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Ottawa — À la suite d’une étude menée cet automne sur la Commission des pêcheries des Grands Lacs, le Comité sénatorial des pêches et des océans conseille vivement à Affaires mondiales Canada de régler des problèmes « inacceptables » dans la façon dont la Commission a été financée et gérée, au moment où le ministère assume la responsabilité de cette autorité binationale.

Tenue conjointement par le Canada et les États-Unis, la commission a été fondée en 1954 pour aider les deux pays à mieux gérer et préserver les activités de pêche commerciale, récréative et tribale exercées dans les Grands Lacs, à promouvoir le travail scientifique et la recherche, et à mieux contrôler la lamproie marine, une espèce envahissante de poisson parasite qui suce le sang de ses hôtes et décime de précieux stocks de poissons.

Lors de son étude, le comité a appris que la Commission des pêches des Grands Lacs au cours des deux dernières décennies n'a pas reçu le montant total du financement que le gouvernement canadien avait prévu que pêches et des océans Canada verse à la Commission et que le Canada était tenu de verser en vertu de l'accord de financement bilatéral conclu avec les États-Unis. Ce sous‑financement chronique a temporairement mis fin aux rencontres des commissaires canadiens et américains, laissé vacants des postes de commissaire canadien durant des années, et compromis des projets de science et de recherche. Le comité a aussi été alarmé par des témoignages sur de mauvaises pratiques de gestion employées par Pêches et Océans Canada lorsque la Commission relevait de sa compétence.

Dans une lettre datée du vendredi 15 novembre 2024, le comité a fait savoir à la ministre des Affaires étrangères et à la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne que ces problèmes étaient tout à fait inacceptables et ne devraient jamais se reproduire.

Le 18 octobre 2024, le ministère des Pêches et des Océans Canada a transféré la responsabilité canadienne de la Commission des pêcheries des Grands Lacs à Affaires mondiales Canada. Le comité applaudit cette décision, mais croit qu’il reste du pain sur la planche pour assurer une transition réussie d’ici la fin de l’année. Les sénateurs demandent à la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly d’améliorer la transparence et de veiller à la stabilité du financement et de la gestion de cette importante commission.

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Pour de plus amples renseignements :

Monica Granados
Agente de communications | Sénat du Canada
343-550-5448 | monica.granados@sen.parl.gc.ca

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