique du Canada et de ses régions, et, d'autre part, que ces objectifs sont plus susceptibles de se réaliser en situation de concurrence de tous les transporteurs, à l'intérieur des divers modes de transport ou entre eux, à condition que, compte dûment tenu de la politique nationale, des avantages liés à l'harmonisation de la réglementation fédérale et provinciale et du contexte juridique et constitutionnel : 

a)         le réseau national des transports soit conforme aux normes de sécurité les plus élevées possible dans la pratique; 

b)         la concurrence et les forces du marché soient, chaque fois que la chose est possible, les principaux facteurs en jeu dans la prestation de services de transport viables et efficaces; 

c)         la réglementation économique des transporteurs et des modes de transport se limite aux services et aux régions à propos desquels elle s'impose dans l'intérêt des expéditeurs et des voyageurs, sans pour autant restreindre abusivement la libre concurrence entre transporteurs et entre modes de transport; 

d)         les transports soient reconnus comme un facteur primordial du développement économique régional et que soit maintenu un équilibre entre les objectifs de rentabilité des liaisons de transport et ceux de développement économique régional en vue de la réalisation du potentiel économique de chaque région; 

e)         chaque transporteur ou mode de transport supporte, dans la mesure du possible, une juste part du coût réel des ressources, installations et services mis à sa disposition sur les fonds publics; 

f)          chaque transporteur ou mode de transport soit, dans la mesure du possible, indemnisé, de façon juste et raisonnable, du coût des ressources, installations et services qu'il est tenu de mettre à la disposition du public; 

g)         les liaisons assurées en provenance ou à destination d'un point du Canada par chaque transporteur ou mode de transport s'effectuent, dans la mesure du possible, à des prix et selon des modalités qui ne constituent pas: 

(i)         un désavantage injuste pour les autres liaisons de ce genre, mis à part le désavantage inhérent aux lieux desservis, à l'importance du trafic, à l'ampleur des activités connexes ou à la nature du trafic ou du service en cause,

(ii)        un obstacle abusif à la circulation des personnes, y compris les personnes ayant une déficience,

(iii)       un obstacle abusif à l'échange des marchandises à l'intérieur du Canada,

(iv)       un empêchement excessif au développement des secteurs primaire ou secondaire, aux exportations du Canada ou de ses régions, ou au mouvement des marchandises par les ports canadiens;

h)         les modes de transport demeurent rentables. 

Il est en outre déclaré que la présente loi vise la réalisation de ceux de ces objectifs qui portent sur les questions relevant de la compétence législative du Parlement en matière de transports. 

NOTA : Cette déclaration est presque identique à celle contenu dans la Loi sur les transports nationaux de 1987.  Les différences sont que la Loi sur les transports au Canada reconnaît les besoins particuliers des personnes ayant une déficience, et fait mention de la rentabilité économique, dont la Loi sur les transports nationaux de 1987 ne fait pas mention.

La version originale de la Loi sur les transports nationaux, qui remonte à 1967, a également mis l’accent sur les forces de marché. 


ANNEXE C

BIBLIOGRAPHIE CHOISIE

Commission royale sur le transport des voyageurs au Canada, 1989-1992 

Directions : Le rapport final de la Commission royale sur le transport des voyageurs au Canada, 1992, 4 volumes. 

Réglementation du transport de passagers par autocar, 1992, produit par Peat Marwick Stevenson & Kellogg. 

Réforme de la réglementation dans l'industrie du transport par autocar : une comparaison à l'échelle internationale, 1991, produit par Hickling Corporation 

 

Groupe de travail canadien sur les autocars, 1994-1996 

Groupe de travail canadien sur les autocars, Rapport au Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière, octobre 1996. 

Deregulation of the Intercity Bus Industry in the United States and the United Kingdom, 1995. 

Background Report on the Substantial Relaxation of the Bus Economic Regulatory Framework, 1994, produit par Proteus Enterprises. 

Analysis of Intercity Bus Statistics, 1995, produit par Transports Canada.  

Performance of the Intercity Bus Industry in Canada, Economic and Financial Analysis, 1995, étude effectuée pour le Groupe de travail. 

 

Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada, 2001 

Vision fondée sur l’équilibre : Rapport du Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada, 2001.

 

Transport Canada 

L’industrie canadienne du transport par autocar : Document d’orientation, mars 2001.

