PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires mondiales
Le conflit entre Israël et le Hamas
13 décembre 2023
Sénateur Gold, hier, aux Nations Unies, le gouvernement Trudeau s’est couvert de honte et il a mis le pays dans l’embarras, car il s’est aligné avec la Russie, l’Iran, la Turquie et le régime totalitaire de Pékin en appuyant une motion de cessez-le-feu qui ne dit pas un mot pour dénoncer le régime terroriste totalitaire du Hamas, limitant ainsi le droit légitime d’Israël de défendre son territoire et sa population.
Sénateur Gold, en tant que leader du gouvernement, avez-vous recommandé au premier ministre et au gouvernement d’appuyer une telle chose? Êtes-vous favorable à cette motion?
Normalement, je remercierais le sénateur pour sa question, mais je ne vais pas le faire cette fois-ci.
J’appuie la position du Canada au Moyen-Orient. C’est une position adoptée depuis longtemps par tous les gouvernements qui préconisent une solution à deux États afin que les Israéliens et les Palestiniens puissent vivre en paix et en sécurité.
Permettez-moi de vous lire un extrait de la déclaration commune du premier ministre et de nos alliés du Groupe des cinq, l’Australie et la Nouvelle-Zélande :
Nous condamnons sans équivoque les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël le 7 octobre, le nombre effroyable de vies perdues et les actes de violence odieux perpétrés lors de ces attaques, y compris les actes de violence sexuelle. Nous condamnons le traitement inacceptable des otages par le Hamas et demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages restants.
Voici ce que le premier ministre et ses alliés ont déclaré au sujet de l’idée d’un cessez-le-feu :
Nous souhaitons que l’interruption des hostilités soit rétablie et nous soutenons les efforts déployés de toute urgence par la communauté internationale pour parvenir à un cessez-le-feu durable. Ce cessez-le-feu ne peut être unilatéral. Le Hamas doit libérer tous les otages, cesser d’utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains et déposer les armes.
Il n’y a aucun rôle pour le Hamas dans la gouvernance future de Gaza.
À titre de représentant du gouvernement et à titre personnel, j’appuie le moindre de ces mots.
Calmez-vous, tout le monde, car aucun de ces mots ne figure dans la motion des Nations unies qui a été appuyée — aucun de ces mots. Cette motion ne condamnait nullement le Hamas et ne réitérait pas l’idée d’une solution prévoyant deux États. Lorsque notre gouvernement a signé cette motion, il a fait savoir que la chasse aux Canadiens de confession juive était ouverte, autorisant les Canadiens du pays à se présenter devant des établissements juifs et à appeler à la mort d’Israël et à la mort du peuple juif.
Reprenez les mots de la déclaration du gouvernement canadien et intégrez-les dans la déclaration des Nations unies, et vous pourrez alors dire que vous l’appuyez.
Tout ce que j’ai dit, c’est que j’appuyais les mots que j’ai lus, et je maintiens ce que j’ai dit.
La déclaration des Nations unies a reçu l’appui du gouvernement, et vous l’appuyez.
Je crois que j’ai encore la parole.
Vous l’avez.
Je répète ce que j’ai dit. Vous avez le droit, comme votre parti le fait depuis l’ère Harper, d’utiliser la situation israélo-palestinienne pour susciter des dissensions. Vous avez le droit de me poser toutes les questions que vous voulez dans cette enceinte, même si vous savez d’où je viens et quelle est ma position. Je maintiens ce que j’ai dit. J’approuve la position du Canada au sujet du Moyen-Orient, une position de longue date dont on ne s’est pas servi pour semer la discorde, car il s’agit d’un sujet très douloureux et très difficile pour les membres de ma communauté, la communauté arabe et la communauté musulmane. Honte à...
Sénateur Gold.