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Une journée avec un page

Quelle que soit la journée, les sénateurs débattent de la meilleure manière de répondre aux besoins des Canadiens.

Leurs travaux se déroulent principalement dans la chambre du Sénat et en comité, où les sénateurs examinent minutieusement des dispositions législatives et rédigent des rapports sur des enjeux importants comme les défis auxquels font face les réfugiés syriens, la participation du Canada aux opérations de paix des Nations Unis ou encore évaluer les risques et les avantages des nombreuses options liées aux différents projets relatifs au transport de pétrole brut.

Néanmoins, chaque institution a besoin de soutien et le groupe dynamique des pages du Sénat est l’un de ceux qui appuient le travail des sénateurs au quotidien.

Photos, de gauche à droite : La sénatrice Denise Batters avec Jacqueline Sirois, page de Saskatoon, Saskatchewan. Le sénateur Joseph Day avec Maxime Newbold, page de Dieppe, Nouveau-Brunswick. Le sénateur Daniel Lang avec Bailey Muir Cressman, page de Whitehorse, Yukon.

Il ne reste qu’une dizaine de minutes avant qu’un comité sénatorial se mette en branle, mais déjà, une jeune femme vêtue d’un veston noir et de gants blancs voltige en silence dans la salle pour s’assurer que tout soit prêt.

Des crayons bien aiguisés, des blocs-notes tout neufs, des cartons d’identification pour les sénateurs et les témoins : elle met tout en place avant que les sénateurs s’assoient et puissent se mettre à la tâche.

Shauna Moreau avec l’huissier au baton noir.

Elle demeure à une distance respectueuse, tout en parcourant la salle du regard pour vérifier si des sénateurs tentent de capter son attention pour une demande.

« Souvent, le fait d’être un bon page consiste à être capable de se rendre invisible, » affirme Shona Moreau à la fin de la réunion, tout juste avant de tourner les talons et de se précipiter vers la salle du Sénat pour entamer un autre quart de travail.

Si la norme pour les pages est d’être invisible, les sénateurs savent pourtant très bien qui ils sont. Un sénateur demande à Shona comment ses examens se déroulent. Un autre la salue rapidement.

Ailleurs, d’autres pages se rassemblent pour prendre une courte pause.

« Les pages s’entendent tous assez bien, » souligne Shona. « Notre groupe est aussi très diversifié, ce qui est excellent. Je me souviens d’une fois où une de mes collègues d’origine indienne ne pouvait rentrer chez elle pour célébrer Diwali, alors nous avons amené Diwali à elle et avons organisé une petite fête entre pages pour cette occasion. »

Shona a entendu parler du Programme des pages pour la première fois lorsqu’une annonce sur le campus universitaire a retenu son attention. Après qu’un ami à son école lui en a appris davantage, elle a décidé d’appliquer au programme.

Maintenant, ses journées sont remplies avec des cours en matinée et ses fonctions de page du midi jusqu’au soir. Parfois, s’il lui reste du temps, elle fait ses travaux scolaires à la Bibliothèque du Parlement, tard le soir.

Leur horaire est parfois un peu chaotique, mais l’opportunité en vaut la peine.

« Le premier jour où je me suis présentée au travail, une course en fauteuil roulant se déroulait sur la Colline du Parlement, » a‑t‑elle expliqué. « Parfois, j’ai aussi l’occasion de discuter avec l’huissier du bâton noir. Il y a toujours quelque chose de différent, il y a donc beaucoup de choses à apprendre. »

« En plus, mes professeurs adorent les citations que je recueille lors des travaux du Sénat. »

Vous songez à vous joindre au Programme des pages du Sénat ? Cliquez ici pour en savoir plus.

LIS – Hommage au premier page : le sénat assermente ses précieux assistants

Une journée avec un page

Quelle que soit la journée, les sénateurs débattent de la meilleure manière de répondre aux besoins des Canadiens.

Leurs travaux se déroulent principalement dans la chambre du Sénat et en comité, où les sénateurs examinent minutieusement des dispositions législatives et rédigent des rapports sur des enjeux importants comme les défis auxquels font face les réfugiés syriens, la participation du Canada aux opérations de paix des Nations Unis ou encore évaluer les risques et les avantages des nombreuses options liées aux différents projets relatifs au transport de pétrole brut.

Néanmoins, chaque institution a besoin de soutien et le groupe dynamique des pages du Sénat est l’un de ceux qui appuient le travail des sénateurs au quotidien.

Photos, de gauche à droite : La sénatrice Denise Batters avec Jacqueline Sirois, page de Saskatoon, Saskatchewan. Le sénateur Joseph Day avec Maxime Newbold, page de Dieppe, Nouveau-Brunswick. Le sénateur Daniel Lang avec Bailey Muir Cressman, page de Whitehorse, Yukon.

Il ne reste qu’une dizaine de minutes avant qu’un comité sénatorial se mette en branle, mais déjà, une jeune femme vêtue d’un veston noir et de gants blancs voltige en silence dans la salle pour s’assurer que tout soit prêt.

Des crayons bien aiguisés, des blocs-notes tout neufs, des cartons d’identification pour les sénateurs et les témoins : elle met tout en place avant que les sénateurs s’assoient et puissent se mettre à la tâche.

Shauna Moreau avec l’huissier au baton noir.

Elle demeure à une distance respectueuse, tout en parcourant la salle du regard pour vérifier si des sénateurs tentent de capter son attention pour une demande.

« Souvent, le fait d’être un bon page consiste à être capable de se rendre invisible, » affirme Shona Moreau à la fin de la réunion, tout juste avant de tourner les talons et de se précipiter vers la salle du Sénat pour entamer un autre quart de travail.

Si la norme pour les pages est d’être invisible, les sénateurs savent pourtant très bien qui ils sont. Un sénateur demande à Shona comment ses examens se déroulent. Un autre la salue rapidement.

Ailleurs, d’autres pages se rassemblent pour prendre une courte pause.

« Les pages s’entendent tous assez bien, » souligne Shona. « Notre groupe est aussi très diversifié, ce qui est excellent. Je me souviens d’une fois où une de mes collègues d’origine indienne ne pouvait rentrer chez elle pour célébrer Diwali, alors nous avons amené Diwali à elle et avons organisé une petite fête entre pages pour cette occasion. »

Shona a entendu parler du Programme des pages pour la première fois lorsqu’une annonce sur le campus universitaire a retenu son attention. Après qu’un ami à son école lui en a appris davantage, elle a décidé d’appliquer au programme.

Maintenant, ses journées sont remplies avec des cours en matinée et ses fonctions de page du midi jusqu’au soir. Parfois, s’il lui reste du temps, elle fait ses travaux scolaires à la Bibliothèque du Parlement, tard le soir.

Leur horaire est parfois un peu chaotique, mais l’opportunité en vaut la peine.

« Le premier jour où je me suis présentée au travail, une course en fauteuil roulant se déroulait sur la Colline du Parlement, » a‑t‑elle expliqué. « Parfois, j’ai aussi l’occasion de discuter avec l’huissier du bâton noir. Il y a toujours quelque chose de différent, il y a donc beaucoup de choses à apprendre. »

« En plus, mes professeurs adorent les citations que je recueille lors des travaux du Sénat. »

Vous songez à vous joindre au Programme des pages du Sénat ? Cliquez ici pour en savoir plus.

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