 

Alberta 

Towards Viable Scheduled Intercity Bus Services in Alberta: A Policy Statement by the Department of Transportation, janvier 1995. 

Regulating Intercity Bus Service in Canada, septembre 1995.

 

Québec 

Le transport par autocar interurbain au Québec, 1996. 

La déréglementation du transport par autocar extraprovincial, 1999. 

 

États-Unis d’Amérique 

The Intercity Bus Industry, A Preliminary Study, 1978, préparé par l’Interstate Commerce Commission. 

The Intercity Bus Industry, January 1984, préparé par l’Interstate Commerce Commission. 

Rural Transportation:  An Annotated Bibliography, 1999, produit pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis. 

Serving Rural America, 1999, ministère des Transports des États-Unis. 

 

Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord 

Deregulation and Privatization of Coach and Bus Services in Britain, 1995, étude effectuée à la demande du gouvernement de l’Ontario. 

 

Association canadienne de l’autobus 

KPMG, Les incidences de la déréglementation sur le transport interurbain par autocar, décembre 1999, étude effectuée à la demande de l’Association.  La date indiquée ici est la date de la traduction non-officielle.  La version anglaise originale est en date de décembre 1998.


ANNEXE D

STRUCTURES DU SECTEUR 

Services d’autocars réguliers canadiens représentatifs/dessertes, 1999

Transporteur/groupes de transporteurs

Dessertes

Groupe Laidlaw

 

     Greyhound

·        Ontario–Colombie-Britannique et Yukon; service local en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario; service international

     Grey Goose

·        Manitoba et nord-ouest de l’Ontario

     Voyageur Colonial

·        Ottawa-Montéal; est de l’Ontario

     Penetang-Midland Coach Lines

·        Toronto-Barrie-Collingwood

     Laidlaw Motor Coach

·        Île de Vancouver

Red Arrow (Pacific Western

·        Calgary-Edmonton-Fort McMurray

Saskatchewan Transportation

·        Saskatchewan

Ontario Northland

·        Toronto-North Bay-Sudbury-Timmins

Trentway-Wagar (Coach USA)

·        Niagara-Toronto-Montréal

Orléans Express

·        Montréal-Québec-Gaspé

Les Autobus Maheux

·        Montréal-Abitibi/Témiscamingue

Sherbus

·        Montréal-Estrie

SMT/Acadian

·        Provinces Maritimes

DRL

·        Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve et Labrador

NOTA : Le tableau se veut représentatif des services offerts dans chaque province/région, et il ne constitue pas une liste complète des services.

 

Source : Document d’orientation de mars 2001 de Transports Canada, p. 6, basé sur l’Official Canadian Bus Guide, novembre-décembre 1999, et renseignements fournis par les fonctionnaires provinciaux.

Restructuration de l’industrie après 1988

Date

Provinces

Événements

Vers la fin des années 80

Québec

·  La Canada Steamship Lines (CSL) vend la société Voyageur Inc. à un certain nombre de petits exploitants, le plus gros d’entre eux étant la société Orléans Express.

Vers la fin des années 80

Ontario

·  La Toronto Transit Commission vend Gray Coach à la société Stagecoach PLC (de Perth, en Écosse), qui la vend plus tard à la Canadian Greyhound.

Vers la fin des années 80

Ontario

·  La commission de transport d’Hamilton vend la Canada Coach à la Trentway-Wagar Coach Lines (Peterborough).

1994

Ontario

·  La CSL vend certains parcours de la Voyageur Colonial à la société Canadian Greyhound.

1995

Nouvelle-Écosse Nouveau-Brunswick

·  La société SMT, principal transporteur du Nouveau-Brunswick, qui appartient au groupe Irving, achète la société Acadian Lines, principal transporteur de la Nouvelle-Écosse.

1995-96

Alberta

·  La société Canadian Greyhound se départit de la Brewster Transportation (sa division du nolisement/des excursions) et devient une société en mains canadiennes.  La Brewster continue d’appartenir à la Dial Corp. (Arizona).

1996

Ontario, Québec

·  La CSL vend certains des parcours de la Voyageur Colonial à la société Trentway-Wagar.

1996

Terre-Neuve et Labrador

·  Le CN vend son service d’autocars Roadcruiser, principal transporteur de la province, à la DRL, qui appartient à des intérêts locaux.

1996

Ontario

·  La Trentway-Wagar est achetée par la société Coach USA, principal exploitant américain de services de nolisement/d’excursion.

