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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — L'attaque du 7 octobre sur Israël

Le premier anniversaire

3 octobre 2024


Honorables sénateurs, lundi, il y aura un an jour pour jour que la communauté juive du Canada a appris à son réveil que des frères et sœurs en Israël avaient été kidnappés et massacrés par l’organisation terroriste génocidaire palestinienne Hamas. Les images qui en sont ressorties étaient difficiles à regarder et à croire : des familles entières ont été matraquées ou brûlées vives dans leur maison et des jeunes qui assistaient à un festival de musique ont été abattus, violés et massacrés. Des innocents âgés de 9 mois à 86 ans ont été kidnappés et traînés dans les donjons de Gaza. Ce fut le jour le plus meurtrier pour le peuple juif depuis l’Holocauste.

Huit Canadiens étaient parmi les victimes du Hamas ce jour-là : Judih Weinstein, dont le corps est toujours en otage; Vivian Silver, une militante pour la paix; Ben Mizrachi, un jeune homme de 22 ans connu pour sa compassion; Netta Epstein, qui a sauté sur une grenade pour sauver sa fiancée; Shir Georgy, connue pour être toujours rayonnante. Adi Vital-Kaploun, mère de deux jeunes enfants; Tiferet Lapidot, une jeune femme aimante, assassinée quelques jours avant son vingt-troisième anniversaire et le charismatique Alexandre Look, de ma ville natale, Montréal.

Cependant, l’horreur des actions du Hamas n’a pas pris fin le 7 octobre, car plus de 100 otages sont toujours retenus à Gaza, y compris le plus jeune de deux enfants de la famille Bibas. Cela fait une année complète que ces otages sont privés de nourriture, subissent des agressions sexuelles et sont soumis à la torture.

Lundi, cela fera aussi un an que le gouvernement Trudeau abandonne ouvertement et ignoblement le peuple juif, tant au pays qu’à l’étranger.

Ici, au Canada, le 7 octobre a provoqué des émeutes dans les rues et continue d’en provoquer. Des manifestants masqués ont lancé un appel à la violence contre les Juifs, au nom de la « Palestine libre ». Des synagogues et des écoles juives ont été la cible d’incendies criminels et d’attaques par balle. Pourtant, le gouvernement n’a pas poursuivi les auteurs de ces crimes pour qu’ils répondent de leurs actes.

À l’étranger, nous n’avons pas soutenu notre allié Israël dans sa guerre contre le Hamas, le Hezbollah et d’autres factions qui agissent pour le compte de l’Iran. Au lieu de demander des comptes à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, l’UNRWA, pour la participation de ses employés au massacre du 7 octobre, Justin Trudeau verse davantage de fonds publics à cette organisation. Parallèlement, Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères, se targue d’avoir réduit l’approvisionnement d’Israël en armes défensives du Canada.

La guerre se poursuivra tant que les otages ne quitteront pas la bande de Gaza et tant que le droit qu’a Israël d’exister sera menacé. Le soutien du Canada à Israël et au peuple juif doit être inébranlable.

En ce premier anniversaire du 7 octobre, j’espère qu’Israël continuera à se battre pour la libération de tous les otages et la disparition définitive du Hamas. J’espère également que le Canada sera bientôt à nouveau considéré comme un ami de la communauté juive et de ses frères et sœurs en Israël.

Que le souvenir des 1 200 victimes du massacre du 7 octobre — Judih, Vivian, Ben, Netta, Shir, Adi, Alexandre et Tiferet — soit pour nous tous une source de réconfort. Que les otages rentrent chez eux et que la paix règne au Moyen-Orient et au sein de la population canadienne.

Merci, chers collègues.

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