PÉRIODE DES QUESTIONS — Les ressources naturelles
Le gaz naturel liquéfié
21 mai 2024
Sénateur Gold, le gouvernement Trudeau devrait se concentrer sur les investissements étrangers, les emplois et le développement économique. Au lieu de cela, ce que nous avons vu au cours des neuf dernières années, c’est qu’on met l’accent sur le radicalisme idéologique et environnemental. Au lieu d’adhérer aux solides arguments commerciaux qui ont été présentés à maintes reprises en faveur du développement et de l’exploitation du gaz naturel ainsi que de sa transformation en gaz naturel liquéfié, le gouvernement Trudeau continue de s’y opposer. Tandis que nos amis et alliés dans le monde entier, comme les États-Unis, le Qatar et l’Australie, développent leur gaz naturel liquéfié avec ferveur et créent davantage de richesses pour leurs sociétés, le Canada s’appauvrit de plus en plus.
Sénateur Gold, quand le gouvernement Trudeau va-t-il laisser le champ libre au Canada et aux Canadiens et leur permettre de commencer à développer l’industrie du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié, ce qui ouvrira une nouvelle fois la voie à la richesse et à la prospérité pour le pays?
Je vous remercie de votre question. Le gouvernement a réalisé et continuera à réaliser des investissements majeurs pour faire en sorte que notre économie, qu’il s’agisse des ressources naturelles ou d’autres aspects, soit bien positionnée pour tirer parti de l’évolution des marchés financiers et des demandes des citoyens et des entreprises dans la conjoncture changeante.
Il s’agit notamment d’investissements non seulement dans notre secteur des ressources naturelles — sans parler du pipeline qui est maintenant en service —, mais aussi et surtout dans les travailleurs canadiens qui cherchent des débouchés pour profiter des futures générations d’emplois durables et bien rémunérés. À cet égard, la décision d’affaires que le gouvernement a décidé de prendre consiste à investir dans notre avenir, un avenir qui profitera à tous les Canadiens.
Le gouvernement ne sait même pas épeler le mot « affaires ». Lorsque le gouvernement actuel est arrivé au pouvoir, le Canada était une superpuissance énergétique, ce qui n’est plus le cas. Nous avons perdu du terrain et avons été dépassés par d’autres nations. C’est un fait. En outre, des dirigeants de l’Allemagne, de l’Italie, de la Pologne, de la Grèce, du Japon, de Taïwan — et j’en passe — sont venus dans notre capitale pour supplier le Canada de développer le gaz naturel liquéfié.
La question demeure : quand le gouvernement laissera-t-il le champ libre et permettra-t-il aux Canadiens de prospérer grâce au gaz naturel liquéfié, dont le monde entier a cruellement besoin?
La position du gouvernement, monsieur le sénateur, peut-être à la différence d’autres gouvernements potentiels, consiste à être un partenaire dans l’élaboration d’une stratégie visant à positionner le Canada pour l’avenir. Avec tout le respect que je vous dois, dire que le gouvernement devrait « laisser le champ libre » n’est rien d’autre qu’une ineptie.