1996

Québec

·  La société Autocar Connaisseur (Montréal) est achetée par la Coach USA.

1997

Alberta, Ontario

·  La société Laidlaw (Burlington, Ontario) achète la Canadian Greyhound.

1998

Nouvelle-Écosse

·  La DRL fait l’acquisition des parcours de l’ancienne société MacKenzie Bus Lines (2e plus gros exploitants de services réguliers de la province).

1998

Ontario, Québec

·  La CSL vend le reste de ses parcours à la Canadian Greyhound.

1998

Ontario

·  La Coach USA achète la société Erie Coach (London).

1998

Ontario

·  La société Laidlaw achète la société American Greyhound.

1998

Ontario

·  La société Laidlaw acquiert une participation de 49 % dans la Penetang-Midland Coach Lines.

1999

Ontario, Québec

·  La Stagecoach PLC achète la Coach USA, et en même temps les filiales canadiennes de cette dernière.

2000

Ontario

·  La société Laidlaw fait l’acquisition de la Chatham Coach.

2000

Ontario

·  La société Laidlaw acquiert le reste (51 %) de la Penetang-Midland.

2000

Saskatchewan, T.N.-O.

·  La société First Group PLC (Londres, R.-U.) acquiert le Groupe de sociétés Hertz (Hertz Group of Companies) de Regina.

Source:  document d’orientation de mars 2001de Transports Canada, p. 25.


ANNEXE E

FRAIS D’UTILISATION ET AGENCE DES ROUTES 

            Le Comité n’a pas examiné ces questions et ne prend pas position à leur égard. Les lecteurs pourraient cependant être intéressés à la discussion suivante sur le coût des routes.  

Lorsqu’un système de transport est à l’étape du développement, le gouvernement peut être justifié de consacrer des ressources à en réduire les coûts pour l’usager, afin de stimuler la demande et l’activité économique.  

Lorsque le réseau atteint la maturité, il peut être préférable pour l’ensemble de la société que les usagers du système de transport en assument les coûts et que le gouvernement affecte plutôt l’argent à des postes comme la santé et l’éducation. Cela assure le rendement global de l’infrastructure de transport et peut donner aux fournisseurs de l’infrastructure le signal d’offrir aux usagers ce qu’ils veulent au prix qu’ils sont disposés à payer.  

On sait depuis longtemps que le camionnage lourd endommage les routes bien au-delà des frais qu’il assume et que l’automobile cause des embouteillages qui coûtent chers aux autres utilisateurs. Depuis peu, on se soucie davantage du coût environnemental des émissions des véhicules. Certains font valoir[3] que si les utilisateurs des routes payaient les coûts qu’ils imposent au système, y compris les coûts sociaux, l’utilisation du réseau routier serait plus efficace, en soi et par comparaison aux autres moyens de transport.  

La Nouvelle-Zélande a poussé cette logique encore plus loin, en instituant une Agence des routes. L’Agence construit et entretient les routes, ce qui la rend très sensible aux coûts des infrastructures et aux facteurs qui contribuent à leur détérioration. Cette responsabilité la protège des pressions politiques visant à maintenir les coûts d’utilisation à un niveau artificiellement bas.  

Des frais d’utilisation des routes appropriés pourraient rendre le train plus intéressant pour le transport des marchandises et peut-être ralentir la tendance récente à transporter les céréales par camion plutôt que par train. Ces frais pourraient également rendre moins intéressante l’utilisation de la voiture par une seule personne, surtout pour aller au travail.  

Il y a diverses façons d’imposer des frais : postes de péage, péage électronique (laissez-passer électronique ou photographie des plaques d’immatriculation et envoi des factures par la poste) moyens indirects comme des frais sur la consommation d’essence. Le grand public et les utilisateurs commerciaux des routes réprouvent les frais d’utilisation des routes. Ces frais, recommandés par la Commission royale sur le transport des voyageurs au Canada en 1992, ont été imposés rarement. En 2001, le Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada a présenté des recommandations similaires. Les adversaires des droits d’utilisation des routes font valoir que les taxes sur l’essence que paient déjà les transporteurs routiers ne sont pas des taxes à la consommation mais bien des droits d’utilisation, de sorte qu’il ne devrait pas y avoir d’autres frais ajoutés pour l’utilisation des routes.


