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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès de Phillipe Bélanger

22 mars 2022


Honorables sénateurs et sénatrices, je me lève aujourd’hui pour vous informer du décès, le 2 mars dernier, d’un jeune employé du Sénat : Phillipe Bélanger. Il avait à peine 40 ans. Phillipe conduisait nos navettes et nous offrait toujours un beau sourire.

Originaire d’Edmundston, Phillipe a toujours mordu dans la vie grâce à son amour et à son appréciation de la nature, où il s’adonnait à l’escalade, aux randonnées en forêt, au ski alpin, à la planche à neige, etc.

En effet, un accident de planche à neige, subi dans son jeune âge, a failli lui coûter la vie; mais grâce au dévouement exceptionnel de son père, Bertrand, physiothérapeute, et de sa mère, Lise, infirmière, Phillipe s’est remis sur pied, plus déterminé que jamais à vivre de tout son être chaque instant.

En juin 2019, Phillipe nous apprenait qu’il était atteint de la maladie de Lou Gehrig. Quelle triste nouvelle! Cependant, Phillipe est toujours déterminé à vaincre cette maladie et participe avec ardeur à des traitements de recherche à Montréal. Il demeure positif jusqu’à il y a quelques mois. Durant cette période, à quelques reprises, Phillipe a fait le trajet Gatineau-Edmundston avec moi pour visiter ses parents et amis. Certes, le trajet était difficile pour lui, mais, toujours avec le sourire, il me faisait part de ses pensées profondes. Combien j’ai apprécié ces moments et surtout sa compagnie!

Satisfait de ses visites, il avait toujours hâte de retrouver ses petites filles et son épouse, Martine, ses trésors.

Phillipe nous a quittés beaucoup trop tôt, mais son souvenir demeure à jamais, tout comme le dit la chanson d’Angèle Arsenault : « Y’a une étoile pour vous, y’a une étoile pour chacun de nous. » Grâce à l’initiative de ses parents, Philippe a bel et bien une étoile en son nom, étoile qui brillera toujours pour nous.

Honorables sénateurs, joignez-vous à moi et au sénateur Mockler pour offrir nos sincères condoléances à son épouse, Martine, à ses petites filles, Marguerite et Clémence, à ses parents, Bertrand et Lise, et à ses sœurs, Josette et Martine.

C’est triste. Merci.

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