PÉRIODE DES QUESTIONS — Les ressources naturelles
Le secteur de l'énergie
4 novembre 2025
Bon retour parmi nous, monsieur le leader du gouvernement. Vous nous avez manqué ces dernières semaines.
Dans le cadre du sommet asiatique qui s’est tenu la semaine dernière, le premier ministre Carney a déclaré que le Canada était une superpuissance énergétique incontestable. Il a exhorté les pays d’Asie à nous considérer comme un partenaire commercial fiable pour le pétrole, le gaz et les minéraux critiques.
Pourtant, sous son gouvernement, le secteur canadien de l’énergie est étouffé par des politiques qui freinent les investissements, retardent les projets et font fuir les capitaux vers d’autres horizons. C’est notamment le cas des projets de loi C-48 et C-69, du plafonnement des émissions et de la taxe sur le carbone.
Comment le premier ministre peut-il se rendre à un forum international, regarder les dirigeants d’autres pays dans les yeux et qualifier le Canada de superpuissance énergétique alors que son gouvernement nuit systématiquement au secteur canadien de l’énergie et continue de faire fuir les investissements étrangers?
Je vous remercie de vos bons mots. Tout comme vous, la période des questions m’a beaucoup manqué ces deux dernières semaines.
Pour répondre à votre question, sénateur Housakos, le premier ministre s’est rendu dans la région indo-pacifique, l’une des régions qui croissent le plus rapidement au monde, afin d’accroître les possibilités de commerce et d’investissement pour les Canadiens. Le gouvernement a également annoncé le lancement de négociations sur un accord de libre-échange avec les Philippines et la Thaïlande, négociations auxquelles il a donné l’impulsion initiale.
Les statistiques nous montrent que, généralement, dans les six années qui suivent la conclusion d’un accord de libre-échange, les échanges commerciaux doublent, ce qui signifie davantage de débouchés pour les travailleurs canadiens au Canada. Le nouveau gouvernement se concentre sur l’ouverture des marchés, la création de débouchés partout au pays et le doublement des exportations à l’extérieur des États-Unis.
Le premier ministre s’est lui-même engagé à faire du Canada une superpuissance énergétique. Vous devriez attendre le budget de cet après-midi pour voir si le premier ministre respecte son engagement ou non.
Monsieur le leader du gouvernement, le monde entier convoite ce que nous avons, et nous avons ce que le monde entier convoite. Ce n’est pas très compliqué. Ce dont nous avons présentement besoin, c’est d’un premier ministre qui s’engage à libérer le potentiel énergétique du pays. Si on ne nous dit pas que le gouvernement est prêt à abroger les dispositions issues des projets de loi C-48 et C-69, à supprimer le plafond d’émissions et, essentiellement, à supprimer une fois pour toutes la taxe sur le carbone pour les industries, cela signifie que le gouvernement n’est pas sérieux. Êtes-vous prêt à faire tout cela aujourd’hui dans le budget?
Vous savez très bien que ce n’est pas moi qui prononcerai le discours sur le budget. Le gouvernement souhaite bâtir le Canada et en faire une superpuissance énergétique, tant dans le domaine des énergies conventionnelles que dans celui des énergies propres, tout en réduisant les émissions. C’est l’engagement qu’a pris le gouvernement, et on l’a réitéré à maintes reprises.
Le gouvernement a pour objectif de favoriser les projets d’intérêt national qui rassemblent les Canadiens en veillant à ce que ces projets soient évalués efficacement. Comme l’a déclaré le premier ministre, tout projet, qu’il s’agisse d’un oléoduc ou d’autre chose, sera…
Merci, sénateur Moreau.