ANNEXE F

TÉMOINS

  Première session, trente-septième Législature 

NOTA : Le Ministre des Transports, l’honorable David Collenette, C.P., député, a comparu devant le 6 juin 2001 au sujet d’un ordre de renvoi distinct, mais qui a mené à la décision du Sénat d’autoriser cette étude.  Guylaine Roy et Émile Di Sanza, qui ont également comparu le 11 février 2002, tel qu’indiqué ci-dessous, ont comparu avec le Ministre.   

 

Le lundi 11 février 2002  

De Transports Canada :  
Émile Di Sanza, directeur, Politiques du transport routier;  
Guylaine Roy, directrice générale, Politiques de transport terrestre;  
Brian Orrbine, conseiller principal en politique, Programmes de la sécurité routière.  

De Statistique Canada :

Douglas A. Norris, directeur général, Direction de la statistique démographique et du recensement;

Gord Baldwin, directeur, Division des transports.

 

 

 

Le mardi 12 février 2002

 

De Transport 2000 :

Henry Gow, président.

 

De Pacific Western Transportation :

Michael J. Colborne, directeur de l'exploitation;

Mark Hannah, directeur général.

 

 

 

Le mercredi 20 février 2002

 

D'Intercar :

Hugo Gilbert, directeur général;

Romain Girard, vice-président exécutif, Association des propriétaires d'autobus du Québec.

 

De Kéroul :

André Leclerc, directeur général;

Johanne St-Martin, adjointe au développement-transport.

 

De Transport 2000 Québec :

Normand Parisien, directeur coordonnateur;

Richard Beaulieu, chercheur en économie des transports.

 

De la Solidarité rurale du Québec :

Jean-Pierre Fournier, membre de l’exécutif;

Anne-Marie Rainville, directrice des communications.

 

Du Conseil régional de développement de l'Abitibi-Témiscamingue :

André Brunet, membre du Conseil exécutif;

Martine Rioux, agente de développement.

 

De l'Association des propriétaires d'autobus du Québec :

Romain Girard, vice-président exécutif.

 

De Motor Coach Canada inc. :

Roger Gervais, président.

 

De l'Association canadienne de l'autobus :

Sylvain Langis, président.

 

De l'Ontario Motor Coach Association :

Brian Crow, président.

 

 

 

Le jeudi 21 février 2002

 

Du ministère des Transports de la Nouvelle-Écosse :

Don Stonehouse, directeur, Politiques sur les transports;

Bernie Swan, analyste des politiques sur les transports.

 

De Transport 2000 Atlantic :

John Pearce, directeur exécutif.

 

Des SMT/Acadian Lines :

Bob Odell, directeur général;

Mike Melanson, directeur de l'exploitation.

 

D'Atlantic Tours Gray Line :

Denis Campbell, vice-président.

 

De Trius Tours Ltd :

George Brookins, propriétaire.

 

De DRL :

John Harding, directeur général adjoint.

 

De Tourism Industry Association of Nova Scotia :

Brian Hicks, coordonnateur à la technologie de l'information.

 

Du Ecology Action Centre :

Stephanie Sodero, coordonnatrice du système TRAX et coordonnatrice du Programme Aller-Retour actif et sécuritaire pour l'école;

Alexandra Fischer, coordonnatrice du système TRAX et coordonnatrice du Programme Aller-Retour actif et sécuritaire pour l'école.

 

De la Fédération des personnes âgées de l'Île-du-Prince-Édouard :

Olive Bryanton, coordonnatrice.

 

Du Senior College of Prince Edward Island :

Ron Irving, président.

 

Du Centre de vie active pour les aînés :

Connie Auld, présidente.

 

De la corporation canadienne des retraités intéressés de la Nouvelle-Écosse :

Joan Lay, présidente.

 

 

 

Le lundi 25 mars 2002

 

De Gray Line Victoria :

Michael G. Cafferky, directeur général.

 

À titre personnel :

Bill Waters, professeur, Université de la Colombie-Britannique.

 

De Motor Coach Canada :

Brian Crow, président;

Sheldon Eggen, directeur.

 

De la Union of British Columbia Municipalities :

Hans Cunningham, président;

Marie Crawford, directrice administrative adjointe.

 

 

De la British Columbia Old Age Pensioners Organization :

Wil Holland, président précédent.

 

De la British Columbia Trucking Association :

Paul Landry, président-directeur général;

Jim Storie, président de la Vancouver Trolley Company.

