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PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique

Le contrôle des armes à feu

24 octobre 2024


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition) [ - ]

Monsieur le leader, ma question porte sur les déclarations récentes du premier ministre à l’occasion du deuxième anniversaire de son interdiction des armes à feu. En réaction à un gazouillis du premier ministre, le Syndicat de la police de Surrey a dit ceci :

Le gel fédéral du marché des armes de poing ne s’attaque pas au vrai problème : le déferlement d’armes à feu illégales qui traversent nos frontières et se retrouvent entre les mains de criminels violents. Nos membres sont tous les jours en première ligne face à la violence perpétrée par les gangs; ils risquent leur vie pour protéger la population. Comment pouvons-nous véritablement assurer la sécurité des collectivités quand 85 % des armes à feu saisies proviennent des États-Unis?

Monsieur le leader, que répondez-vous à cette question qui n’est pas de moi, mais de la police à Surrey, en Colombie-Britannique?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ - ]

Je vous remercie de la question. Nous savons — et les sénateurs le savent aussi, compte tenu des divers débats que nous avons tenus sur différents projets de loi sur les armes à feu — que la contrebande d’armes à feu illégales en provenance des États-Unis est un très grave problème. C’est un enjeu important, mais totalement distinct des mesures que nous pouvons prendre dans les limites de nos propres cadres législatifs.

Le gouvernement a fourni des ressources supplémentaires à l’Agence des services frontaliers du Canada pour qu’elle fasse de son mieux pour interdire l’entrée au pays d’armes à feu en provenance de l’étranger, notamment des États-Unis, et il continuera de le faire. C’est un défi constant qui demande un travail soutenu. Il y a d’autres enjeux, comme les armes fantômes et les armes fabriquées au moyen de l’impression 3D, sur lesquels il faut également se pencher. Le gouvernement continuera d’examiner ces enjeux parce qu’ils sont importants.

La sénatrice Martin [ - ]

De toute évidence, le gouvernement ne fait pas son travail, compte tenu de la provenance de 85 % de ces armes.

Le syndicat de la police de Vancouver a également répondu ceci au premier ministre :

Je suppose qu’il n’est pas au courant de la guerre des gangs qui fait rage ici en Colombie-Britannique et qui met quotidiennement en danger nos membres et le public.

D’où croyez-vous que ces armes à feu viennent encore, et qu’a fait le premier ministre pour empêcher cela?

Monsieur le leader, qu’avez-vous à répondre aux policiers de Vancouver?

Font-ils également preuve de partisanerie?

Le sénateur Gold [ - ]

Non seulement le gouvernement comprend et respecte le travail des forces policières de l’ensemble du pays, mais il le respecte. Comme vous l’avez souligné, la violence des gangs est un problème dans votre province. C’est un problème dans ma ville. Le gouvernement fédéral et les forces de l’ordre, les services de police provinciaux, s’il y a lieu, et d’autres tiers travaillent fort pour régler le problème.

Encore une fois, je le répète : le gouvernement fait tout son possible à la frontière pour contrer l’entrée d’armes illégales en provenance des États-Unis.

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