PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires mondiales
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique
7 novembre 2023
Sénateur Gold, voilà maintenant cinq ans que la Chambre des communes — à l’instar du Sénat plus tôt cette année — a adopté la motion demandant au gouvernement libéral d’inscrire le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste des groupes terroristes. À l’époque, la sénatrice Omidvar avait indiqué que les crimes commis par le régime islamique et par le Corps des Gardiens de la révolution islamique allaient au-delà des frontières de l’Iran. En outre, la sénatrice Omidvar a parlé du soutien que le Corps des Gardiens de la révolution islamique fournit au Hamas pour déstabiliser considérablement la région, comme en témoignent les actes barbares commis le 7 octobre contre des hommes, des femmes et des enfants.
Sénateur Gold, compte tenu des scènes horribles de ce jour-là et de la capacité du Hamas de ne jamais manquer de roquettes, de carburant ou de tunnels dans lesquels ses membres peuvent se cacher, que faudra-t-il pour que le gouvernement inscrive le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste des groupes terroristes et qu’il cesse de financer le Hamas dans sa tentative d’anéantir l’État d’Israël et d’assassiner le peuple juif?
Le Canada a désigné la République islamique d’Iran, y compris un grand nombre de hauts fonctionnaires de ce régime, ainsi que le Corps des Gardiens de la révolution islamique, comme régime qui se livre à des actes terroristes et à de graves violations des droits de la personne en Iran, dans la région et dans le monde. Il s’agit d’une mesure ferme qui témoigne de l’aversion du Canada pour les activités terroristes soutenues par des États comme la République islamique d’Iran.
Le Canada continue de tenir l’Iran responsable de ses actes en prenant un grand nombre de mesures fortes, comme l’inscription de la Brigade al-Qods des Gardiens de la révolution islamique et de trois milices régionales appuyées par le régime iranien sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel.
Comme toujours, l’inaction du gouvernement Trudeau en dit long. Le fait est que le Canada reconnaît le Hamas comme une organisation terroriste — n’est-ce pas, sénateur Gold? Pourtant, au Canada, des agents du Hamas brandissent des drapeaux d’organisations terroristes dans nos rues sans craindre l’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, même si le Corps des Gardiens de la révolution islamique a été inscrit sur la liste des organisations terroristes, personne, au sein du gouvernement, ne serait prêt à faire quoi que ce soit. N’est-ce pas, sénateur Gold? Si cela est faux, expliquez-moi en quoi je me trompe. Êtes-vous d’accord sur le fait que le Hamas soit présent sur les campus, qu’il y recrute...
Je vous remercie, sénateur Housakos. Sénateur Gold, vous pouvez répondre à la question.
Il est louable que vous vous préoccupiez de la présence du Hamas dans nos rues. Votre question, cependant, frôle l’indécence.
En fait, c’est à la police et non au gouvernement du Canada de faire respecter le droit criminel qui interdit les discours haineux et l’incitation à la violence. Comme je vis en face du consulat israélien, je suis bien au courant des activités des gens qui appuient le Hamas. Je compte sur la stricte application de la loi canadienne avec toutes les conséquences qui en découlent.