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PÉRIODE DES QUESTIONS — Affaires sociales, sciences et technologie

Les travaux du comité

8 février 2023


Le mercredi, le Groupe des sénateurs canadiens adresse des questions aux présidents de comités. Par conséquent, aujourd’hui, ma question s’adresse à mon estimée collègue la sénatrice Omidvar, qui préside le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie.

Sénatrice Omidvar, à l’instar de nombreux Canadiens, je m’intéresse à l’étude que mène votre comité sur la prévention du suicide et sur la façon dont cette étude peut aider les régions rurales et les premiers intervenants qui continuent de servir et de protéger les petites collectivités. Comme on le sait, les problèmes de santé mentale affectent des personnes de tous âges, de tous les niveaux d’éducation et de revenus et de tous les milieux culturels. Bon an mal an, un Canadien sur cinq sera aux prises avec un problème de santé mentale ou souffrira d’une maladie mentale.

On sait également que les collectivités rurales éprouvent souvent plus de difficulté à obtenir des services, notamment dans le secteur de la santé. Les témoins qui comparaissent devant votre comité continuent de le confirmer. Dans les collectivités rurales, les services et les mesures de soutien en santé mentale sont souvent moins complets, moins disponibles et moins accessibles que dans les régions urbaines.

D’après les témoignages présentés à votre comité comment pourrait-on s’attaquer aux problèmes que rencontrent les premiers intervenants dans les régions rurales, d’un bout à l’autre du Canada, en ce qui concerne l’accès aux ressources en santé mentale, et comment votre comité continuera-t-il de soutenir ces premiers intervenants dans l’intérêt de l’ensemble des Canadiens? Merci, meegwetch.

L’honorable Ratna Omidvar [ - ]

Merci, sénateur Black, de cette question. Elle tombe à point nommé, car nos délibérations s’achèvent. Hélas, comme vous le savez, le suicide ne s’arrête pas aux frontières d’une ville ou d’un village. Il vit dans les limites de l’esprit. Malheureusement, il fait partie de notre récit national, indépendamment de la taille et de la région.

Nous avons entendu un certain nombre de témoins, sénateur Black, sur les questions que vous avez soulevées. D’une part, il y a le déséquilibre, je dirais, entre le besoin de services et l’accès aux ressources. Nous avons entendu, en particulier, des collectivités nordiques éloignées et nous avons entendu parler des réalités des Inuits et des Autochtones. Nous avons également entendu un professionnel de la santé qui a présenté un cadre intéressant répondant aux questions que vous avez posées concernant les intervenants en milieu rural et l’accès à ceux-ci.

Nous avons également eu des discussions sur la possession d’armes à feu, qui est plus fréquente dans les collectivités rurales, et le lien avec le suicide, car les tentatives de suicide par arme à feu sont beaucoup souvent plus mortelles que les tentatives par d’autres moyens. Cependant, notre étude n’est pas une étude sur le suicide. Il s’agit d’une étude qui évalue le Cadre fédéral de prévention du suicide. Elle vise donc à offrir une vue d’ensemble du taux troublant de suicide et de ce que le cadre doit faire pour mettre de l’avant ses priorités, les mesures à prendre, les résultats et la production de rapports.

J’espère que le Sénat accueillera favorablement le rapport que nous déposerons dans un avenir pas trop lointain et qu’il examinera les propositions que nous faisons au gouvernement du Canada. J’espère que cela répond à votre question, sénateur Black.

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