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Perspectives autochtones sur la fête du Canada

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Des sénateurs autochtones communiquent leurs points de vue sur la fête du Canada.

Sénateur Brian Francis
Sénateur Brian Francis

Des vérités qui doivent être acceptées et assumées par tous

La fête du Canada est depuis longtemps un symbole de fierté et d’unité nationales. Cela dit, les centaines de corps d’enfants qui ont été découverts sur les lieux d’anciens pensionnats autochtones, et les nombreux autres qui sont encore à découvrir, ont révélé au grand jour la violence qui a été infligée à des générations d’Autochtones. Bien qu’horrible et bouleversante, cette découverte n’a rien de surprenant. Ces actes génocidaires de dépossession et d’assimilation, sur lesquels s’est érigé en partie notre pays, sont déjà bien documentés et continuent d’avoir des répercussions encore aujourd’hui. Si nous voulons qu’une réconciliation vraie et durable se concrétise de notre vivant, ces vérités doivent être acceptées et assumées par tous.

En cette période de chagrin immense et de deuil, il est impensable de fêter comme si de rien n’était. Les dernières semaines ont déclenché une prise de conscience collective qui devra se traduire par des mesures concrètes sur tous les plans. Ce 1er juillet devrait constituer un temps d’arrêt et nous donner l’occasion de réfléchir à notre passé ainsi qu’à l’avenir que nous voulons bâtir. Ma famille et moi passerons la journée dans la nature à nous recueillir et à prier afin d’apaiser nos cœurs et nos âmes attristés. Nous rendrons aussi hommage aux personnes qui ont perdu la vie ou qui ont été durement touchées par la violence et les mesures coercitives de l’État. Nous nous engagerons de nouveau à bâtir un avenir meilleur pour que les prochaines générations puissent habiter dans un pays où il fait bon vivre et dont tous pourront être fiers. 

Le sénateur Brian Francis est un Mi'kmaq d’Epekwitk (aussi connu sous le nom d’Île-du-Prince-Édouard).


Sénateur Marty Klyne
Sénateur Marty Klyne

Une nation des nations

Mon Canada est la nation des nations, où les enfants de toutes les origines peuvent bâtir un avenir meilleur ensemble, faisant de la promesse de réconciliation une réalité. Je crois que ce pays se trouve maintenant sur un chemin où les jeunes autochtones et non autochtones découvriront le vrai passé du Canada, de même que la richesse des histoires et des cultures des nations autochtones.

Cette fête du Canada sera sombre et empreinte de réflexion de bien des manières, car les Canadiens réaliseront le poids de l’histoire. Cependant, c’est aussi un moment pour l’espoir et la fébrilité, particulièrement pour les plus jeunes générations, car beaucoup de progrès ont été réalisés vers la réconciliation cette année.

En cette fête du Canada, je peux envisager une journée où les enfants autochtones et non autochtones jouent et apprennent ensemble, et comprennent, acceptent et respectent les personnes d’origines culturelles différentes. Ce progrès sur le plan de la réconciliation ouvrira la voie vers le jour où nos jeunes mèneront cette fédération pour qu’elle réalise son plein potentiel.

Le sénateur Marty Klyne représente la Saskatchewan au Sénat.


Sénatrice Mary Jane McCallum
Sénatrice Mary Jane McCallum

La vérité qui résonne partout dans le monde

Oh Canada,

Il y a longtemps, avant le problème des pensionnats,
un aîné m’a dit de retourner dans ma communauté
parce qu’il y a un géant qui dort et que je devais aller
le réveiller, doucement. Je pensais qu’il parlait des aînés, mais
lorsque les pensionnats ont fait surface, j’ai su de quoi il
parlait. Il a dit que lorsque la vérité sortirait,
elle résonnerait partout dans le monde.

- Conférencière à une Fondation autochtone de guérison à Moncton, au Nouveau-Brunswick

Au début, on a tu la vérité des élèves des anciens pensionnats, vérité connue que par nous. Puis, lorsque nous nous sommes ouverts aux Canadiens, on a rejeté, ignoré et méprisé nos récits. Le géant aujourd’hui réveillé, notre histoire résonne à l’échelle du monde. Voilà ce que nous attendions depuis longtemps : le retour des nôtres.

Comment pouvons-nous maintenant, en tant que Canadiens, travailler en douceur avec nos frères et nos sœurs de Kamloops et Cowessess, ainsi qu’avec ceux qui suivront?

La sénatrice Mary Jane McCallum est une citoyenne de la Première Nation de Barren Lands, Traité 10, région du Manitoba.

