PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique
Huawei--La technologie 5G
18 novembre 2020
Honorables sénateurs, ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat. C’est une question complémentaire à celle que ma collègue la sénatrice Martin a posée au sujet de Huawei.
Le gouvernement n’a pas présenté de budget depuis près de deux ans, et nous supposons tous que c’est tout simplement parce qu’il ne sait pas compter. Cependant, pourquoi met-il des années à prendre une décision toute simple en matière de sécurité nationale et de renseignement en excluant Huawei de notre réseau 5G, voire de notre marché? Dans des rapports présentés au Parlement, les organismes de sécurité du pays mettent le gouvernement en garde contre les risques en matière de sécurité, mais le gouvernement continue de se traîner les pieds. Y a-t-il quelque chose d’encore plus louche qui se produit?
Monsieur le leader du gouvernement, dans les derniers mois, une foule de libéraux qui ont été au pouvoir — que ce soit en tant que premier ministre du Canada, premier ministre d’une province ou ministre des Affaires étrangères — sont allés jusqu’à exhorter le gouvernement à contrevenir à un traité sur les procédures d’extradition légales conclu avec les États-Unis en procédant à un échange d’otages.
Serait-ce à cause de toutes ces pressions de la part d’éminents libéraux que le gouvernement tarde à prendre une simple mesure pour protéger nos intérêts nationaux et assurer la sécurité du pays?
Eh bien, sénateur, la réponse simple est que le Canada prend sa sécurité et celle des Canadiens et des infrastructures canadiennes très au sérieux. Malgré les divers qualificatifs que vous avez employés dans votre question, comme nous l’avons dit à maintes occasions, nos rapports avec la Chine sont complexes, mais je ne répondrai pas à toute insinuation selon laquelle il se passerait quelque chose de louche.
Comme je l’ai dit, le Canada continue de se pencher sérieusement sur le dossier de Huawei et de consulter ses alliés, et il prendra une décision dans l’intérêt supérieur des Canadiens.