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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

2 décembre 2020


Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage créée par les Nations unies. Lorsqu’ils entendent le mot « esclavage », la plupart des Canadiens pensent à l’esclavage qui a marqué l’histoire : la répugnante traite des personnes et, plus particulièrement, le trafic de plus de 12 millions d’Africains du XVIe siècle au XIXe siècle. Ces gens ont été arrachés à leur famille et à leur foyer pour être vendus en Europe et dans le Nouveau Monde comme de simples marchandises. Les séquelles de ce crime contre l’humanité se font toujours sentir aujourd’hui, et nous devons reconnaître les souffrances qui en découlent. Malheureusement, l’esclavage de ce genre perdure encore dans certaines régions du monde.

Le concept d’« esclavage moderne » nous rappelle toutefois que le même déni des droits fondamentaux, de la liberté et de l’autonomie des personnes existe toujours, et ce, même au Canada. La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage est axée sur l’éradication de la traite des personnes, de l’exploitation sexuelle, du travail inacceptable des enfants, des mariages forcés, de l’enrôlement forcé d’enfants soldats et de toute autre exploitation de personnes vulnérables, de force ou sous la menace de la violence.

Son Honneur le Président [ + ]

Nous éprouvons des problèmes techniques. Avec la permission du Sénat, je propose que nous poursuivions et que, si on parvient à régler les problèmes techniques éprouvés par la sénatrice Busson, nous la laissions terminer sa déclaration. Sinon, peut-être qu’elle pourra la reprendre un autre jour. Que tous ceux qui s’opposent à cette suggestion veulent bien dire non. Nous poursuivons. Merci.

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