Des sénateurs autochtones communiquent leurs points de vue sur la fête du Canada.

Sénateur Brian Francis
Sénateur Brian Francis

Des vérités qui doivent être acceptées et assumées par tous

La fête du Canada est depuis longtemps un symbole de fierté et d’unité nationales. Cela dit, les centaines de corps d’enfants qui ont été découverts sur les lieux d’anciens pensionnats autochtones, et les nombreux autres qui sont encore à découvrir, ont révélé au grand jour la violence qui a été infligée à des générations d’Autochtones. Bien qu’horrible et bouleversante, cette découverte n’a rien de surprenant. Ces actes génocidaires de dépossession et d’assimilation, sur lesquels s’est érigé en partie notre pays, sont déjà bien documentés et continuent d’avoir des répercussions encore aujourd’hui. Si nous voulons qu’une réconciliation vraie et durable se concrétise de notre vivant, ces vérités doivent être acceptées et assumées par tous.

En cette période de chagrin immense et de deuil, il est impensable de fêter comme si de rien n’était. Les dernières semaines ont déclenché une prise de conscience collective qui devra se traduire par des mesures concrètes sur tous les plans. Ce 1er juillet devrait constituer un temps d’arrêt et nous donner l’occasion de réfléchir à notre passé ainsi qu’à l’avenir que nous voulons bâtir. Ma famille et moi passerons la journée dans la nature à nous recueillir et à prier afin d’apaiser nos cœurs et nos âmes attristés. Nous rendrons aussi hommage aux personnes qui ont perdu la vie ou qui ont été durement touchées par la violence et les mesures coercitives de l’État. Nous nous engagerons de nouveau à bâtir un avenir meilleur pour que les prochaines générations puissent habiter dans un pays où il fait bon vivre et dont tous pourront être fiers. 

Le sénateur Brian Francis est un Mi'kmaq d’Epekwitk (aussi connu sous le nom d’Île-du-Prince-Édouard).


Sénateur Marty Klyne
Sénateur Marty Klyne

Une nation des nations

Mon Canada est la nation des nations, où les enfants de toutes les origines peuvent bâtir un avenir meilleur ensemble, faisant de la promesse de réconciliation une réalité. Je crois que ce pays se trouve maintenant sur un chemin où les jeunes autochtones et non autochtones découvriront le vrai passé du Canada, de même que la richesse des histoires et des cultures des nations autochtones.

Cette fête du Canada sera sombre et empreinte de réflexion de bien des manières, car les Canadiens réaliseront le poids de l’histoire. Cependant, c’est aussi un moment pour l’espoir et la fébrilité, particulièrement pour les plus jeunes générations, car beaucoup de progrès ont été réalisés vers la réconciliation cette année.

En cette fête du Canada, je peux envisager une journée où les enfants autochtones et non autochtones jouent et apprennent ensemble, et comprennent, acceptent et respectent les personnes d’origines culturelles différentes. Ce progrès sur le plan de la réconciliation ouvrira la voie vers le jour où nos jeunes mèneront cette fédération pour qu’elle réalise son plein potentiel.

Le sénateur Marty Klyne représente la Saskatchewan au Sénat.


Sénatrice Mary Jane McCallum
Sénatrice Mary Jane McCallum

La vérité qui résonne partout dans le monde

Oh Canada,

Il y a longtemps, avant le problème des pensionnats,
un aîné m’a dit de retourner dans ma communauté
parce qu’il y a un géant qui dort et que je devais aller
le réveiller, doucement. Je pensais qu’il parlait des aînés, mais
lorsque les pensionnats ont fait surface, j’ai su de quoi il
parlait. Il a dit que lorsque la vérité sortirait,
elle résonnerait partout dans le monde.

- Conférencière à une Fondation autochtone de guérison à Moncton, au Nouveau-Brunswick

Au début, on a tu la vérité des élèves des anciens pensionnats, vérité connue que par nous. Puis, lorsque nous nous sommes ouverts aux Canadiens, on a rejeté, ignoré et méprisé nos récits. Le géant aujourd’hui réveillé, notre histoire résonne à l’échelle du monde. Voilà ce que nous attendions depuis longtemps : le retour des nôtres.

Comment pouvons-nous maintenant, en tant que Canadiens, travailler en douceur avec nos frères et nos sœurs de Kamloops et Cowessess, ainsi qu’avec ceux qui suivront?

La sénatrice Mary Jane McCallum est une citoyenne de la Première Nation de Barren Lands, Traité 10, région du Manitoba.

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