 

 

 

Le mardi 26 mars 2002

 

Du ministère des Transports de l’Alberta :

Peter Dawes, conseiller principal en politiques, Transport des voyageurs;

Wayne Lilley, gestionnaire, Code national de sécurité et Exploitation.

 

De Greyhound Canada Transportation Corporation :

Roger Pike, premier vice-président, Opérations Canada;

Brad Shephard, directeur, Établissement des prix et ordonnancement.

 

Du Secrétariat du commerce intérieur :

Andre Dimitrijevic, directeur exécutif.

 

Du Transport Institute :

Le professeur Barry E. Prentice, directeur.

 

 

 

Le jeudi 28 mars 2002

 

De l'Université de Toronto, Génie civil :

Richard Soberman, professeur émérite de génie civil.

 

De Coach Canada :

James J. Devlin, président;

Deborah Nayler, directrice des Ressources humaines.

 

D'Ontario Northland :

Susan Schrempf, directrice principale, Services maritimes et Programme d'amélioration du service;

Joan Buckolz, responsable des services d'administration et d'information — Voyageurs.

 

Du Conseil consultatif sur le transport accessible :

Stephen Little, président, Comité consultatif sur le transport accessible.

 

De l'Ontario Motor Coach Association :

Brian Crow, président;

Dave Carroll, directeur, Sécurité et entretien;

Ray Burley, président du Conseil et exploitant de Can-ar Coach Service.

 

De l'Association canadienne des individus retraités :

Bill Gleberzon, directeur exécutif associé;

Judy Cutler, directrice des Communications.

 

 

 

Le mercredi 17 avril 2002

 

Du Secrétariat rural :

Donna Mitchell, directrice exécutive;

Christian Fortin, analyste principal.

 

D'Autobus Maheux :

Pierre Maheux, vice-président.

 

 

 

Le mercredi 1er mai 2002

 

De la Canadian Transport Lawyers Association :

David Blair, avocat, Gagné Letarte;

Dean Saul, avocat, Gowling Lafleur Henderson.

 

 

 

Le mardi 7 mai 2002

 

Du Bureau de la concurrence :

André Downs, sous-commissaire, Direction de la politique de la concurrence;

Gwill Allen, économiste principal et conseiller en politique stratégique, Direction de la politique de la concurrence;

Joseph Monteiro, économiste, Direction de la politique de la concurrence.

 

 

 

Le mardi 28 mai 2002

 

De la Airport Ground Transportation Association :

Ross Ferguson, président.

 

 

 

Le mercredi 29 mai 2002

 

De l'Association canadienne du transport urbain :

Michael Roschlau, président-directeur général;

Brian Leck, conseiller juridique honoraire.

 

 

 

Le mercredi 5 juin 2002

 

Du Conseil consultatif national sur le troisième âge :

Patricia Raymaker, présidente;

Louise Plouffe, gestionnaire, Section du développement des connaissances, Division du vieillissement et des aînés, Santé Canada.

 

 

 

Le mercredi 12 juin 2002

 

Du ministère de la Voirie et des Transports de la Saskatchewan :

M. Carl Neggers, sous-ministre adjoint, Division des politiques et de la planification.

 

De la Saskatchewan Transportation Company :

M. Jim Hadfield, président-directeur général.

 

 

 

 

Deuxième session, trente-septième Législature

 

Le mardi 26 novembre 2002

 

Du Groupe Orléans Express :

Sylvain Langis, président et chef de la direction.


[1]               Voir le document d’orientation de Transports Canada de mars 2001, pp. 20-21.  « Catégorie de service » est l’expression de Statistiques Canada qui désigne l’activité de l’autocar, comme le service à horaire fixe ou le service nolisé.

[2]               Ce chiffre est fondé sur l’hypothèse voulant que l’interfinancement absorbe environ 10 % des revenus du service passagers des entreprises d’autocar, qui s’élèvent à approximativement 300 millions de dollars.

[3]               Voir, par exemple, le rapport final de la Commission royale sur le transport des voyageurs au Canada, Directions : Le rapport final de la Commission royale sur le transport des voyageurs au Canada, 1992, volume 1, pp. 147-149 et volume 2, pp. 86-155; et le rapport du Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada, Vision fondée sur l’équilibre : Rapport du Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada, 2001, chapitre 10, pp. 209-229.


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