PÉRIODE DES QUESTIONS — Les services publics et l'approvisionnement
Le processus d'acquisition
14 février 2024
Monsieur le leader, La Presse rapporte que l’Agence des services frontaliers du Canada a donné à GC Strategies près de la moitié des 140 contrats que l’entreprise a décrochés pour des services de TI depuis 2015. Nous avons appris que 46 de ces contrats ont été octroyés à GC Strategies sans appel d’offres. Une entreprise de TI, qui ne fait pas d’informatique, a reçu du gouvernement Trudeau un quart de milliard de dollars puisés à même les poches des contribuables canadiens, qui peine à payer l’épicerie. Le premier ministre n’en vaut pas le coût ni la corruption, monsieur le leader.
Les conservateurs demandent à la vérificatrice générale de faire enquête sur chacun des contrats octroyés à GC Strategies. Le gouvernement Trudeau peut-il s’engager à arrêter de supprimer des courriels et à conserver tous les documents dans l’ensemble des ministères qui ont octroyé des contrats à GC Strategies?
La vérificatrice générale est indépendante du gouvernement du Canada et elle prend assurément ses responsabilités au sérieux. Elle n’hésite pas à faire la lumière sur les manquements du gouvernement. Son rapport en fait la preuve. On ne peut certainement pas reprocher à la vérificatrice générale de nous dorer la pilule à propos de cette affaire déplorable.
Je n’ai aucune information au sujet de courriels supprimés et je n’en dirai pas plus à ce sujet. Je vais répéter ce que j’ai déjà dit à de nombreuses reprises, car j’imagine que vous avez besoin de plus d’extraits pour vos médias sociaux : le gouvernement veut savoir ce qui s’est passé et des enquêtes sont présentement menées en bonne et due forme par les autorités compétentes.
Il y a une culture de corruption au sein du gouvernement Trudeau. On ne peut tout simplement pas faire confiance aux libéraux pour remettre les choses en ordre ou même pour dire la vérité aux Canadiens, monsieur le leader. Le premier ministre s’est ingéré dans la poursuite criminelle contre SNC‑Lavalin. Il refuse de dire aux Canadiens ce qu’il savait sur l’ingérence de Pékin dans notre processus démocratique. Il a enfreint nos lois sur l’éthique à deux reprises sans le moindre remords. N’est-ce pas ce qui explique pourquoi on peut gaspiller si facilement 258 millions de dollars, monsieur le leader?
S’il peut faire ce qu’il veut et s’en tirer à bon compte, pourquoi est-ce que quiconque au sein du gouvernement devrait se soucier des conséquences?
Le gouvernement actuel a à cœur de bien faire les choses. Lorsque les choses ne sont pas faites correctement, comme c’est clairement le cas pour le projet ArriveCAN, le gouvernement prend les mesures juridiques et responsables qui s’imposent pour aller au fond des choses.
La période des questions est terminée.