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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Patrimoine canadien

Les symboles patriotiques

25 septembre 2025


L’honorable Leo Housakos (leader de l’opposition)

Monsieur le ministre Guilbeault, peu de temps avant la pause estivale, j’ai fait inscrire une question au Feuilleton concernant l’utilisation de symboles patriotiques comme les drapeaux ou les épinglettes du Canada par les fonctionnaires fédéraux et les employés des sociétés d’État.

Au cours de l’été, j’ai reçu la réponse du gouvernement : au fédéral, aucun ministère, organisme ou société d’État, y compris Postes Canada, n’a de politique interdisant à ses employés d’avoir de tels symboles au travail. Pourtant, un employé de Postes Canada à Montréal a été victime d’intimidation et de harcèlement de la part de ses collègues pendant des mois et a même été réprimandé par la direction simplement parce qu’il avait un drapeau canadien à son poste de travail. Il a été contraint de le retirer et a finalement pris un congé de maladie.

Monsieur le ministre, comment cela a-t-il pu se produire, alors que nous devrions célébrer notre souveraineté et notre fierté nationale? Que ferez-vous pour garantir que les employés fédéraux puissent montrer fièrement le drapeau canadien sans craindre de représailles?

L’honorable Steven Guilbeault, c.p., député, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles [ - ]

Je ne suis pas le ministre responsable de Postes Canada; c’est plutôt mon collègue le ministre Lightbound.

Ce que je peux vous dire, c’est que, au ministère du Patrimoine canadien, je suis également responsable de Parcs Canada. Les gens sont certainement encouragés à mettre de l’avant des symboles de l’unité canadienne comme le drapeau ou les symboles de Parcs Canada, qui est l’une des sociétés fédérales les plus reconnues et les plus admirées. Je transmettrai assurément votre question sur ce cas précis à mon collègue le ministre Lightbound, car je n’ai pas ces informations.

Vous êtes le ministre responsable de Patrimoine canadien et de la défense de l’identité nationale. Monsieur le ministre, cet employé a maintenant repris le travail, mais il a été contraint de retirer son drapeau et même de changer de lieu de travail en raison du harcèlement dont il a été victime.

Tous les Canadiens méritent une réponse claire de votre part aujourd’hui. Pouvez-vous nous garantir que cet employé ne fera nullement l’objet de harcèlement ou de représailles à l’avenir, et que lui et d’autres seront libres de montrer le drapeau canadien dans toutes les sociétés publiques, les sociétés d’État et la fonction publique fédérale?

M. Guilbeault [ - ]

Comme je vous l’ai mentionné un peu plus tôt, je n’ai pas d’information sur ce cas précis, donc je ne ferai pas de commentaires sur un dossier que je ne connais pas.

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